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3,77

sur 927 notes
26 mars 1964, la Terre est subitement envahie par un milliard de martiens. Ces derniers sont, comme le dit Fredric Brown lui-même, le pire des clichés : des petits hommes verts.

< Dis donc, tête de pioche, tu sais ce qu'il te dit, le cliché ? >

Mais, que... Qu'est-ce que vous faîtes là ?

< D'après toi ? Je veille à ce que tu racontes pas d'âneries. Mais continues, fais comme si j'étais pas là. >

Euh... Oui, bon. Ce qui pourrait être le début d'une banale histoire d'invasion extraterrestre est en fait plus original que cela, car les martiens ne sont pas venu pour faire la guerre... Mais pour nous casser les pieds !

< Ah je le savais ! J'étais sûr que t'allais raconter des salades ! Eh, Toto, tu crois vraiment que si on s'est amusé à couimer sur plusieurs millions de kilomètres, c'est juste pour enquiquiner des voisins arriérés ? >

Mais vous ne voulez pas nous dire pourquoi vous êtes venus !

< Parce que c'est pas tes oignons. >

...
Bref. Non seulement on se rend vite compte que les martiens sont insupportables, mais en plus il semble totalement impossible de les tuer, blesser, repousser ou même tout simplement les gêner. L'histoire est d'une simplicité confondante, mais Fredric Brown réussi a maintenir le suspens jusqu'au bout grâce à une question tout bête : comment s'en débarrasser ?

< T'aimerais bien le savoir, hein ? >

Je le sais déjà. J'ai lu le livre.

< Alors pourquoi tu racontes pas la fin toute naze de ce bouquin débile ? >

Alors d'abord, je n'ai pas trouvé la fin "toute naze". Au contraire, je l'ai trouvée plutôt subtile, jusqu'au post-scriptum un rien méta. Ensuite parce que cela ne se fait pas de spoiler une histoire dans une critique.

< Ah bon, ça s'fait pas ? Alors on a pas le droit de dire que Dark Vador, c'est le père de Luke ? Qu'à la fin, la maman de Bambi elle clamse ? Que le Kaiser Sozé, c'est le... >

STOP !

< Héhéhé... >

Euh... Que dire de plus. le roman est vraiment agréable à lire. Les chapitres sont courts et on les enchaîne sans s'en rendre compte. Si vous recherchez un petit livre de science-fiction fun et pas prise de tête à lire sur les plages cet été, c'est un choix parfait.

< Les Terriens ont vraiment des goûts de chiotte. Allez, je couime d'ici. >

Bon débarras !
Ou comme dirait l'autre : Martiens, go home !
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Ca n'est pas passé loin…

Il s'en est fallut de peu que ce livre ne soit « couimé » dans le pense bête.

Il faut dire que les facéties des martiens ont vite eu tendance à m'exaspérer…heureusement pour le livre-et moi-même, et à l'instar du héros, ai basculé sur un autre mode et ai pu continuer la lecture avec plaisir.

Petite digression ; pourquoi les facéties de gremlins me font marrer et celles des martiens me gonflent? pourquoi ai-je aimé le 1er tome de H2G2 et son adaptation ciné et ai détesté Mars Attack et La folle histoire de l'espace mais craque sur les autres Tim Burton et Frankenstein Junior…? ai bien ma petite idée mais ne vais pas vous saouler, maintenant, vous pouvez toujours m'envoyer un message privé, je me ferai un plaisir de vous expliquez…à vos risques et périls. Fin de la digression, revenons à nos moutons

Passé l'irritation de cette marée verte et ,comme Luke, ayant trouvé la parade, me suis vite rendu compte que, finalement, j'accrochai plutôt bien à l'histoire, au rythme et était curieux de voir –enfin lire-l'évolution des personnages et bien sur , la fin.

Et comme fin, j'ai beaucoup, beaucoup aimé, surtout la post-face, qui en soi, est une 2eme fin

DONC EN GRAS MAJUSCULE CLIGNOTANT :

EVITEZ DE LIRE LA POST FACE AVANT DE COMMENCER LE LIVRE !!

Je dis ça parce que j'en connais mais je ne citerais pas de noms

Bref, même si il a eu chaud ses fesses, un bon bouquin décallé-mais pas tant que ça au fond quand on gratte un peu- qui mérite qu'on s'y attarde

Fred-Fichetoux-Beg mode life on Mars activé
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Ce court roman est connu pour être un modèle de la science-fiction humoristique : un beau jour un milliard de Martiens arrivent sur Terre. Un milliard de petits hommes verts insupportables.

Ils sont constamment présents auprès des humains, même dans les moments les plus intimes. Impossibles à tuer, ils peuvent voir à travers les murs, lire les livres et les données plus secrètes… Et en profitent pour saccager la vie quotidienne des hommes et des femmes qu'ils harcèlent. Insolents voire insultants envers les humains, ils prennent un plaisir perfide à ficher en l'air les relations humaines ou à rendre fous ceux qui ne les supportent plus.

Vraiment insupportables ! Au cours de cette immense farce, l'auteur se plaît surtout à égratigner les humains et leurs travers, les couples, les gouvernements…

La deuxième partie se lance sur une intrigue et perd un peu l'aspect drolatique, mais heureusement Fredric Brown retrouve de sa verve à la fin du roman, en s'amusant de l'ego de quelques quidams.

Une histoire sympathique qui détend.

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Ce livre est effrayant, angoissant, stressant et il m'a foutu mal à l'aise comme l'ont fait avant lui des dystopie où l'on brûlait des livres, où Big Brother voyait tout, où l'on réécrivait l'Histoire, où les femmes n'étaient que des juments reproductrices…

Et pourtant, il est drôle, amusant et j'ai ri.

C'est la le plus dangereux ! On ri, mais quand on y pense bien, si ce genre de truc arrivait, on serait dans une belle merde !

Imaginez que vous ne soyez plus à l'abri de rien, plus aucun secret, même dans le plus épais coffre-fort, n'est protégé car ces Martiens voient à travers tout…

Vous baisez sous les couvertures ? Ils voient tout et se permettront même de dire que votre manière de copuler est affreuse, sale et j'en passe. Ils sont curieux et adorent rapporter les ragots, vos secrets les mieux enfouis… Bref, partout où ils passent, c'est le bordel et Big Brother peut aller se rhabiller.

Ils vous rendent dingue à surgir n'importe quand, n'importe où car ces Martiens ont la faculté de se téléporter, enfin, non, de couimer, ce qui veut dire la même chose mais en plus perfectionné. de toute façon, nous sommes trop cons que pour comprendre.

Cherchez pas à devenir amis avec eux, ils sont irrespectueux, farceurs, grinçants, colporteurs de ragots, arrogants, exaspérants, exécrables, grossiers, injurieux, malfaisants, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, railleurs et rendraient fous en peu de temps tout un régiment de mois bouddhistes zens.

Ils parlent aussi toutes les langues et en moins d'une heure ils peuvent en apprendre une nouvelle.

Oui, on ri, mais on rigole moins lorsqu'on assiste à l'effondrement de nos sociétés, à celle des Bourses, on entre dans une crise économique plus grave que celle de 1929…

L'industrie du cinéma est à l'arrêt, plus moyen de tourner un film, la radio a cessé toutes émissions, impossibles avec ces petits êtres verts qui foutent le bordel, l'armée est en chômage technique (on ne sait ni les tuer, ni les blesser) aussi et tout ceux qui vivaient autour de ses institutions ne gagnent plus un rond et c'est la récession économique puissance 1.000.

Les seules entreprises qui ne connaissent pas la crise sont les vendeurs d'alcool et les psychanalystes de tout poil.

— Normal, Chouquette, vous les Humains vous êtes bêtes, stupides et vous vous réfugiez dans l'alcool quand ça ne va plus !
— Mais tu vas fermer ta gueule, sale Martien de merde !
— Tu vois, Chouquette, on arrive à vous énerver facilement… Au fait, ceux qui te lisent savent-ils que ton code de CB est le [SPOLIER] et tes codes de PC [CENSURE] [CENSURE] [CENSURE] [CENSURE] [CENSURE]
— Mais tu vas fermer ta gueule, oui ! Pourquoi vous êtes là, au fait ?
— C'est pas tes oignons Chouquette et en plus, tu écris comme un pied. Allez, je me casse…

Tout ça à cause d'un milliard de petits merdeux verts qui sont plus infernaux que des gosses de 5 ans, vous savez, ceux qui savent faire tourner en bourrique les adultes que nous sommes.

Le final, lui, il m'a fait sourire et penser que l'auteur avait bien joué son coup.

Une chouette découverte que ce petit roman de SF désopilant !

Maintenant, j'espère que ces saloperies vertes ne viendront pas nous pourrir la vie, parce que je ne donne pas cher de l'économie Mondiale ! Et tout ça, sans même un conflit… Saletés de martiens, va !

PS : Ce livre a été écrit en 1955, publié en France en 1957, et l'action en 1964.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un roman complètement loufoque, très facile à lire, qui mélange humour et science fiction.
L'histoire n'a cependant pas grand chose d'original et le rythme manque à certains moments. Je garde néanmoins un souvenir très drôle des martiens grossiers qui ne font que casser les pieds aux humains !
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Salut les Toto et les Chouquettes!

Ce livre est un grand bol d'air frais !
En fait il est bien plus, il est: Absurde, agréable, amusant, atypique, brillant, cocasse, comique, décalé, délirant, drôle, étonnant, fou, génial, inventif, loufoque, marrant, original, plaisant, prenant et surprenant.
De plus les petits hommes verts y sont vraimant : Agaçants, couimants, diaboliques, énervants, envahissants, fatigants, grossiers, irrespectueux, insaisissables, irritants, méchants et très stressants.
Vous ne savez pas pourquoi? Lisez vite !
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Ce livre est très original car contrairement aux classiques du genre, les martiens ne viennent pas nous exterminer à grands renforts de lasers et autres armes futuristes.
Ils ne sont pas non plus là pour nous voler des ressources naturelles, ni même pour nous aider.

S'ils apparaissent par milliards, c'est dans le seul but de nous espionner et de nous faire chier.
Nul arme ne peut les détruire car ils sont intangibles. Nul ne sait rien d'eux car ils répondent simplement que ce ne sont pas nos oignons!
Nul n'y échappe. Plus aucun secret, depuis l'infidélité conjugale jusqu'aux secrets d'états, ne restent secrets car ils voient à travers la matière et ont une curiosité insatiable pour les secrets qu'ils relèvent à tout va pour semer le chaos.

Conséquences de leur invasion, les corps de métiers s'écroulent les uns après les autres en commençant évidement par les auteurs de science-fictions.
Plus personne ne lit de livres de ce genre quand un martien loge chez lui.
Autre conséquence désastreuse à long terme, une brusque baisse de la natalité. Difficile de concevoir quand quelques martiens vous regardent les yeux grands ouverts.


C'est une nouvelle décalée et rafraichissante qui peut être lu de deux façons différentes :
Soit sous le ton de la farce, soit en la remettant dans le contexte historique de l'époque, les conséquences d'une surveillance continue (c'est en pleine guerre froide si je ne me trompe).

Je n'aurais qu'une petite remarque. le premier pays qui à vu son taux de natalité remonter loin devant les autres, malgré la surveillance des martiens, est la France.
Déjà, à cette époque les américains avaient une curieuse image des français.

Au final, j'ai trouvé cette nouvelle très agréable à lire, accessible à tous, à ne surtout pas réserver aux amateurs de science-fictions.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Mars 1964 : partout dans le monde c'est le même scénario, un milliard de petits bonhommes verts, ainsi décrits, envahissent soudainement la Terre : « … acariâtres, arrogants, atrabilaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux, hostiles, injurieux, impudents, irascibles, jacasseurs, korriganesques. Ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquistes, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la tâche de faire vaciller la raison de quiconque entrait en leur contact. » Nul ne peut échapper à leur présence nuisible ainsi qu'à leur propension à dévoiler les secrets et les mensonges de tout un chacun, et du fait des conséquences que cela va rapidement entraîner sur les sphères de l'activité humaine et la santé mentale des individus (en particulier celle du personnage principal, Luke Devereaux, qui se sent responsable de leur présence sur Terre), c'est bientôt toute la société qui s'effondre…! Publié dans les années cinquante, je m'attendais à un texte un peu daté, mais bien qu'il soit indiscutablement ancré dans l'époque où il a été écrit, il reste très actuel dans les thèmes qu'il aborde et un formidable reflet tant de nos sociétés de consommation que de l'individualisme lorsqu'il prévaut. Incitée à le lire dans le contexte d'un challenge de lecture, je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur pour ce roman au style franchement désopilant, et qui s'avère bien plus profond qu'il n'y parait de prime abord. Une belle surprise.
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J'ai entamé Martiens, go home ! la tête pleine de promesse d'amusement et de loufoquerie. Mais je n'ai pas retrouvé dans ma lecture cette promesse.
L'intrigue enchaine les anecdotes, passant d'un personnage à l'autre de manière assez anarchiques. Seul personnage récurrent, Luke Devereaux, écrivain en mal d'inspiration, qui tente d'écrire un roman de science fiction, manque une peu trop de sympathie pour devenir attachant.
L'invasion de martiens est assez amusante au début, avec ses envahisseurs méchants, curieux et intrusifs, mais la blague finit par tourner en rond.
Reste une critique sous-jacente de la société américaine des années 50 qui montre la fragilité de notre système économique mis à mal par la mauvaise volonté de quelques envahisseurs fort peu sympathiques.
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He oui, deuxième livre de science-fiction que je lis et que j'apprécie.

Que ce soit avec l'histoire ou avec les personnages, j'ai passé un agréable moment de lecture. En effet, j'ai trouvé que cette invasion extra-terrestre était bien amenée et que suivre les aventures des terriens avec les martiens était très intéressant. Je me suis retrouvée projetée dans une histoire un peu étrange où les petits hommes verts venaient embêter les humains en les surprenant ou en les énervant. Tout cela amenant des situations assez cocasses qui m'ont fait sourire. de plus, j'ai aimé la fin qui laisse une part de mystère et place à l'imagination du lecteur. Ca c'est vraiment sympa.

En résumé, c'est un petit livre bien chouette à lire pour passer un bon moment avec ces petits hommes verts venus d'ailleurs. :)
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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