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Le corps d'une petite fille, en partie déchiqueté par les chiens de la casse, le visage et les mains brûlés au chalumeau pour réduire à néant les chances d'identification, est abandonné entre deux carcasses de voitures, non loin de la presse chargée d'en faire des cubes de tôle froissée.
Qu'y a t'il de pire que la mort d'un enfant? Que celui-ci meurt deux fois.
Donelli alias Donut, enquêteur au NYPD se rend sur les lieux avec sa nouvelle coéquipière, Mankato. Il y'a plus sympa pour débuter une nouvelle collaboration. Surtout lorsque la mort de son précédent coéquipier le hante à longueur de journée.

Entre crimes sordides, morts qui s'amoncellent dans l'entourage de Donut, implication du FBI dans les affaires d'un avocat lituanien et l'arrivée de mafieux russes, on tient entre les mains une pépite de polar noir où tout s'imbrique avec brio, tenant le lecteur sur le qui-vive à chaque coin de page.

Ce roman est un véritable coup de coeur. Je suis charmé par l'ambiance envoûtante qui règne dans ce Manhattan moite et noir, où les différentes communautés y vivent sans jamais cohabiter.
Chacune reste à sa place, chacune a son business et au milieu de cette jungle le NYPD doit faire son travail dans un environnement hostile à sa présence.

Roy Braverman, connu sous deux autres pseudonymes, a réussi à me transmettre la beauté du spectacle qu'offre le manhattanhenge à travers son écriture pleine de poésie tout en ajoutant une pointe de noirceur au bout de sa plume pour que le goût de la vengeance, qui anime d'un puissant leitmotiv certains personnages, reste sur ma langue.
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"Quand ils quittent leurs bureaux sans éteindre, l'homme et la femme descendent par le même ascenseur, sans se parler. Ils sortent de l'immeuble en silence et disparaissent sans se reconnaître, chacun de son côté, depuis des années. Et ils trimballent avec eux leur vie dans une bulle pour ne pas se cogner aux autres, comme des fantômes errants."
La lecture d'un polar ayant New-York pour cadre ne se refuse pas. Cette ville qui ne dort jamais m'a fasciné à l'occasion des quelques jours ou je l'ai approchée, et dans toutes les lectures dont elle était le cadre.
Fascination renouvelée avec cette lecture, bien glauque, bien dérangeante pourtant.
Et Roy Braverman sait reconstituer cette ambiance, cette agitation, et nous la faire vivre
Donnelli, Donuts pour les intimes, examine le corps d'une gamine (entre 10 et 15 ans) retrouvée morte dans un dépôt de ferraille, ses jambes ont été déchiquetées par des clébards, son visage et ses jambes ont été brulées.
Son corps devait être écrabouillé, ni vu, ni connu dans une voiture. Premières pages qui confirment qu'il faudra s'accrocher, car rien ne nous sera épargné.
Dure enquête pour notre flic..qui a la tête ailleurs : il a perdu en opération, il y a quelques jours, son meilleur pote Pfiffelmann, le Pfiff,. Cette perte le hante, quoi qu'il fasse, le fantôme de Pfiff est toujours à ses cotés, en train de l'engueuler, et train de le conseiller...Pfiff devient sa conscience,  le bouscule, le motive
"Oui, il me fait des grimaces quand je parle à des victimes, me tue les oreilles avec d'incessants bavardages pendant que j'interroge des suspects, et ramène sa science sur les scènes de crime en critiquant tout ce que je fais…"
Deux enquêtes, et même plus, pour le prix d'une...
Le scénario est original : mettre le lecteur face à un flic qui doit mener une enquête complexe, et violente tout en ayant la tête ailleurs. Donnelli, est un flic miné par le remord, miné par les "SI"..."Si je n'avais pas.., Si...si..Pfiff serait encore là !"
Alors oui, il faut trouver les salauds qui ont tué et brûlé cette gamine, mais aussi lever les interrogations sur la mort de Pfiff, comprendre pourquoi il est mort..lui et d'autres collègues...deux enquêtes....voire plus à mener de front.
On décroche un peu parfois.
Les chapitres sont courts, de 2 à quelques pages. on papillonne d'une enquête à l'autre, d'une interrogation à l'autre. Mais la violence dure, est (presque) toujours là.
Un personnage arrive...qui c'est celui-là? Quelques pages pour le situer.... on le perd, on le retrouve..Bref, j'ai eu l'impression de me trouver dans la tête de Donuts devant être concentré sur son enquête, sur ses enquêtes, car il en a plusieurs à mener de front, alors qu'il n'a pas la tête à ça, alors que Pfiff, mort, Pfiff qui lui revient en permanence à l'esprit, Pfiff dont la mort le hante!
Bref un polar original et noir, dans lequel il faut s'accrocher, pour ne pas pas être perdu, s'accrocher face à la violence, un peu trop présente, s'accrocher face aux Mafias des pays de l'Est, aux trafics d'enfants, s'accrocher du fait de sa construction également.
Patience, la lumière viendra....la symbolique de la couverture vous l'assure!
Merci à Babelio à Masse critique pour cette découverte
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Très belle découverte de cet auteur pour moi, avec ce roman que j'ai reçu et lu avec beaucoup de plaisir dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais Genres. J'en profite pour remercier encore Babelio ainsi que l'éditeur Hugo Thriller.

"Manhattan Sunset" est un roman noir, original, intense, émouvant et drôle à la fois, glauque aussi parfois ; à l'image de sa couverture, simultanément solaire et d'une noirceur absolue. 

On est immédiatement plongé dans l'enquête, qui est assez classique en fait, mais menée par des enquêteurs qui, eux, ne le sont pas du tout.
J'ai beaucoup aimé le fait qu'il y ait différentes enquêtes dans l'enquête, avec beaucoup de protagonistes, même s'il faut parfois s'accrocher pour ne pas être perdu car on papillonne d'une enquête à l'autre au fil des différents chapitres ; chaque petite pièce du puzzle ayant son importance...

Roy Braverman a une écriture très agréable, fluide et entrainante, qui s'adapte à l'atmosphère du récit, tour à tour brutale et lyrique.
Il est aussi à l'aise dans l'humour que dans le suspense et parsème ce roman assez violent de touches d'humour bien placées, créant un contraste très intéressant. J'ai aussi beaucoup aimé le fait que les titres de chaque chapitre soient constitués des derniers mots du chapitre en cours.

Dans ce polar, l'auteur nous emmène au coeur de New York. Il brosse un portrait de cette ville qui me semble en traduire particulièrement bien l'ambiance, la rendant aussi tragique et attachante que les autres personnages du livre.

Roy Braverman aurait pu privilégier l'action au détriment de la psychologie, mais ce n'est pas du tout le cas. 
Les personnages, y compris secondaires, dont les caractères sont bien campés, et dont on ressent toute la noirceur et le mal-être, sont une grande force de ce récit.
Au fil des pages, on s'attache de plus en plus à Donnelli, ce policier désabusé qui doit mener une enquête complexe et violente tout en ayant la tête ailleurs.

J'ai vraiment beaucoup aimé "Manhattan Sunset" dont l'intrigue est très bien construite et m'a tenue en haleine jusqu'au bout. J'ai apprécié le style de Roy Braverman autant que l'originalité de ce roman, avec ce suspense très présent mais qui passe après la vie des personnages, attachants et drôles, et l'âme de New York.

Je ne tarderai pas à lire un autre roman de cet auteur...


Masse Critique Mauvais Genres mars 2021
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Déjà nous commençons avec une magnifique couverture qui donne envie de lire ce thriller, je vous laisse apprécier, en tout cas moi je l'adore et elle représente bien l'ambiance du récit !

Roy Braverman (alias Ian Manook) nous propose ici une histoire entre thriller et polar, il y a des morts, de l'action mais aussi une double enquête menée par un inspecteur du NYPD alcoolique et blasé suite à la mort de son dernier partenaire, qu'il voit en fantôme tout en sachant que c'est entièrement dans sa tête, il parle seul et se fiche bien qu'on l'entende s'engueuler avec son collègue mort.

L'enquête va mener sur la mort du collègue en question dont "Donnelli" est en parti responsable par négligence mais pas que.

Une seconde enquête est menée sur le meurtre atroce d'une jeune fille retrouvée défigurée et inidentifiable.

La mafia lituanienne est de la partie et les deux enquêtes s'entrecroisent sans que cela soit déstabilisant pour le lecteur.


L'écriture est bonne, comme dans la trilogie de Roy Braverman "Hunter, Crow, Freeman", c'est précis, sans détours et l'humour est présent sans être graveleux.

Les personnages m'ont vraiment plus même s'ils ne sont pas forcément très originaux, ils ont un pouvoir emphatique sur le lecteur.

Nous sommes sur un bon roman en plein coeur de New-York qui plaira à un large public.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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C'est avec Manhattan Sunset que je découvre cet auteur et je ne savais pas qu'il était connu sous le pseudo de Ian Manook.
Bon ben moi qui voulait lire cet auteur, sans le savoir, c'est chose faite et j'en suis ravie !
Dans cette histoire on retrouve l'inspecteur Donelli, NYPD, qui va se retrouver sur une enquête de la mort atroce d'une fillette. Chose particulière Donelli parle seule… enfin non pas vraiment, c'est juste que les autres ne voient pas qu'au fait il parle à son ancien coéquipier mort récemment.
C'est donc avec un début un peu hors du commun que j'ai commencé ce livre, j'avoue avoir été déstabilisé au tout début, mais une fois que mon franc est tombé, j'ai vite été embarqué par cette histoire assez folle et pleine de rebondissements, surtout la fin.
J'ai casi lu ce livre d'une traite, avec des chapitres courts, une écriture facile on a ici une histoire qui se laisse lire facilement et en plus on y retrouve une touche d'humour, qui m'a fait rire à certains moments. (mon mari se demandait quoi lol)
Les personnages sont assez attachants, surtout Donelli, on se lie facilement à lui et puis son coéquipier qui ne le lâche pas font que certaines scènes sont assez drôles.

En conclusion un très chouette livre, que j'ai beaucoup aimé lire et ou j'ai passé un bon moment, et une mention spéciale pour la belle couverture que j'aime beaucoup ainsi que le titre, c'est d'ailleurs ces deux qui m'ont donné envie de lire ce livre !

Merci à #NetGalleyFrance et #HugoThriller pour cette chouette découverte! #ManhattanSunset
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Roy Braverman fait passer ses lecteurs des bayous de la Louisiane à l'asphalte new-yorkais. Ayant préféré me balader du côté de la Nouvelle-Orléans, je n'ai pas pour autant boudé mon plaisir avec ce nouvel opus, « Manhattan Sunset ».

Dès le début, l'histoire est déstabilisante, plantant une scène sordide dans une casse quasi-apocalyptique. Une enfant y est retrouvée dans un état qui laisse les flics sans voix, eux qui sont pourtant habitués à l'horreur quotidienne. Les dialogues s'insèrent d'emblée dans ces visions de chaos. Dès lors, j'ai été emportée par le roman.

On plonge littéralement dans le décor de cette ville gigantesque. La couverture se révèle d'ailleurs être un personnage du roman à part entière ; solaire tout en étant d'une noirceur absolue. J'ai souvent pensé à l'atmosphère de ces séries américaines montrant l'ambiance de commissariats submergés par la violence urbaine. L'inspecteur Donnelli est un ces anti-héros que l'on pourrait rencontrer dans un épisode de NYPD blues. C'est un personnage désenchanté qui a perdu beaucoup et qui va continuer à souffrir. Il est entouré d'une équipe d'enquêteurs de qualité et poursuivi par... le fantôme de son ex coéquipier mort dans des circonstances assez bizarres. J'ai apprécié de retrouver le schéma du vieux flic désabusé à qui on impose une nouvelle recrue, ce qui renforce mon sentiment d'évoluer dans le cinéma des années 70. « Manhattan Sunset » est aussi une histoire d'amitié au relent de désenchantement.
« Il me semble soudain que New York est une ville où tout le monde baisse les yeux. Ceux d'en bas sur leurs pas pressés, ceux d'en haut pour les regarder s'agiter, sachant que chacun des millions de pas serviles de ceux d'en bas conforte l'emprise et la fortune de ceux d'en haut. Parce qu'il est Américain et qu'on ne se refait pas, Donnelli se demande combien pèse en millions de dollars ce mafieux lituanien au sourire de squale. »

Roy Braverman sait mélanger des faits d'actualité avec la fiction. Il glisse habilement des allusions à la réalité dans la trame de son récit. Donnelli doit résoudre l'affaire de la gamine et faire face à un autre crime le touchant plus personnellement. Cette fois, c'est l'ADN de l'Hudson qui coule dans les veines de Roy Braverman. Et comme il m'avait fait visiter La Nouvelle-Orléans, il m'a fait, dans ce livre, découvrir des quartiers new-yorkais. Il décrit parfaitement bien les lieux des crimes qu'il imagine dans ses romans.
« Donnelli se dirige vers l'entrée de l'Astor Trust Company Building sur la Cinquième. Un immeuble construit en 1927 dans le style beaux-arts d'avant l'Art déco, comme on dit à New York. »
« Manhattan Sunset » m'as prise à la gorge par sa noirceur et le mal-être des protagonistes. le suspense est très présent mais passe après la vie des personnages et l'âme de New York. La fin est un peu trop alambiquée mais ne nuit pas au plaisir que j'ai eu à suivre cette histoire crépusculaire.

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Roy Braverman revient, après sa trilogie que j'avais beaucoup aimé, avec un polar noir qui se passe à New York, Manhattan Sunset.
L'inspecteur Donnelli, avec sa jeune coéquipière sont amené sur une scène de crime, une jeune ado brulée dans une casse de ferrailleurs. le fantôme de son ex coéquipier vient se mêler à l'enquête pas simple. D'autre part, son ex-femme est elle aussi assassinée.
Les enquêtes vont se croiser, s'emmêler et il faut s'accrocher pour suivre tout ça car entre la mafia lituanienne, le FBI, le MI6 et les Russes, tous ces protagonistes vont rendre complexe cette histoire.
Mais comme ses précédents romans, le talent d'écriture de l'auteur, fait que c'est une lecture très fluide, ça se lit vite, c'est prenant du début à la fin.
Merci à Hugo thriller pour leur confiance.
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J'avais lu "Freeman", et j'avais été interpellé par la puissance d'écriture de cet auteur. C'est donc sans inquiétude que j'ai abordé ce livre, et tout de suite, comme avec un vieil ami, je me suis retrouvé dans un monde où la violence, la poésie, des pensées, l'humour cohabitent et se complètent.
Je ne vais pas vous dire que l'action se passe à New York et que le fantôme de son coéquipier taraude Donnelli pour que justice soit faite...
* Un passage qui m'a bien fait rire: Donnelli, qui a l'habitude de parler avec Pfiff (le fantôme de son coéquipier) se trouve souvent confronté à des quiproquos (Je 'aime pas mettre un "s", mais il paraît qu'il le faut...): comme il insulte son coéquipier mort, un chauffeur de taxi prend la mouche, se sentant visé. Donnelli lui explique qu'il est touché par le syndrome de la Tourette, et peut ainsi continuer de vomir des insanités durant tout le trajet....
* J'ai bien aimé le fait que sous le numéro du chapitre l'auteur note la fin de la dernière phrase du chapitre...

Une lecture distrayante, mais pas que.
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Je découvre Manhattan Sunset de Roy Braverman alias Ian Manook grâce aux Editions Hugo Thriller via Net Galley que je remercie au passage pour cette lecture. J'avais beaucoup apprécié la nouvelle La fille aux allumettes parue dans le recueil Storia, et je m'étais alors promis de découvrir plus amplement l'auteur dans ses romans. Je suis ravie de ma découverte, Manhattan Sunset est un roman noir intense, émouvant et drôle. Pourtant le fond du récit est sordide : tout commence par la découverte dans une casse-auto du cadavre en partie brûlé et déchiqueté par des chiens d'une fillette… La scène se passe à New York (pas celui des touristes, ou alors il ne faut vraiment pas avoir de bol!). L'inspecteur Donnelli chargé de l'enquête se rend sur les lieux, accompagné de son surprenant collègue Pfiffelmann, qui le suit partout. Normal, me direz-vous pour un binôme de policiers ? A y regarder de plus près, non, car le dénommé Pfiffelmann est mort en service trois semaines plus tôt…

Le seul policier schizophrène auquel je puis faire référence s'appelle Franck Sharko… L'inspecteur Donnelli le vaut bien et je vous assure que les dialogues qui découlent de l'étonnante relation qu'il entretient avec son collègue fantôme sont extrêmement drôles, parfois touchants, et entraînent le lecteur dans l'intégralité du récit. L'enquête ou plutôt la double enquête, d'une part le meurtre de cette jeune fille et de l'autre les circonstances non élucidées de la mort de Pfiffelmann, passent même en arrière plan, tant les personnages y compris secondaires sont truculents et font tout le charme de ce roman. C'est en tout cas l'impression que j'ai eu durant ma lecture, bien que le sujet de fond – le trafic d'enfant- soit passionnant et bien traité. L'écriture est frénétique, donnant l'impression d'aimanter nos doigt pour qu'ils restent scellés au livre! Un moment de répit, de magie, dans cette enquête lorsque les personnages admirent le « Manhattanhenge », l'alignement parfait du soleil couchant avec certaines rues de Manhattan, évènement à ne pas rater qui arrive deux fois par an…

J'ai donc aimé l'originalité de ce roman, dans lequel évoluent des personnages drôles et attachants, ainsi que l'écriture addictive de l'auteur, dont je me ferai un plaisir de lire les autres romans…
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Pourquoi donc le sort s'acharne-t-il à détruire tous ceux qu'il aime ? Donnelli n'en peut plus d'essayer de comprendre : vengeance ou concours de circonstances ? Parallèlement à sa quête de vérité, il mène une enquête sur un infanticide particulièrement odieux (tous les infanticides sont odieux certes) la fillette mutilée, enfant adoptée, qui va le conduire sur les traces des trafiquants d'êtres humains.
Donnelli aurait pu se satisfaire du triangle amoureux dans lequel il s'englue mais c'est ignorer sa loyauté envers un mort devenu sa voix intérieure, sa conscience, son double, son fantôme bienveillant et plein d'humour.
Dans la rubrique touristique : notons le trip délirant à l'acide des deux compères qui nous donnent une vision de New-York en 3D et tel le lever de soleil à Abou Simbel deux fois par an, le phénomène du Manhattanhenge, parmi les immeubles allumettes de la nouvelle sky-line illumine New York.
( NDLR : Manhattanhenge est un événement se produisant deux fois dans l'année, pendant lequel le soleil couchant s'aligne avec les principales rues orientées Est-Ouest de Manhattan, à New York – source Wikipedia)
Braverman, en fin connaisseur nous promène dans les quartiers chauds de la Big-Apple, bien loin des recommandations du guide du routard et un peu chez les nantis ...
Donnelli est habile, rebelle, mais saura-t-il résister à l'acharnement du sort ? Il faut bien ces 363 pages pour dénouer tous les fils de l'intrigue.
Je suis toujours aussi addict à l'écriture de ce gamin qui a trois jours de moins que moi et dont je me dis : comment a-t-il pu visiter, rencontrer, explorer notre monde et nous le restituer aussi habilement ! Je suis prête à encore voyager à ses côtés qu'il se fasse passer pour Roy ou pour Ian …

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