On peut pas être ce que d'autres veulent, ou alors pas longtemps.
Une femme avec un colt, c'est comme une poule sur un cheval
Stenson ne souriait pas. Elle se méfiait des gens de religion, et méprisait leur obéissance, mais elle savait leur pouvoir de nuisance, leurs certitudes portées en vérité. Elle savait qu’il ne fallait pas négliger ça : penser avoir raison et vouloir donner au monde la forme de ses convictions. Ces gens-là pouvaient être dangereux, et se mettre en danger tout autant. Stenson n’était pas une sainte, loin s’en faut, mais elle ne supportait pas non plus les lynchages ni la connerie de groupe.
« je ne tue pas pour le plaisir ni les homme ni les bêtes ».
j' ai choisie cette citation car elle représente bien le livre.
- je ne tue pas pour le plaisir, Garett ni les hommes ni les bêtes.
Si tu leur parles de moi, je te tire une balle dans la tête.
Nous y voilà. Ce n'est pas qu'elle ait tué, le pire. Ce n'est pas qu'elle ait vidé des coffres de banque. Que Stenson ait choisi de porter un pantalon, une chemise, et de vivre une vie d'homme, ça, personne ne lui pardonne.
Ce qui me fait marrer, c'est qu'Ab semble s'émouvoir de mes raclées alors qu'elle est capable de buter des types sans sourciller.
De leurs corps immobiles s'échappe une violence inouïe. Jambes écartées, talons plantés dans le sol, épaules rigides, seuls leurs coudes bougent imperceptiblement pour s'écarter de leurs torses. Leur lenteur me déchire. Leurs yeux ne se quittent pas, comme des amants au réveil ou des bêtes prêtes à mordre. Tous leurs muscles sont tendus vers le mouvement imminent, sortir son colt et tirer avant l'autre. Juste et bien.
Désappartenir, Garett, c'est ça, la vraie bataille !