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sur 456 notes
En ce qui concerne ce livre, mis à part quelque bonnes idées, Italo Calvino est un sous Borges. C'est à dire une version queque peut affadit de Borges, de sa complexité...
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En tout premier lieu je voudrais dire qu'Italo Calvino nous livre plus qu'un roman , mais un véritable exercice de pensée.
Dans ce roman , Kublai KHan , empereur d'un gigantesque territoire, se fait conter les récits de ses villes par son émissaire Marco polo.
Ainsi, nous voilà transportés dans tout un tas de villes toutes plus ou moins similaires, plus ou moins élancées, trapues, énigmatiques..............
Alors, Italo Calvino nous livre-t-il une critique de la ville, de son extravagance, de son abondance excessive de signes et de symboles, ou bien, à l'inverse, dresse-t-il l'éloge de cette complexité, de ces milles facettes, histoires que peu comporter une ville?
Je laisse à chacun ce plaisir, car je dois avouer que la lecture des Villes Invisibles est agréable et chacun pourra trouver la réponse à cette question, peut être ne pourra-t-il pas en trouver, ou encore trouver une autre question......

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Calvino nous offre un joli potpourri de poésie pour adolescente et de fantasmagories niaises sans autre intérêt que de donner envie de relire Borges. Tout d'abord mes regards glissaient sur les pages sans réussir à rentrer dans les textes, même courts, puis ça m'est vite tombé des mains. Je n'ai pas trouvé utile de le ramasser.
Lien : http://antoastu.com/villes-i..
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« Qu'est-ce que la ville aujourd'hui, pour nous? Je crois que j'ai écrit quelque chose comme un dernier poème d'amour pour les villes, dans un moment où il devient de plus en plus difficile de les vivre comme des villes.
Si nous sommes peut-être en train de nous approcher d'un moment de crise de la vie urbaine, Les villes invisibles est un rêve qui naît du coeur des villes invivables. »

Quel bel hommage à nos villes!
Un court roman sur toutes ses villes imaginaires

Un roman très contemplatif mais vraiment pas que, car dans plusieurs descriptions de ces villes l'auteur nous interpelle dans les choix urbains très controverses

Lu en une journée j'ai vraiment bcp aimé
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Imaginez Marco Polo face au Kublai Khan, grand empereur de Chine. Tout au long de la rencontre, le monarque interroge l'explorateur sur les territoires peuplés de son vaste empire. Qui et quoi a-t-il vu ? C'est dans chacun des micros-chapitres (d'une longueur de 1 à 2 pages) que la plume de Calvino nous le dévoile magistralement.

Alors, le paysage se dessine. D'abord, concret, comme si on parcourait les villes. Puis, teinté d'une abstraction mystique, à tel point qu'on remet en question l'existence-mêmes de ces centres urbains.

La destination de ce récit ? Les villes invisibles. Des cités utopiques. Des cités chimériques. Des cités chargées de mémoires. Des cités chargées de signes. Des cités chargées de désirs. Des cités effilées. Des cités à nommer. En somme, des cités promises et à venir. Encore cachées. Encore à vivre.

Je m'en arrête là, de peur de vous spoiler la discussion finale entre les deux illustres protagonistes. Sans doute qu'un jour j'y reviendrais dessus. Les villes invisibles est mon oeuvre littéraire préférée. Chargée de sens multiples et cachés, j'ai eu beau laisser l'emprunte de mes doigts sur le bord des pages de l'édition italienne, cet écrit de Italo Calvino n'en finit pas de livrer ses secrets.
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Les villes, vous le savez maintenant, sont un sujet qui me passionne, de Night City à Paris, en passant par Midian leur construction et leur déclinaison dans un roman sont un parfait reflet de l'histoire. Qu'elles soient réalistes ou totalement imaginées, elles participent activement à l'ambiance et à la construction même du récit et de certains personnages.

Que serait Big Brother sans sa ville autocratique, son aménagement tout en hauteur, les monstres de bétons eux-mêmes semblent toiser du regard les habitants. Ou alors Midian, cette ville sombre, nécropole abritant certaines créatures mais aussi un certain pouvoir, proche d'entités maléfiques, cette ville qui s'étale en profondeur propose un aspect bien torturé dans sa construction, entre couloirs tordus, sol qui s'effondre, architecture difforme, à l'image de ces habitants.

Calvino ici nous gratifie de portraits de plusieurs villes à travers Marco Polo, qui à travers ses voyages racontent au Monarque Kublai Khan toutes ses escales. Découpées en plusieurs vingtaines de chapitres très courts, Calvino détail chacune de ses villes comme si elles étaient vivantes, avaient une âme.

De la plus resplendissante couverte d'or et de diamant, à la nécropole la moins attractive, ici la Ville revêt l'habit d'un personnage féminin et se perd dans L Histoire. Utopiques, perdues dans les mémoires, ces villes invisibles portent le sceau du temps et défient l'imaginaire. Chacune d'elle semble détenir un secret, une histoire unique. A travers les descriptions riches, les paysages défilent et notre imaginaire est en route pour Procope, Pira, Olinde ou encore Laudomie.

Les villes invisibles c'est une ode à la ville, celle qui marque, qui perdure dans le temps, là où l'originalité croise la stupeur et l'émerveillement. Chaque rencontre est une invitation au dépaysement, aucune de ces villes ne se ressemblent, bien ancrées dans l'imaginaire de Marco Polo, chacune d'elle fait appel à notre imaginaire, convoque notre sensibilité. Calvino est un urbaniste de l'imaginaire et les villes invisibles est sa propre Map Monde.
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Ce livre lu en italien qui n'est pas ma langue maternelle a peut être une poésie qui m'a échappé en partie.
Cependant c'est un livre qui m'a frustré en partie. Inégal a été un mot qui s'est imposé assez rapidement a la lecture.
Ce livre souffre notamment selon moi d'une introduction particulièrement brillante qui m'a ensuite laissée sur ma faim.
En effet j'étais emballé par l'idée de l'auteur d'imaginer des cités imaginaires et qui poussent a la réflexion telles les fables ou certains livre de SF ou de Borges notamment, auteur que j'ai adoré.

Le traitement donc m'a déçus. La promesse pour moi n'est tenue qu'en partie. Je m'explique.
Je n'ai pas adhéré au format des petites nouvelles de 2 pages en moyennes. C'est bien bien peu pour permettre une réelle immersion. Certaines villes sont vraiment brillantes et poussent a la réflexions pensive mais il y en a tellement ...trop selon moi.

Les récits vraiment court proche d'un poème créé une attente particulière. On veut que chaque histoire soit belle et puissante. On ne peut alors pas cacher quelques passages moins bon avec une trame globale plus évidente. Or pour moi ces histoires mélangent le vraiment brillant a l'anecdotique assez plat.
J'ai été vraiment surpris du manque de sélection de l'auteur.

Cela m'a fait pensé a un livre de quelqu'un à la notoriété déjà installé qui se remet moins en question et publies la plupart de ces réflexions.
Pour moi ce manque d'exigence nuit a la qualité globale du livre.

Je suis content d'avoir lu ce livre. Il a un réel intérêt. Selon moi cette belle idée n'a pas été concrétisée de la meilleure des manières.
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Très original et intéressant recueil de nouvelles avec pour fil rouge un échange entre l'éthéré et le très concret entre un Marco Polo voyageur invétéré et un Kublai Khan empereur qui se questionne sur le trône de son royaume sans réelle limite.

Entre le rêve et la réflexion de fond sur l'urbanisme, les sociétés, les conquêtes, l'aventure, les Hommes.

à LIRE !
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Merveilleux atlas de cités imaginaires,"bibliothèque infinie",ce livre réunit les dialogues entre Marco Polo et Kublai Khan. le sujet des débats est à chaque fois la description d'une ville qui n'existe que par les mots qui l'évoquent. C'est la représentation métaphorique de l'idée que Calvino se fait de la création littéraire. Celle-ci ne trouve son achèvement que par l'intervention du lecteur,dans la marge de sens qui lui est offerte ,ce qui est bien davantage qu'une simple lecture.
Ce thème de la participation du lecteur qui doit inventer,imaginer,est repris et développé dans son dernier roman: "Si par une nuit d'été,un voyageur."
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Un nouveau livre que j'ai dû lire pour les cours. Alors, je vais être assez concise dans mon avis, je n'ai pas beaucoup aimé. Ce ne fut pas un succès pour moi. Ma première réaction quand j'ai commencé le livre c'est : mais je lis quoi là en fait ? 😅 Je trouve que ça résume parfaitement bien le livre, c'est assez particulier. Ce que j'ai préféré ce sont les dialogues entre Khan et Polo parce que ça donnait un peu de rythme et il y avait des réflexions intéressantes. Mais ensuite c'était des descriptions de villes imaginaires pendant des pages. Et même si c'était beau, bien écrit et qu'il y a certaines réflexions que j'ai apprécié, ça devenait vite redondant et très long. Heureusement les chapitres sont très courts, et le livre dans son ensemble est court donc on en vient vite à bout. Je pense que ça peut plaire à certains, à partir du moment où l'on aime la beauté des paysages et les belles descriptions mais malheureusement ça ne l'a pas fait pour moi bien que je n'enlève rien à la qualité d'écriture de l'écrivain ^^.
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