Ce petit livre illustré présente aux jeunes une famille antillaise dans les années 1960-1980, avec son mode de vie. Féfé, le petit garçon est le héros de l'histoire.
C'est un petit village de pêcheurs, avec cases créoles en bois et tôle sur terre battue ; les femmes portent des bassines de linge sur la tête ; son père présente à Féfé le coutelas ( « sabre à cannes » à La Réunion ) pour couper le coco ou la canne à sucre ;
Des fruits à pain et des mangues ;
Vente de poisson sur la plage ;
Un cyclone qui détruit pas mal de choses ;
Un « causement » créole ;
J'ai connu tout cela aussi à La Réunion, où j'ai passé la moitié de ma vie ! (Amoin l'été métro, puis zorey, puis zoréol, puis yab les hauts, yab chouchou ( christophine )… mais je suis revenu dans ma région.
Cependant, la vie a changé depuis 1980.
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Quand j'ai emmené deux athlètes réunionnais aux championnats de France d'athlétisme, ils ont essayé de parler en créole avec ceux des Antilles ; ce fut impossible ! Ils ont été obligés d'échanger en français 😊
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- Mam' Anaïs, ba moin la morue bien épaisse, an quart saindoux, an live du riz, an chopine de rhum et an pain massif.
NDL :
( en réunionnais :
- Mam' Anaïs, da moin la morue épaisse même, an quart saindoux, an live do riz, an bouteille lo rhum, ek an gros pain.)
- Pi temps à là, moi pas qu'à pêcher.
NDL, en créole réunionnais :
Comment temps lé là, amoins mi gagne pas pêcher.
- Ou qu'a veni veiller avec nous.
( NDL : en réunionnais :
- Ou sa dormi'somm nous'zot, si ou vé )