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Ouah, quelle lecture !!! Ajouté à ma PAL à cause d'avis de 2 copinautes, j'ai juste adoré ce bouquin !!! 541 pages de bonheur de lecture !! C'est sombre, noir, rural... C'est aussi historique, enquête, personnages bien définis... C'est dense, profond, tellement bien construit... Même si la fin est prévisible, du moins, en partie, la joie d'en découvrir le dernier mot n'en est pas altéré. Carayon écrit très bien !!! Je le recommande à tous !!!
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J'ai découvert Christian Carayon en lisant Torrents. Je me suis alors précipité sur tous ses romans en commençant par le premier "Le diable sur les épaules".
Pour faire un mot, je dirai qu'il est plus facile de se laisser emporter par le courant des Torrents que de randonner dans les Pyrénées avec un diable sur les épaules.
Blague à part, le diable sur les épaules est un excellent roman pour un premier roman. Certes, comme cela est dit ici et la dans les 56 critiques précédentes, il a les défauts d'un premier roman. La fougue du débutant. de longues descriptions. La relation minutieuse des états d'âme de Martial de la Boissière, le détective. Mais soyons hônnetes, cela n'est pas pire que de subir les états alcooliques et les déboires sentimentaux de certain détective scandinave. Suivez mon regard.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le diable sur les épaules un roman que l'on ne lache pas facilement, en dépit de certaines lognuers, qui servent l'objectif du narrateur, nous faire perdre pied et ressentir l'angoisse de Martial qui est pris dans une course contre la mort pour éviter qu'un troisième crime ne se produise.
Le double rebondissement de la fin, s'il était perceptible pour certains lecteurs perspicaces n'en eest pas moins admirablement construit. Ne boudons pas notre plaisir.
Le diable sur les épaules révélait un auteur en devenir, devenir qu'il a confirmé avec Torrents qui est un roman beaucoup plus abouti et débarrassé des échafaudages de la narration.
Morale : je vais poursuuivre mon exploration des romans de Carayon. le prochain est Un souffle, une ombre.
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1924 dans le Tarn. Martial, criminologue, reçoit une lettre de son amie d'enfance institutrice dans un village. Elle lui explique qu'elle vit dans la peur depuis qu'un assassinat atroce s'est produit et lui demande de l'élucider. L'enquête démarrera sur cette famille glauque qui a hébergé, voici 15 ans, deux frères. Les deux seraient morts. Alors pourquoi des indices surgissent ? Des fantômes ? L'intrigue est bien menée. Des grottes, des cochons, des tortures, du froid, de la crasse. Dommage de deviner le meurtrier très tôt parce que le lecteur se demande pourquoi, tout le long des rebondissements, il donne peu de détail de ce personnage-là.
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Très fluide et très bien écrit, ce polar vous tient en haleine de la première à la dernière page. Une ambiance pesante, des personnages traumatisés par la guerre, un village isolé, des meurtres atroces... Tous les ingrédients du bon polar sont réunis et, grâce à la plume de l'auteur, le mélange prend brillamment.

Jetez vous sur ce livre les yeux fermés. Un "nouveau" maître du polar , dans la lignée des Ellroy et consorts, est né et il est français!!!
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Un meurtre atroce est commis, puis un second. Il n'en faut pas plus pour Camille d'appeler à la rescousse des gendarmes son ami d'enfance spécialisé dans les affaires non résolues.
Lors de son enquête, au sein de ce village vivant en autarcie, Martial va déterrer une histoire encore plus sordide datant de quelques années.

Ces meurtres sont-ils liés ?

Christian Carayon emporte ses lecteurs dans les pas de l'enquêteur, son écriture est formidablement travaillée. Pour un 1er roman, auto-édité, je dois dire que j'en suis très impressionnée !

On reste enfermé dans ce village glauque, entre êtres taciturnes, jaloux, où l'étranger, celui qui vient du village du côté n'est pas accepté, où la tension est palpable entre les deux fermes du village.
De nombreux personnages, mais tous bien distincts dans leur personnalité, leur histoire.
L'histoire est bien menée, sans trop de rebondissements improbables, tout coule de source et tout trouve son explication.

Très bon roman policier - et pourtant vous savez que ce n'est pas pas tasse de thé - mais j'en reprendrai bien une petite tasse !
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J'ai hésité entre 4 et 5 étoiles, il faut dire que les débuts ont été un peu pénibles pour moi, je m'explique :
Quand j'ai commencé ce livre, j'étais en vacances avec des amis, ce qui veut dire excursions la journée et soirées qui n'en finissent pas. J'ai donc eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à m'imprégner des personnages mais une fois rentrée à la maison, j'ai repris ma lecture et là quelle surprise, j'ai adoré ce livre, je n'attendais que le moment me permettant de me plonger dedans. Christian Carayon a vraiment une plume extraordinaire, il nous tient en haleine tout au long du livre.
Nous suivons Camille, institutrice dans un petit village, qui va faire appel à un ami d'enfance pour élucider le meurtre d'un habitant de la commune. Martial arrive donc et grâce à ses nombreuses déductions, va réussir à y voir plus clair et à résoudre l'énigme de ce meurtre mais également de ceux qui vont suivre. Bien sûr, vu comme ça, on se dit, c'est juste un simple policier, et bien non, car l'histoire se situe en 1924, ce qui veut dire pas d'internet, pas d'empreintes digitales et toute la technologie que nous possédons maintenant, toute l'enquête est résolue grâce aux déductions de notre détective et à sa faculté à analyser les gens, leurs comportements, les indices invisibles mais pourtant présents.
J'ai vraiment aimé ce livre et je ne saurais que vous le recommander car même si c'est un pavé, il est vraiment très prenant et les pages défilent sans ennui, le seul conseil que je pourrais donner est de prendre du temps pour le lire et je pense qu'il faut être bien installé et tranquille pour le lire, et ne pas se contenter de quelques pages par ci par là.
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Un excellent polar historique qui se passe dans la campagne tarnaise en 1924.

Camille est institutrice dans la nouvelle école pour filles d'un petit village perdu dans la montagne. A la fin de l'année scolaire, elle compte partir avec son fiancé Edouard en Argentine. Un ouvrier agricole disparaît en décembre 1923, on le retrouve au bout d'une semaine au fond d'un ravin. On attribue son décès à un accident dû à l'alcool ou à un suicide. Camille pense que l'enquête a été bâclée et qu'il a été assassiné. Elle a peur dans son école isolée à l'extérieur du village. Edouard vient habiter le vieux moulin et passe souvent la nuit avec Camille en secret, car cela n'est pas convenable et les nouveaux venus ne sont pas appréciés dans cette communauté très fermée. L'ancien maire essaie de changer les habitudes et de lutter contre la désertification du village. Camille arrive à le persuader de faire appel à Martial, son ami d'enfance qui a abandonné ses études de criminologie après la guerre pour reprendre l'élevage de chevaux de son grand-père près de Bordeaux et qui participe à un cercle de détectives amateurs chevronnés et spécialisés dans le surnaturel. Les villageois pensent que le diable est en cause dans la mort du vieil homme.

Peu après l'arrivée de Martial, un riche fermier est tué à son tour et cette fois il ne fait pas de doute qu'il s'agit d'un assassinat. le village est coupé en deux clans qui se détestent. Des rumeurs circulent attribuant la mort du fermier à la vengeance d'un orphelin dont le frère a disparu en 1914. Il est mort à la guerre et serait revenu de l'au-delà pour faire justice. Martial et Camille ne peuvent croire de telles sornettes et sont bien décidés à trouver l'assassin avec l'aide d'Edouard et de l'ancien maire.

Le village et ses habitants sont des personnages à part entière du roman, l'ambiance est pesante, la communauté déchirée par les intérêts et les vieilles haines. Les relations entre les personnes et les familles sont décrites avec beaucoup de justesse, les personnages sont très aboutis psychologiquement, les paysages magnifiquement décrits. L'ombre de la première guerre mondiale plane sur le village, tous les hommes en sont marqués physiquement ou psychologiquement.

Il s'agit d'un magnifique polar historique dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde, un livre très abouti avec un dénouement inattendu. Un tout grand premier roman que je vous recommande chaleureusement.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Ce qui est vraiment chouette avec ce blog, c'est ça me donne l'occasion d'expérimenter des trucs sur lesquels je ne me serai jamais arrêtée avant. En m'inscrivant au Club de Lecture organisé par Victoria, du blog Mango&Salt, je m'étais juste dit que ce serait une bonne occasion pour échanger autour d'un livre, ce que je n'ai pas vraiment l'opportunité de faire "in real life" (comme disent les geeks). le premier livre proposé, Petites Recettes du Bonheur pour les Temps Difficiles, ne m'intéressait pas, je l'avais déjà lu et il ne m'avait pas emballé plus que ça. Par contre, le deuxième, celui dont il est question ici, me tentait pas mal ! L'auteur est un inconnu, la couverture rappelle aisément les maisons hantés "classiques", le résumé promet une histoire de "diable", de "malédiction" dans un village français paumé : en gros, une lecture parfaite pour le mois d'octobre ! Je me suis donc lancée (bon, je ne vous raconte pas l'attente, ma librairie de quartier n'a jamais été aussi longue pour avoir ma commande...).

Nous sommes en 1924, dans un petit village du Tarn. Suite à la mort d'un habitant, Camille Purceau ne dort plus la nuit, peu convaincue de la véracité de la théorie du suicide, avancé par la police. Elle prend alors sur elle d'appeler son ami d'enfance, Martial de la Boissière (quel joli nom !), Sherlock Hiolmes à ses heures perdues. Mais dans cette communauté, la superstition et les secrets font rage et son arrivée n'est pas très bien vue.

Ce qui est le plus plaisant dans ce roman à tendance historique, c'est l'atmosphère. L'ambiance, lourde, pesante, l'isolement, tout cela est vraiment très bien transmis et franchement, ça fiche les poils, on rentre alors assez rapidement dans l'hypothèse du "diable", du "fantôme", tout est créé pour que ça devienne plausible et l'angoisse monte assez rapidement.

Les personnages sont attachants, même si Camille, le personnage féminin à une tendance à la perfection (principalement dans le regard des mâles qui l'entourent) qui m'a un peu agacé. Martial, fait office d'enquêteur principal, est très sympathique et très intéressant (j'aurais d'ailleurs aimé en apprendre un peu plus sur lui), sa technique d'investigation (où l'on oublie les procédés scientifiques et les ordinateurs), très analytique, change de ce que l'on a l'habitude de retrouver dans un polar classique, les interrogatoires sont tout en douceur, chaque élément est décortiqué calmement. Et c'est plutôt agréable. Pourtant, ce calme apparent est trompeur, l'intrigue file à toute vitesse, les hypothèses s'enchaînent, les morts sont peu ragoûtantes et les pages se tournent très vite ! Bon, on capte relativement vite qui est l'assassin mais les doutes et les rebondissements sont suffisants bien menés pour qu'on s'interroge sans cesse et, finalement, je n'ai pas été déçu !

Un très bon roman, que je n'aurai sans doute jamais lu si on ne m'avait pas mis le nez dedans (un polar historique dans le Tarn, je peux comprendre que ça ne fasse pas rêver !). Une lecture idéale pour les mois d'hiver, en restant planqué sous un plaid, toutes lumières allumées et un chat prêt à vous défendre en cas d'une attaque de fantômes ! (tu parles...)

Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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Je ne suis pas un spécialiste du roman policier. Je suis bien loin de certains d'entre nous dans ce domaine. Néanmoins, je peux affirmer que celui-ci s'adresse à ceux qui débutent avec ce type de lecture.

J'ai retrouvé une structure à la Mary Higgins Clark, en plus fouillé sur les références historiques et la profondeur des personnages, surtout celui de Martial, l'enquêteur.

De là à parler de polar historique comme le précise la jaquette de mon édition Pocket, c'est un peu forcer le trait même si c'est cela qui me l'a fait sortir de la cabane à livres.

Cela se lit, facilement, mais une fin un peu trop longue, car répétitive. Une grande déception personnelle par la découverte du coupable dès la moitié du livre et une conclusion qui manque de réalisme. Dommage.
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J'ai découvert l'auteur avec "Torrents", lu en 2019, une véritable descente en enfer et j'ai trop tardé à lire "Le diable sur les épaules" que j'avais remisé dans un coin de ma liseuse. Une intrigue qui se déroule dans le Tarn en 1924. Que j'ai aimé ce récit que je n'oublierais pas d'aussitôt!

Tout se passe à La Vitarelle, petit village enneigé où, semble-t-il, le diable sévit par deux fois. Une famille est ciblée en particulier, fermiers de ce village. C'est avec Martial de la Boissière que l'enquête sera menée, lui-même hanté par ses démons de guerre, à la demande de Camille. Celle-ci est une jeune institutrice qui s'est installée dans ce village avec son père, Martial est son ami d'enfance. Ils se retrouvent avec quelques années perdues et vont tenter de démêler cette histoire de meurtres avec les moyens de cette époque.

"Le village semblait cerné par la forêt qui avait dévoré les terres en friches. Il était comme un poste avancé en territoire hostile, le dernier foyer de résistance au dépeuplement et à la désertification."

La suspicion du meurtrier est peut être vite découverte mais reste le pourquoi. Les scènes sont très visuelles, les personnages attachants, forts et de qualité, ce village on le voit! L'enquête est menée savamment, sans trop de précipitation et avec les détails qui en font une belle intrigue très bien construite. Inutile de vous dire que j'ai eu un très grand plaisir à lire ce livre que je recommande. Auteur à suivre bien sûr…

Le petit plus dans l'énigme qui agrémente fort bien cette histoire :

"Il était maintenant grisé de son doux parfum, le nez plongé dans ses cheveux à moitié défaits. La douleur au ventre avait disparu. Mais il sut qu'il ne pourrait jamais guérir de ce mal-là…"

Lien : https://passionlectureannick..
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