Vous commencez à le savoir si vous me lisez régulièrement, je suis une fan absolu des voyages dans le temps (souvenir marquant d'une lecture d'enfance, etc.), je n'ai donc pas hésité plus de quelques secondes lorsque l'éditeur m'a gentiment proposé de découvrir le roman
Timecrime. En effet, ce roman cumulait les bons points pour me plaire en mêlant l'anticipation sur fond de pandémies successives de covids, le voyage dans le temps, une enquête policière. Trop de thèmes pour un seul roman ? Franchement, pas pour moi, à la lecture, tout s'enchaîne bien et je me suis laissée transporter jusqu'à la fin. J'avoue avoir pourtant grimacé à cause de la présence de coquilles, voire même de petits mots manquants.
Lorsque nous découvrons notre héros Clément Mathieu, il reçoit des stagiaires au sein de l'Agence et leur présence permet à l'auteur, mine de rien, de nous familiariser avec les évolutions du monde entre 2022 et 2047, date du début de l'histoire, j'ai trouvé ce procédé très pratique pour éviter un long avant-propos ou de conséquentes notes de bas de page qui nuisent vite à la fluidité de la lecture.
Ensuite l'histoire débute vraiment et nous voilà confrontés au travail des contrôleurs de l'Agence : l'identification judiciaire "sur le vif" si l'on peu dire, ce n'est pas un métier que j'aurai choisi, je serai plutôt resté dans le département découvertes historiques... problème de sensibilité...
Je n'irai pas au-delà pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.
L'auteur nous décrit un monde futuriste qui me semble parfaitement plausible et il a suffisamment développé ses théories pour que je m'y retrouve. Sans échapper parfois à un raccourci narratif (moins joliment nommé grosse ficelle) mais je lui pardonne de bon coeur car dans l'ensemble j'ai passé un bon moment et si Clément Mathieu a d'autres histoires à me raconter, je le suivrai dans les couloirs du temps.
Merci