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Mavis Seidlitz tome 7 sur 12
EAN : 9782070431274
Gallimard (17/05/1973)
3/5   2 notes
Résumé :
_ Vos cheveux sont toujours tissés d'or, vos yeux bleus pleins de tendres promesses, vos douces lèvres...

_ N'en jetez plus, ma baignoire est pleine ! lui dis-je.

_C'est pour Affaires que je suis là, Mavis, dit-il. Mais quand les dieux, dans leur bonté, me laissent entrevoir la perfection de vos jambes, j'oublie, pour un instant, le cadavre au fond de ma malle arrière...
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Avec un tel titre on devine d'avance qu'on ne se dirige pas vers un essai philosophique! Effectivement ça vole plutôt au ras des pâquerettes coté intellect. La chiquita en question, un blonde fatale bien sûr, est associée dans un bureau d'enquêteur privée et joue l'idiote bien qu'elle sache toujours tirer son épingle du jeu. Ici un cadavre est trimbalé à gauche et à droite car pour des raisons aussi diverses que farfelues, personne ne réussit à s'en débarrasser; un vaudeville policier en somme. Outre les réparties suaves de l'héroïne, l'ambiance générale du livre, où les bons sont vraiment bons et les méchants vraiment méchants, les rebondissements à profusion et le coté caricatural du tout en font une lecture amusante et distrayante en autant qu'on apprécie ce genre très particulier. À l'occasion c'est mon cas et je ne boude pas mon plaisir!
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Rafael réfléchit pendant une dizaine de secondes, puis il haussa les épaules. Moi, je ne sais jamais comment interpréter son haussement d’épaules. Dans son pays, ça peut vouloir dire, des fois : » En joue, feu ! » ou, en d’autres circonstances : « Saute par la fenêtre, ma petite, parce que, dans un instant, il va tirer le verrou. »
- Un financier a, d’habitude, une femme, dit-il enfin, et des domestiques. Si j’ai bien compris, vous voulez qu’on monte le cadavre sur le perron, qu’on sonne à la porte et, quand elle sera ouverte, qu’on dise, tout en remettant l’objet en main propre : » Por favor, nous avons cru comprendre que cela vous appartenait… »
- Je n’ai jamais dit ça ! protestai-je. On attend que tout le monde soit couché, puis on s’amène en douce et on décharge le macchab sur le seuil de la porte.
- On appuie sur la sonnette et on se sauve ? demanda Rafael d’une voix douce chargée de menace.
- C’est bon, fis-je en haussant les épaules. Avez-vous une meilleure idée ?
Je me rendis compte, tout de suite, rien qu’en voyant son regard vitreux, qu’il en avait une, d’idée et qu’une fois de plus, c’était ma faute. Ça m’apprendra à hausser les épaules : j’avais encore oublié que je portais un corsage en broderie anglaise.
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- Je vois les petits uniformes bleus qui s’avancent, expliqua-t-il, je me dis qu’une poupée comme vous mérite bien un petit coup de pouce, alors je décarre le raide de la chignole au Latin et le carre dans la mienne. Tu creuses ?
- Je voudrais bien ! criai-je en lui lançant des regards étincelants. C’est vous que je mettrai dans le trou et le cadavre par-dessus !
- Il est aussi bien dans la salle de bains, dit-il avec indifférence.
- C’est vous qui le dites !
- Il ne vous donnera pas plus de souci qu’une brosse à dents, poupée. Et, à la longue, vous vous y habituerez.
- Comme à un mal de dents, oui ! dis-je.
Il opina de la tête, avec un air heureux dont je ne pouvais comprendre la cause.
- Ça y est, tu creuses ! dit-il. Qu’est-ce qu’il y a à biberonner, dans le secteur, mon p’tit bouchon ?
- Il y a une bouteille de whisky dans le tiroir de la commode, lui dis-je, désemparée. Je la gardais pour les urgences, mais cette nuit est bien la nuit de l’urgence !
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Quand une jeune fille n’est couverte que de contusion, ses deux mais suffisent à peine à la tâche. D’ailleurs, il était trop tard pour songer à la modestie virginale. Je le foudroyai du regard et articulai :
- Je voudrais bien savoir ce que vous venez fiche ici, bon sang de bois !
- Je vous attendais, mon lapin, dit-il sans s’émouvoir. J’ai du temps devant moi que c’est pas humain !... Man ! J’aime la méditation – et je ne vois pas, pour m’y consacrer e meilleur endroit que votre bahut.
Je me dis que pour m’appeler « man », il devait être ou myope ou cinglé.
- C’était donc vous ! repris-je sur le mode dramatique.
- C’était je, moi, lui, vous, nous, leur, dit-il, comme qui dirait le genre humain en délire éthylique – comme qui dirait rien du tout, mon p’tit puma. Comme qui dirait, on a le bahut, je vous ai, vous m’avez, il ne manque plus qu’un peu de jazz et un peu de gnôle, grande dingue que vous êtes, pour s’envoyez dans l’espace interplanétaire !
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Rafael referma la malle d’un geste violent et me regarda comme un cobra qui va frapper.

- Alors, comme ç, vous avez une nouvelle idée, dit-il avec douceur. Eh bien, moi aussi, j’en ai une… ça vous dirait de retrouver notre ami à l’intérieur de cette malle ?
- Ecoutez, Rafael, enchaînai-je vivement. Grâce à Johnny, nous savons maintenant comment s’appelle… ce qu’il y a là-dedans… Jonathan B. Stern… C’est bien ça ?
- Ne me le rappelez pas ! gémit-il. Que moi, la Mort-Noire, j’aie commis une si fatale erreur !
- En fait de boulette, ça se pose un peu là, admis-je, mais, comme on dit dans l’entourage de Khrouchtchev, ça ne sert à rien de pleurer les pots de caviar cassés. Je viens juste de penser à un coin où on pourrait défarguer le corps sans qu’on vienne nous poser de questions incongrues.
- Une autre plage, peut-être ? grinça-t-il sans desserrer les dents.
- Non, sa propre maison, déclarai-je triomphalement.
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- C’est vous qui avez sorti le corps de la malle, poursuivis-je, sans plus écouter ses propos qui, de toute façon, étaient complètement dénués de sens. Mais pourquoi l’avoir amené ici ?
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