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3,77

sur 926 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans "Martians Go Home", Brown utilise le prétexte de martiens espiègles et télépathes pour moquer avec beaucoup d'humour - mais aussi de justesse - nos conventions sociales.

On rit, mais on réfléchit aussi au sens des mots que nous prononçons au quotidien - parfois machinalement - ou à nos attitudes envers les autres.

Bref Martians Go Home est une remise en perspective - drôle et sans prétention - de la nature même de nos relations sociales.

A lire sans hésiter.
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J'ai découvert Fredric Brown par une copie d'occasion de Martiens, go home ! achetée en 84 ou 85. Depuis, j'ai tout lu... enfin tout ce qui est disponible en français. Mais je n'avais jamais relu ce roman. Pourtant, je m'en été fait la promesse.

Trouver une édition dont j'ignorais l'existence fut l'occasion de relire cet excellent roman.... et les trois nouvelles qui l'accompagnent.

Avant de le relire, j'ai lu — survoler serait plus exact — quelques critiques. Dans l'une d'entre elles, le lecteur se plaignait du peu de dialogue entre Martiens et Humains. Pourquoi pas ! Mais quand Brown a clairement établi que le plus gros des échanges entre Martiens et Humains se limite à « Ta gu***, Toto ! » réplique favorite des dits Martiens. Je pense que ça aurait été très vite saoulant.

En effet, l'auteur a eu la bonne idée de centrer son roman sur la difficulté de vivre quand il y a toujours autour de vous quelqu'un pour dire la vérité ou, a minima, foutre la pagaille. Que faites vous si un martien perché sur votre épaule — ou votre tête — s'ingénie à expliquer que vous êtes en train de lui mentir ? Comment passer une lune de miel de rêve si un Martien vous accompagne dans la chambre nuptiale ? Comment chasser tranquillement quand les perturbateurs partent en courant vers vos proies pour les perturber ?

Mais quand quelques personnes s'attellent au problème, elles finissent par le résoudre...

Bref ! Un excellent roman de science-fiction bourré d'humour.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Mars 1964 : partout dans le monde c'est le même scénario, un milliard de petits bonhommes verts, ainsi décrits, envahissent soudainement la Terre : « … acariâtres, arrogants, atrabilaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux, hostiles, injurieux, impudents, irascibles, jacasseurs, korriganesques. Ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquistes, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la tâche de faire vaciller la raison de quiconque entrait en leur contact. » Nul ne peut échapper à leur présence nuisible ainsi qu'à leur propension à dévoiler les secrets et les mensonges de tout un chacun, et du fait des conséquences que cela va rapidement entraîner sur les sphères de l'activité humaine et la santé mentale des individus (en particulier celle du personnage principal, Luke Devereaux, qui se sent responsable de leur présence sur Terre), c'est bientôt toute la société qui s'effondre…! Publié dans les années cinquante, je m'attendais à un texte un peu daté, mais bien qu'il soit indiscutablement ancré dans l'époque où il a été écrit, il reste très actuel dans les thèmes qu'il aborde et un formidable reflet tant de nos sociétés de consommation que de l'individualisme lorsqu'il prévaut. Incitée à le lire dans le contexte d'un challenge de lecture, je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur pour ce roman au style franchement désopilant, et qui s'avère bien plus profond qu'il n'y parait de prime abord. Une belle surprise.
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Bon. Une supposition. Vous êtes chez vous, là, en train de vous laver les dents, ou les pieds, ou autre chose, (votre vie privée ne me regarde pas) ou alors vous ne vous lavez pas et vous faites n'importe quoi d'autre, de préférence le n'importe quoi que vous faites dans ce cas précis, voilà qu'on sonne à la porte : c'est un petit bonhomme vert qui vous apostrophe en ces termes avec une politesse, disons, euh, familière :
« Salut, Toto, c'est bien la Terre ici ?
Avouez que ça surprend. D'abord vous essayez de raisonner : « ça ne peut pas être à cause des quatre whiskies que je viens de boire, d'habitude le clignotant ne s'allume qu'au septième. le rail de coke, peut-être ? Non le vendeur m'a certifié que c'était de la bonne, brevetée SGDG. Bon ça doit être une hallucination. Je vais peut-être m'étendre un peu ». Mais même étendu, l'apparition est là, et elle y reste. Comme on n'est pas à Lourdes et que la « chose » ne ressemble aucunement (même de loin) à la Vierge Marie, il faut bien se rendre à l'évidence : Les Martiens ont débarqué !
Eh bien, c'est exactement ce qui est arrivé à Luke Devereaux. C'est un auteur de science-fiction (comme l'auteur de ce bouquin, le hasard fait bien les choses) à qui cette aventure arrive dans les termes-mêmes où je les ai énoncés.
Autant vous dire que c'est le début de la grande aventure ! Une aventure dont vous préfèreriez ne pas être le héros (ou l'héroïne, si vous êtes une dame ou une jeune fille). Parce que les Martiens dont il est question, c'est pas E.T., c'est pas non plus les extraterrestres de « Rencontres du troisième type ». Pensez, ç'aurait été le paradis ! Ceux-là, outre le fait qu'ils sont un milliard (anecdotique, mais quand même !), ils sont grandes gueules comme c'est pas possible, braillards, mal embouchés, aussi doués pour vous casser ces petites choses qu'on appelle des pieds que pour claironner à la Terre entière vos secrets les plus intimes, à croire que chez eux, la discrétion, le respect, la pudeur sont des défauts, peut-être même des gros mots !
La question, dont le caractère urgent et comminatoire n'échappe à personne, est :
« Bon sang de *** (***représentant tous les jurons possibles et imaginables que vous pourrez caser dans cet espace). COMMENT FAIT-ON POUR S'EN DEBARRASSER ? »
Pour le savoir, il faut lire ce livre complètement loufdingue. Fredric Brown est (avec Robert Sheckley) la caution la plus éminente pour la science-fiction humoristique. Sa spécialité, c'est plutôt les histoires courte, parfois très courtes, avec une chute aussi irrésistible qu'inattendue. Mais parfois il écrit des romans, alors là, je vous dis pas, (je parle comme mes garçons) que du bonheur : entre autres deux chefs-d'oeuvre : « L'Univers en folie » (1949) et ce roman-ci « Martiens, go home » (1955).
Pour ne pas mourir idiot, je vous dirais bien, lisez Camus ou Saint-Exupéry
Mais pour ne pas mourir triste, je vous dis sans hésitation lisez Fredric Brown (dans la famille Brown, il est bien plus drôle que son homonyme Dan !)
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Un petit chef d'oeuvre d'humour, à lire absolument pour tout amateur de SF et d'humour délirant. Fredric Brown était un bon artisan de l'écriture, capable d'écrire un peut tout, allant du policier à la SF, et en particulier auteur de nouvelles et textes très courts remarquables: tout vaut le coup d'être lu chez lui. Ici ce roman écrit dans les années 50 a bien pris quelques rides, mais son humour passe à travers les âges sans problèmes.
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Un chef d'oeuvre d'humour plus profond qu'il n'y parait. L'invasion des martiens est surtout l'occasion d'une critique au vitriol de nos faiblesses humaines, individuelles comme collectives. C'est très cruel mais tellement drôle! Je préfère très souvent le début des romans à leur fin mais ici la fin est d'une intelligence et d'un humour rare même si elle pourradéstabiliser certains. Nul besoin d'aimer la science-fiction pour apprécier ce court roman qui se lit d'une traite et avec grand plaisir.
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J'aime beaucoup l'humour de l'auteur. Voilà les martiens débarquent sur Terre et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont pénibles. pourquoi sont-ils là? Que veulent ils? Et surtout lorsqu'on est écrivain de science-fiction reste t'il des choses à écrire? le personnage principal va voir sa vie basculer par l'arrivée de ces martiens. Et pire sa raison en prend un coup, ou est-ce lui qui a raison? Dans tous les cas on s'amuse beaucoup!
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Premier roman de science-fiction qui m'a fait autant rire, il faut dire que l'auteur ne manque pas d'humour et de dérision. Les Martiens ici, mettent les humains dans tous leurs états puisqu'ils n'ont plus d'intimité et cela engendre donc une baisse de natalité.
En plus d'être cocasse cette histoire, il y a aussi un côté intéressant sur notre politique, notre économie et surtout sur la réaction de l'être humain face à une telle invasion.
Ce livre qui a été écrit en 1954 avant sa publication en France, n'a pas « mal vieilli » au contraire, il reste réaliste sur certains points.
Il a le mérite aussi d'interroger le lecteur sur notre imagination et le pouvoir de notre subconscient, d'ailleurs le post-scriptum de l'auteur que l'on trouve à la fin du livre nous mène à la réflexion ainsi, on peut déduire « ce que l'on veut » sur le dénouement.
Pour conclure, premier livre que je lis de cet auteur et certainement pas le dernier car j'ai adoré sa plume bien rythmée et son humour. Bref, un roman très distrayant avec lequel je ne me suis pas ennuyée… bien au contraire !
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Une invasion de martiens, petits être insupportables, arrogants et qui se mêlent de tout. Rien ne semble les atteindre, et aucune relation positive n'est possible avec ces êtres qui deviennent vite fatigants.
Comment les humains pourront ils s'en débarrasser ?
Un roman de SF très vieux, à l'humour caustique et décalé tel que Frédéric Brown sait le manier !
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Du grand Fredric Brown!
Et quand on pense que ce roman date de 1957!
Fredric Brown n'y va pas de main (ou de tentacule) morte...
C'est une palanquée de petits êtres verts qui déboulent d'un coup sur notre belle planète bleue. Et les petits bougres s'y entendent pour flanquer une pagaille aussi monstre qu'hilarante. Et nul n'est à l'abri des farces douteuses et des mauvaises surprises!
Une belle façon, par Luc Devereaux et martiens interposés, pour Fredric Brown de soulever gaiement et hardiment bien des questions que nous, terriens, nous posons encore!
S'il ne doit rester qu'un seul livre de SF sur votre table de nuit, gardez Martiens, go home qui vous tiendra en bonne humeur!
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