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3,82

sur 1262 notes
Livre assez bien si on aime les histoires à dormir debout. Malgré cela ce livre a un sens caché dénonçant que chacun à une part mauvaise et une part bonne en lui.
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je viens de découvrir cet opus, recommandé par Daniel PENNAC et qui m'a fait découvrir un écrivain-conteur qui à partir d'un personnage victime de la guerre nous embarque dans une histoire où se mêle le bien, le mal enfin tout qui fait un être humain. Lu d'une traite et qui nous apporte des instants forts sur la vie et les comportements des individus. A lire.
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Deux yeux, deux bras, deux jambes, le bien et le mal, deux moitiés d'un tout qui font de l'être humain ce qu'il est. Séparez nous en deux et vous obtiendrez probablement ce qu'il est advenu de Médard de Terralba.
Dualité est sans conteste le maître mot de ce vicomte pourfendu.
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Italo Calvino a son Dr Jekyll & Mr Hyde. C'est le Vicomte de Terralba, rentré de la guerre coupé en deux par un boulet de canon. Mais il semble que seule sa "mauvaise" moitié soit revenue.
La "bonne" moitié ne tarde pas à réapparaître également.
On ne va pas assez au fond du sujet, le texte étant très court. C'est dommage car Calvino est un auteur admirable.
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Un autre auteur je j'aime tout particulièrement, il est italien c'est Italo Calvino (1923-1985), un écrivain génial trop tôt disparu mais qui laisse derrière lui une oeuvre d'une rare poésie. Roland-Barthes disait "Dans l'art de Italo-Calvino et dans ce qui transparaît de l'homme en ce qu'il écrit, il y a (employons le mot ancien, c'est un mot du dix-huitième siècle) une sensibilité. On pourrait dire aussi une humanité, je dirais presque une bonté, si le mot n'était pas trop lourd à porter : c'est-à-dire qu'il y a, à tout instant, dans les notations, une ironie qui n'est jamais blessante, jamais agressive, une distance, un sourire, une sympathie." Il y a de cela en effet, les romans d'Italo Calvino dont je vais vous parler sonnent comme des contes philosophiques à l'image de ceux de l'époque des Lumières. Il y a toujours chez Italo-Calvino cette profondeur, cette réflexion derrière l'apparente simplicité de ses histoires. Son écriture est sublime, ses univers improbables, décalé, l'humour omniprésent. Il nous fait réfléchir à la manière des penseurs des XVIIème et XVIIIème siècles dans sa sublime trilogie "Nos ancêtres", allégorie de la condition de l'homme, réflexion sur l'existence, nos tiraillements, notre éternelle imperfection ...
Le premier de ses romans, "le Vicomte pourfendu paru en 1952 est un apologue (un discours allégorique qui nous amènent à nous interroger). Un chevalier est coupé en deux par un boulet de canon lors d'une bataille contre les Turcs. Les deux moitiés de cet homme, du nom de Médard de Terralba, continuent de vivre chacune de leur côté, l'une prônant et faisant le bien, l'autre semant la terreur et détruisant tout derrière elle. Calvino montre que l'absolu dans la malfaisance tout comme dans la bonté est impossible et dangereux, l'homme doit accepter son imperfection sous peine de céder aux sirènes du fanatisme. Ce livre est un chef d'oeuvre d'humour.
Lien : https://thedude524.com/2008/..
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Un conte philosophique des plus farfelus comme Italo Calvino sait les faire. Très amusant. Et au milieu des situations loufoques, quelques vrais sujets de réflexion.
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Un livre que j'ai lu au collège, et que j'ai relu par la suite avec plaisir! Une histoire surprenante et plaisante pour l'historienne qui sommeille en moi ;)
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Au cours d'une bataille contre les Turcs, Médard de Terralba, chevalier génois, est coupé en deux par un boulet de canon.

Ses deux moitiés continuent de vivre séparément, fane faisant le bien, l'autre mutilant tout sur son passage.

Ce conte est pétri d'humour et de cynisme.

Le monde imaginaire de Calvino où des doigts coupés indiquent la route à suivre, où les lépreux vivent heureux a pourtant toutes les couleurs du réel

Et le Vicomte pourfendu prouve avec brio que la vertu comme la perversité absolues sont également inhumaines.

Calvino a toujours été attiré par la littérature populaire, l'univers de la fable, en particulier.

Dans le Vicomte pourfendu, il exploite la veine fantastique : le cadre est celui de la fable tandis que la narration se fait sur deux niveaux : le plus immédiatement perceptible, le récit fabuleux, mais aussi le niveau allégorique et symbolique qui est très riche (il développe notamment les thèmes du contraste entre réalité et illusion, idéologie et éthique, etc.).

Mais la morale du roman est d'abord une invitation à la nuance, puisqu'il apparaît que la vérité absolue est une chimère.

Les deux autres romans de la trilogie Nos ancêtres obéissent au même principe de fonctionnement. le héros du Baron perché est un alter ego de Calvino, désormais débarrassé de ses anciennes conceptions et qui ne voit plus la littérature comme porteuse d'un message politique.

Le Chevalier inexistant, dernier de la trilogie, est un roman plus sombre, en revanche.

À côté de cette production « fabuleuse », Calvino continue à traiter dans ses oeuvres de la réalité quotidienne.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Lu 2016. Un conte original, absurde, cynique et imaginaire, mettant en scène la dualité humaine et la confrontation des sentiments. Une plume réjouissante et limpide, qui m'avait agréablement surprise.
Une bonne réflexion sur l'intégrité, le bien et mal, la conscience et la liberté d'action. Mais aussi sur le morcellement, le combat intérieur, l'ambivalence et l'inconscience... Symbolique, métaphorique, satirique, philosophique, humaniste, toutes les lectures sont possibles et imaginables !
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Ce bref roman de Calvino est bien plaisant à lire. Il est abordé avec l'esthétique épurée et manichéenne des contes merveilleux et exploite les notions de dualité, d'ombre au sens jungien du terme avec une sympathique touche d'humour.
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