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3,74

sur 2291 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A l'heure où je prends la plume (enfin la souris), Michel Bussi est déjà en tête des ventes depuis plusieurs semaines (en fait, dès la sortie du livre) et certainement en train d'écrire les deux romans suivants. Il se moque probablement de mon avis et du petit conseil que j'ai à lui donner... celui de faire un bon break, de mettre un peu plus de temps entre deux romans afin de peut-être espérer retrouver l'inspiration, la vraie. Produire un roman par an c'est déjà un rythme de dingue (voir ce que cela produit sur Amélie Nothomb...) mais en plus avec ce qui est sa marque de fabrique, le twist déstabilisant, c'est une gageure de penser qu'on peut faire mouche à tous les coups. Je ne suis pas de ceux qui se pincent le nez quand on prononce son nom. J'ai quand même pris un gros pied avec Nymphéas noirs, je ne l'oublie pas. Mais je me méfie de la récurrence et de ce rythme de dingue. du coup, je ne les lis pas tous. J'avais été très agréablement surprise par On la trouvait plutôt jolie, l'an dernier, plus ambitieux sur le fond et hyper efficace dans la forme. Honnêtement je n'avais pas l'intention de lire celui-ci. Mais on me l'a gentiment offert lors d'une sympathique soirée de lancement en présence de l'auteur (très sympa lui aussi), alors...

Alors, je l'ai trouvé tarte. Mais vraiment tarte. Au début j'ai pensé que l'auteur s'amusait de façon parodique à se glisser dans un genre de littérature qui flirte avec la collection Harlequin. Après tout, le cliché de l'hôtesse de l'air un peu naïve qui tombe raide dingue amoureuse d'un apprenti musicien alors qu'il chatouille les cordes de sa guitare dans le hall de l'aéroport, ça pouvait être amusant de jouer avec. Mais ce n'est pas un jeu. C'est l'histoire et on en prend pour 480 pages. Parce que forcément, quand on connait Bussi on se dit qu'à un moment ça va basculer et que, même si c'est à la page 400 on sera amplement récompensé de s'être accroché à suivre cette histoire d'amour sans consistance. Pas de chance, ça s'aggrave. Il n'y a pas vraiment de twist, et la révélation finale est tellement abracadabrante que je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler. J'ai bien compris ce qu'il essayait de faire avec son parallèle temporel et son lot de coïncidences et oui, ça m'a bien intriguée quelques secondes. Mais l'histoire et les personnages manquent tellement de fond qu'il m'a été impossible de me laisser faire. Quelle différence avec par exemple Maman a tort où la psychologie des personnages et la mécanique de la mémoire étaient tellement fouillés que ça devenait captivant. Là, on a juste envie de coller une claque à Nathy pour la réveiller et puis passer à autre chose.

Donc, j'aurais mieux fait de suivre mon instinct et de faire l'impasse. D'ailleurs, c'est ce que je vais faire pendant un moment, le temps que monsieur se régénère. C'est vrai qu'il a quand même produit son meilleur en début de carrière (Nymphéas noirs, donc) ce qui n'est pas simple, mais il a sorti des choses tout à fait honorables depuis. Puisqu'il aime bien le dire en chansons (mais là quand même, le pauvre Bashung n'a pas hérité du meilleur), pour l'instant, sur l'air de "Capri"... Bussi... c'est fini...
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Il ne me serait jamais venu à l'idée de lire un Bussi si une amie ne m'avait pas prêtè celui-ci.
Un cadeau que ses enfants lui ont offert pour son anniversaire et qu'elle m'a gentiment proposé de lire.
Dans ma tête, Michel Bussi rimait (et rime toujours) avec Musso et Levy mais, n'ayant jamais rien lu de lui, il fallait que j'en aie le coeur net et que je me forge ma propre opinion.
Et bien, ce n'est pas ce dernier roman qui me fera changer d'avis.
J'ai dû rëver trop fort ne m'a pas convaincue.
Le seul élément de l'histoire qui m'ait séduite est la profession de Nathy...J'avais en effet rêvé, dans une autre vie, de devenir hôtesse de l'air... Une hôtesse de l'air qui se respecte, pas une épouse comblée qui se laisse séduire par un passager dont elle ignore pratiquement tout et après lequel elle court, parcourant des kilomètres sans presqu'aucun remord.
Quand, en plus, le destin s'amuse vingt ans plus tard, à lui faire revivre les mêmes évènements, à coup de coïncidences étranges, ma curiosité bien que piquée, se trouve déconfite par l'invraissemblance de l'intrigue.
Je n'ai pas été touchée par le personnage de Nathalie, ni par son histoire d'amour avec Ylian, le musicien incompris.
J''ai trouvé Olivier, le mari trompé, bien trop conciliant pour coller à la réalité.
Le parrallèle temporel m'a semblé long, ennuyeux et ardu jusqu'à ce que je comprenne où l'auteur voulait en venir.
Et même là...plouf ! Très déćue par la fin...
La plume de Bussi, que je ne connaissais pas, est agréable et sait se montrer poétique mais, selon moi, reste moyenne.
J'ai par contre vraiment beaucoup aimé la pudeur et la délicatesse avec laquelle les scènes d'amour sont mises en musique. Si tous les auteurs pouvaient avoir cette intelligence...
Alors, un autre Bussi ?...
Beaucoup semblent unanimes pour Nymphéas noirs..
Le sujet me tente vraiment beaucoup: Giverny, Monet, la peinture.
Si je lis un autre Bussi, ce sera plus que sûrement celui-là en espérant y trouver des émotions plus authentiques.
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Je vais la faire courte : c'est un roman qui m'a été offert de bon coeur et que j'ai essayé de lire de bon coeur, mais... Michel Bussi et moi ne sommes pas faits pour nous entendre.

Nathalie, hôtesse de l'air de 53 ans, a l'impression de revivre un épisode de sa vie survenu vingt ans auparavant, lorsqu'elle a rencontré un musicien prometteur. S'en est suivie une histoire d'amour autour du monde, et dont les fragments ressurgissent dans un présent qui colle au passé de façon troublante ; Nathalie devient-elle folle, ou est-elle victime d'une sombre machination ?
Michel Bussi mélange amour et mystère, et je comprends que ce cocktail attire un lectorat avide de sensations, de frissons et d'évasion. Mais je suis restée sur le tarmac. L'intrigue ne m'a pas emportée, je suis restée honteusement insensible à l'histoire d'amour et l'érotisme gentillet m'a agacée, je ne me suis pas attachée aux personnages (et surtout pas à Nathalie, la narratrice), les rebondissements m'ont semblé tous plus invraisemblables les uns que les autres, mais... mais malgré tout, j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire -même si j'ai encore été déçue par ses incohérences.
En fait, outre le suspense bien entretenu, ce que j'ai vraiment apprécié dans ce livre, c'est la dernière page nous informant que Michel Bussi reverse au Secours Populaire 10% de ses droits d'auteur sur les ventes de ce roman ; alors là, j'admire ! Et j'admire aussi sa volonté de faire rêver ses lecteurs et de leur procurer du plaisir avec des histoires abracadabrantesques mais quand même travaillées, là où d'autres auteurs ressassent leurs névroses dans des autofictions bien plus ennuyeuses à lire.

Alors même si je n'appartiens pas à son lectorat, je conserverai précieusement ce roman offert de bon coeur ; finalement, un livre peut susciter des émotions autrement qu'à travers ses pages. Et Michel Bussi a réussi à me rendre heureuse, moi aussi !
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Mais qu'est ce que tu as fait Michel, je me permets de te tutoyer et de t'appeler par ton prénom, parce que là, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ta tête pour écrire un tel livre, ce n'est pas ton style et surtout pas de ton niveau, tu nous as habitué à beaucoup mieux.
Je suis une très grande adepte des livres qui ont une intrigue qui se passent entre deux époques, j'adore avoir des chapitres qui racontent une vieille histoire en alternance avec des chapitres qui racontent la vie actuelle, mais là quel ennui, les chapitres ont deux périodes (1999 et 2016) mais pour pratiquement raconter la même histoire, aucune intrigue entre les deux.
Nous suivons Nathalie, hôtesse de l'air chez Air France, qui va découvrir son planning du mois à venir et s'apercevoir qu'il est similaire à celui de 1999, année pendant laquelle elle a vécu une histoire passionnelle avec un homme rencontré à l'aéroport, c'est elle qui raconte l'histoire, mais trop de coïncidences gâchent l'effet surprise, la répétition des scènes fatiguent, le manque d'intrigue ennuie, bref, aucun plaisir de lecture avec ce livre, qui heureusement se lit très bien, et la fin, même pas besoin d'en parler tellement elle s'avère ridicule.
Vous me direz pourquoi deux étoiles et pas une seule dans ces cas là, tout simplement parce que c'est Michel Bussi, auteur que j'apprécie et que j'ai toujours considérait comme un valeur sûre, je lis toujours ses livres en toute confiance.
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Ce soir à table, petite habitude que mes enfants aiment bien quand je termine un livre qu'ils ne liront pas, je leur raconte l'histoire... C'est souvent pour moi l'occasion de m'amuser en boostant le récit en accentuant mes émotions de lectrice. Et là, oh mince, me voilà en train de dégommer l'intrigue à mon sens peu réaliste ni même cohérente et d'engueuler les personnages principaux que je trouve en dessous de tout... Bref, les enfants et mon mari se marrent et je me rends compte qu'au final, ma lecture d'un auteur que j'avais beaucoup aimé dans « Un avion sans elle » se résume à un gros flop ! J'avais prévu d'être conciliante et objective dans mon compte-rendu mais je crains de ne pas l'être pour un sou ! J'ai pris l'avion avec Nathie, la cinquantaine, hôtesse de l'air qui voit s'accumuler un nombre croissant de coïncidences la renvoyant à une période douloureuse de sa vie, 20 ans auparavant. Se sentant manipulée et souffrant encore de cet épisode, Nathie cherche à savoir qui est à l'origine de toutes ces mises en scène. Nous jonglons entre le passé où l'histoire d'amour de Nathie s'épanouit et le présent où elle remonte la piste des indices la menant à devoir faire face à son passé et aux fantômes qui y sont associés. Pour mon goût, l'histoire d'amour un peu tartignole prend trop de place et les personnages principaux manquent d'épaisseur. Un méchant pas assez méchant, un « héros » gringalet aux exigences démesurées, une héroïne égoïste et allumeuse qui m'a tapé sur les nerfs avec ses airs de sainte nitouche. A lire un Michel Bussi, je vous conseille d'en prendre un autre !
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Decevant
Ce n est plus du bussi c est du musso voire du levy.
On est loin de nymphea noir...tres loin de n oubliez jamais
Deja l avant dernier m avait decu mais la.....c est fini bussi pour moi.plus d achat ...
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Même sur la plage, ce n'est pas possible autant d'invraisemblance. Elle est hôtesse de l'air, mariée, une petite fille. Elle rencontre un musicien, il s'aiment mais la raison les font se quitter. 20 ans après, séries de circonstances identiques font que notre hôtesse repense à leur amour et là, on tombe dans le rocambolesque total, avec un grand méchant, un naïf, une belle ado, des sauveurs et tout finit par une chanson. Bref, même en sautant des pages, ce n'est pas possible. Un amour que je n'ai absolument pas senti, et quant au dernier rebondissement... Dommage, j'avais aimé "on la trouvait plutôt jolie".
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C'est le premier livre que je lis de Michel Bussi, car il m'a été prêté par une amie, je l'ai donc lu jusqu'au bout mais je n'aurais pas choisi ce roman, c'est sûr.
C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai entamé la lecture, et au début j'ai été assez intriguée, et même happée par le suspense que Michel Bussi sait créer. le problème, c'est que les mêmes techniques de suspense, de mise en appétit, les rebondissements se répètent de chapitres en chapitres, sans vraiment nous mettre sur une voie. du suspense pour du suspense, c'est lassant à la fin. Il faut dire aussi que l'histoire (ou les histoires), se déroulent sur deux périodes, en 1999 et en 2019. Et ça change à chaque chapitre. On a donc souvent l'impression de lire deux histoires, et c'est assez énervant de les lire comme ça en parallèle, tant le lien entre les deux est ténu.
Il se trouve donc que, finalement, une intrigue qui aurait pu être crédible se révèle totalement farfelue quand elle se reproduit des dizaines de fois, que l'histoire d'amour absolue et unique nous ramène dans un roman de gare, et que les nombreux rebondissements p ont tendance à perdre complètement le lecteur.
Je suis curieuse de savoir en quoi les nymphéas noirs de Michel Bussi était un chef d'oeuvre, et si vous, mes amis de babelio, me conseillez de le lire ?
Moi, je ne vous conseille pas celui-là.
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Déçue! Très déçue. Pourtant je suis une lectrice de la première heure. J'ai adoré Omaha Beach, sang famillemourir sur seinele temps est assassin et, au top les nymphéas noirs. Mais là je n'y retrouve pas ce que j'aime chez Michel Bussi. Excepté le sens du suspens et de l'intrigue (et moins réussi j'ai vu venir une partie de la chute alors que d'habitude il m'embarque). Il manque la finesse, les personnages manquent cruellement de véracité. Frôlant (ou atteignant) la caricature. Ils manquent de contrastes. Je ne m'y attaché pas. Je ne crois pas non plus en l'histoire d'amour. Des pressions d'une maison d'édition à publier vite ? J'espère seulement que ce sera un roman" isolé". Tout le monde a le droit à l'erreur.
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Ce qui m'inquiète avec ce nouveau roman de Bussi c'est que je ne peux m'empêcher de comparer avec l'écriture d'un Musso ou Lévy et dans ma bouche ce n'est clairement pas un compliment.
Plus de sentiments, moins de recherche littéraire, le contenu s'appauvrit.
Attention je n'ai rien contre les romans « d'amour » mais changer de style et s'adonner à des histoires plus légères, c'est dangereux. J'avais déjà eu ce début d'impression avec « on la trouvait plutôt jolie » mais j'avais laissé couler. Nous sommes quand même bien loin de « gravé dans le sable » ou « un avion sans elle ». A vouloir sortir un livre par an, Bussi ne ferait-il pas mieux de prendre une pause et un peu de recul afin de retrouver sa plume d'antan ?
Sentiments divers lors de la lecture « Bah c'est quand même pas si mal que ça. Il y a de l'intrigue, j'ai envie de connaître la suite... » Jusqu'à quelques pages avant la fin où on découvre le dénouement de l'affaire.... mais c'est quoi ce binz ? Vraiment ? Et le côté plausible on en parle ? Apparement pas ! Il fallait une fin et à force de semer des intrigues à droite et à gauche, on a du mal à tout rassembler apparement donc plouf plouf une fin invraisemblable qui ravira peut être les fans absolus mais sûrement pas ceux de la première heure...
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