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4,19

sur 7811 notes
Giverny et son peintre de renom Claude Monet….

J'habite à une heure de ce petit village dont la Fondation appartient au patrimoine du Département de l'Eure.

J'ai visité les Jardins de Monet et sa maison l'année passée, j'y ai découvert ses nombreuses variétés de fleurs, ses incontournables nénuphars, tous ces reflets dans l'eau comme des tableaux vivants offerts aux yeux des visiteurs.

J'étais dans mon thème…. J'ai adoré, je suis repartie brassée par le souvenir de tous ces allées colorées et parfumées.

« la terrasse du restaurant l'Esquisse Normande, dans un écrin de valérianes, de campanules et de pivoines offre une jolie vue sur le village de Giverny. Lorsque la nuit tombe, les réverbères positionnés avec harmonie entre les plantes fleuries renforcent encore l'effet d'oasis impressionniste »

Bussi nous offre ici une intrigue qui embarque le lecteur dans de nombreuses interrogations et hypothèses durant tout le livre.

Trois femmes, trois destins, et un premier cadavre, voilà ce que nous sert cet auteur dans Nymphéas noirs. Il nous emmène dans un tableau impressionnant avec de nombreux personnages.

Passé et présent se conjuguent dans un étrange mélange : il y a des secrets bien enfouis et l'instant présent qui semble être là et emmêlent les pinceaux du lecteur….

L'enquête piétine dans tous les sens et le lecteur a bien des difficultés à trouver une piste.

Bussi a réussi un tour de force avec un dénouement inattendu et romantique….
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Je vais faire vite: il y a déjà tant de critiques, sûrement excellentes puisqu'elles m'ont donné envie de lire Michel Bussi, un auteur de best-seller que je ne connaissais pas -je vis parfois sur une autre planète...

Eh bien bilan mitigé:j'ai été passionnée par tout ce qui concernait la peinture de Monet,sa vie, ses techniques, ses "séries" tous chevalets en bataille, les archives le concernant, les vols, les toiles retrouvées ou perdues, la folie trente ans durant des nymphéas, jusqu'à obsession et l'abstraction, touchée de retrouver dans le récit le souvenir macabre d'une toile de sa femme sur son lit de mort, qui m'avait frappée lors de l'exposition Monet au Grand Palais... Ravie aussi du style de Michel Bussi: expressionniste à souhait, plein de tendres couleurs et de lumière papillonnante..comme les battements de cils de la belle Stéphanie sur ses yeux lilas.Une écriture "artiste", vraiment

Mais l'intrigue, elle, m'a parue tirée par les cheveux, usant d'un "truc" -que je ne dévoilerai pas- et que le chien Neptune soudain dévoile, au détour du récit, mais qui m'a fait l'effet d'une entourloupe , d'un vilain tour joué au lecteur, plus que d'une habileté structurelle!

J'ajouterai que l'amour entre le beau Laurenç et la belle Stéphanie m'a assez constamment agacée, tant il relève du cliché et de la tautologie...

En somme, la peinture a gagné et le polar a perdu. On aurait pu imaginer un duo plus accordé...Dommage!
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Petit commentaire pas indispensable car tout a été dit déjà!
Depuis le temps que j'entendais parler de cet ouvrage , mon amie de la médiathéque me l'a fait découvrir en même temps que son auteur !
Intrigue remarquable, lieux enchanteurs, personnages en jeu de miroirs, brouillage de pistes, multiplication d'indices, trois femmes , des meurtres dans le village des jardins de Claude Monet.
Nous sommes tenus en haleine et la fin surprenante où tout s'éclaire est particulièrement réussie .
Chapeau l'artiste, pour moi qui suis novice dans ce genre de littérature !
Monsieur l'auteur vous nous menez par le bout du nez jusqu'à la dernière page .
Superbe , un vrai plaisir de lecture à l'aide d'une écriture simple mais de qualité ......
Je ne le conseille pas car beaucoup ont lu cette oeuvre , je suis peut - être l'une des dernières ........
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D'abord les jardins de Giverny, le musée des impressionnistes à Rouen et celui de Vernon agrémentent cette balade.
On flâne ensuite avec les points de vue de plusieurs personnages féminins présentés dans le prologue.
L'enquête progresse lentement dans ce cadre fleuri; pourtant, la mort rôde buccoliquement.
Le récit est agréable, léger et l'histoire d'amour nous fait oublier le drame qui couve ou couvait (spécial clin d'oeil pour ceux qui l'ont lu)
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Dans le village de Giverny, le fief de Monet, une vieille femme à la langue bien pendue découvre un médecin amateur d'impressionnisme et de belles femmes mort. C'est l'anticonformiste inspecteur Laurenç qui va prendre en charge cette enquête, et poursuivre de ses assiduités la belle institutrice du village, courtisée par le mort, et son mari, un homme particulièrement jaloux. L'adjoint de Laurenç, lui, dont la femme attend le premier enfant, pencherait plutôt pour une piste liée à l'art, l'ancien médecin étant notoirement connu pour vouloir s'approprier l'un des fameux Nymphéas de la célébrité du village. Quant à Fanette, fillette de 11 ans plutôt douée pour la peinture, elle met toute son énergie à réaliser une toile pour le concourt de la fondation Rockefeller.
La vieille femme, elle, se rend à l'hôpital, au chevet de son mari, et débranche les perfusions qui le maintiennent en vie, avant d'aller causer avec la veuve du médecin. Cette dernière passe un énigmatique coup de fil à un policier à la retraite, relatif à la mort d'un jeune garçon, des années auparavant.
Ça y est : " Rien n'est laissé au hasard dans cette affaire, bien au contraire. Chaque élément est à sa place, exactement, au juste moment. Chaque pièce de cet engrenage criminel a été savamment disposée et croyez-moi, je peux vous le jurer sur la tombe de mon mari, rien ne pourra l'arrêter."

La première chose que j'ai envie de dire à propos de ces Nymphéas noir, c'est : lisez-le !
Nymphéas noirs, dans sa construction, est une sorte d'ovni venu d'on ne sait où et qui bousculera, à moment donné, tout ce que vous avez toujours su sur les romans policiers et sur le déroulement d'une histoire ; cette "expérience", en elle-même, vaut bien une lecture.
Mais Nymphéas noirs, c'est également l'occasion d'en apprendre plus sur Monet et l'impressionnisme (il faut dire que je n'y connaissais rien…), sur le petit village de Giverny, son étang et son moulin, et sur le monde de l'art en général. C'est aussi un roman policier avec une belle intrigue, avec des personnages au caractère bien trempé et hauts en couleur, et pour une fois, ce n'est pas l'enquêteur qui détient les clés de l'intrigue, mais une vieille femme "transparente", tant elle fait partie du paysage, qui ballade tout le monde. C'est aussi une belle histoire d'amour. Enfin, l'écriture de M. Bussy est fluide et agréable, et s'accorde à merveille à cette histoire d'huis-clos dans un petit village français.
Alors bien sûr, pendant la lecture, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, notamment autour de l'histoire d'amour de Laurenç et Stéphanie, et j'ai trouvé assez frustrant qu'un personnage connaissant le pourquoi du comment me mène en bateau mais… la lecture en vaut largement la chandelle !!
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On est invité à admirer un tableau...qui est dans le tableau...qui est dans le tableau...
Je n'en dis pas plus, c'est peut être déjà trop...

Un meurtre à Giverny, et la machine judiciaire s'organise avec un improbable et sympathique duo de policiers, pour une enquête qui se concentre sur le village et ses habitants: école et enfants, galeristes, notables, agriculteurs et petits vieux décatis. Et au coeur de l'intrigue, trois femmes: "une vieille méchante, une institutrice menteuse et une fillette égoïste".

Le petit bourg impressionniste prend vie et réalité avec une précision photographique, ironie comprise, face à l'afflux touristique actuel. L'ombre et l'oeuvre de Monet sont en filigrane, la destinée artistique majeure de cette jolie campagne en bord de Seine donne toute sa saveur au récit, et se prête aisément à ce huit-clos fort bien troussé.

Par un montage narratif original, entre onirisme et réalisme, Michel Bussy brouille très bien les pistes. Il manipule et balade joliment son lecteur et quand celui-ci entrevoit l'énigme, il reste accroché par l'intelligence de l'ossature romanesque, par les petits indices évidents "a posteriori". Quelques longueurs néanmoins dans le milieu du livre mais l'auteur sait nous rattraper au bon moment.

Un policier subtil, d'une grande cohérence, au final élégant, que j'ai lu avec plaisir.

Attention à votre prochaine escapade à Giverny!
Il se peut que le fantôme de Monet apparaisse derrière le petit pont japonais...

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Les romans de Bussi (et autres auteurs du même type) attirent les foules.
Et généralement je les fuis.
Tout comme le village de Giverny...et plus particulièrement la maison de Monet. Faire trois heures de queue sous le soleil tapant à l'heure du déjeuner pour visiter une simple maison décorée de quelques estampes japonaises sans jamais pouvoir s'émerveiller devant un vrai tableau de maître, ça relève un peu du masochisme. La chambre aux murs blancs, la salle à manger jaune, la cuisine bleue – C'est bien tu connais tes couleurs, mon chéri-, c'est plutôt sympathique mais non, ça ne mérite pas ce défilé incessant de japonais, d'américains, de groupes scolaires, de clubs du troisième âge...

Ceci dit, quand on lit l'entrée en matière et alléchante du site officiel, ça donne envie :
« En entrant dans la maison de Monet, le visiteur doit imaginer la maison résonnant des cavalcades des huit enfants, des allées et venues de Claude Monet entre son atelier et le jardin, l'atmosphère qui régnait dans la cuisine dès le matin quand les légumes arrivaient tout frais du potager, les retours de marché, les arrivées des amis venus de Paris… »
Oui..c'est vrai..mais tout de même, ces gens autour de vous, leurs commentaires pénibles, les gosses qui piaillent ou encore le regard courroucé de la vigie à chaque fois que vous tentez un geste vers un objet, ne serait-ce que pour le frôler, le caresser...ça limite drôlement l'imagination !
Bon d'accord pour la maison, mais les jardins alors ??
C'est pire !
Si t'as le malheur de rester en admiration devant un parterre de capucines ou en pâmoison le nez collé aux rosiers qui embaument, tu peux être sûr que ça dérange l'avancée des autres personnes qui piétinent derrière toi et qui aimeraient bien ne pas rester coincés devant un massif de buis inintéressant. En plus, ils sont pressés de s'agglutiner sur le pont japonais alors...

C'est ça Giverny ??

Euh...Joker !

C'est comme les romans de Bussi. Tout le monde se précipite pour les lire. Pas autant que Lévy, Musso, Pancol ou Gavalda mais tout de même !
Je ne vais pas refaire ici le procès des écrivains populaires mais vous avez compris où je veux en venir.

Bon et alors ? « Nympheas noirs » dans tout ça ??

Eh bien voilà...je vais vous l'avouer maintenant. Malgré tout ce que j'ai dit plus haut sur la Maison Claude Monet, c'est toujours un plaisir pour moi d'y retourner. le charme du lieu, les lumières, les parfums, la simplicité me permettent de faire abstraction de tout le reste...
Et là vous me voyez venir avec mes gros sabots.
« Nympheas noirs », contre toute attente, m'a charmée, m'a flouée, s'est jouée de moi et m'a conquise ! ( Quel filou, ce Bussi!!)
Voilà, c'est malin, maintenant, j'ai envie de retourner à Giverny mais,il est fort possible que je fasse un détour par l'Orangerie ou encore le musée Marmottan, voire le musée de Vernon, bien avant tout de même !
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Bon et bien voilà, je viens de terminer Nymphéas Noirs et je me dois d'émettre une critique... Me voilà bien embêtée !
Ai-je aimé ou pas ? Toute la question est là...
Je ne connaissais pas cet auteur et 2 amies me l'ont conseillé.
Essayons d'être constructive :
1- L'histoire : complexe. J'ai lu ce roman au ralenti. Entre 2 pauses lecture, j'avoue ne pas avoir pensé à l'intrigue comme cela m'arrive lorsque je suis pressée de reprendre le cours de l'histoire... En tant que lecteur, on se retrouve au même point que les policiers, complètement perdu. On ne comprend rien : pourquoi, qui, comment ?
2- Tout au long du livre, j'ai eu l'impression de "lire" un tableau de Monet. Et cela est très agréable. Les descriptions sont pleines de couleurs, de mouvements peints... A ce niveau, chapeau à M. Bussi. D'ailleurs, je vais ressortir de ma bibliothèque un livre sur Claude Monet car ce livre m'a donné envie de me plonger un peu plus dans les oeuvres du peintre. L'auteur donne envie de visiter Giverny et les environs et de se plonger dans l'ambiance normande des impressionnistes.
3- La fin : inattendue, c'est vrai... Je n'imaginais pas du tout une telle fin. Bravo pour la surprise.
Sur le coup, en tournant la dernière pas, je me suis surprise à penser : tout cette lecture pour ça !?? Mais après tout, oui, ça valait le coup.
Idéalement, une relecture du livre serait presque nécessaire pour redécouvrir l'histoire en connaissant la fin... Peut être un jour, je m'y replongerai, mais pas tout de suite...
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Emballée par Un avion sans elle, qui fut aussi l'occasion de découvrir l'auteur, Nymphéas noirs, polar aux multiples prix était un choix logique. Avec finalement une pointe de déception. Il faut vraiment arriver au terme du roman pour apprécier l'astuce (que je ne révélerai pas, bien entendu ) de construction qui fait toute l'originalité du roman.

Les points positifs :
l'exploration de l'univers du peintre des nymphéas,,
la découverte livresque de Giverny, qui, au fil de ces pages , a un côté Clochermerle du pinceau,
une intrigue savamment conduite avec un suspens intéressant.

Les points négatifs :
une tendance copié-collé pour les commentaires concernant la vie et les oeuvres de Monet, qui ont du mal à se fondre dans le propos.
des redites qui alourdissent le texte et donnent envie de parcourir les pages en diagonale, tout en étant conscient du risque de passer à côté de quelque chose.

Les personnages manquent un peu de nuances (mais c'était déjà le cas dans Un avion sans elle), ce qui n'est pas rédhibitoire.Toute l'intrigue reposent sur eux et ont une propension à vous embarquer sur des fausses pistes, au sein d'un labyrinthe diabolique.

Exploration à poursuivre, pour cet auteur qui attire à présent le chaland dès que paraît un nouvel opus signé de son nom

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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"Trois femmes vivaient dans un village.
La première était méchante, la deuxième était menteuse , la troisième était égoïste.
Leur village portait un joli nom de jardin Giverny" Ainsi commence le livre.

Dans ce village, on retrouve un homme mort dans le ru de l'Epte, le crane défoncé.

L'inspecteur Laurenç Sérenac s'occupera de cette affaire aidé par l'inspecteur Bénavides.
L'enquête mènera Sérenac dans la petite école de Giverny où il tombera amoureux de Stéphanie l'institutrice.

Ce livre est génial pour son intrigue qui se passe de 1936.1937 à 2010 et nous balade par petites touches à travers Giverny et Vernon et lorsque les dernières sont posées, c'est l'apothéose!! Il mérite largement ses cinq étoiles!

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