Olàlà………ce livre… !
Je l'ai refermé, à regrets, au terme d'une lecture enivrante, durant laquelle j'ai savouré chaque mot, chaque passage, soulignant des phrases ici et crayonnant là-bas les réflexions, telles des fulgurances, que cette histoire bouleversante m'inspirait.
Inspirant. C'est le terme qui qualifie le mieux ce livre, à mes yeux.
Quand j'étais contrainte de l'abandonner, pour « vaquer à mes occupations », comme on dit vulgairement, la « petite musique » qui le composait me hantait, j'étais habitée par l'histoire de ce môme attendrissant, de cette mère abîmée, de cette infirmière profondément touchée par ce couple improbable composé de deux êtres cabossés par la vie.
Sacha Guitry a dit, un jour, « lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui ».
Alia Cardyn a transposé cette prouesse musicale dans la littérature, projetant les mots comme Mozart les notes sur la partition d'une histoire devenue obsédante.
D'où venait
Archie et qu'allait-il devenir ?
Parcourant les lignes les unes après les autres, je ne pouvais m'empêcher de songer au fait que l'enfance confisquée constitue le théâtre de toute les tragédies humaines et que, trop souvent, ces enfants broyés, une fois devenus adultes, reproduisent leur histoire, perpétuant ainsi le cycle infernal du malheur, encore et encore.
A l'image de la couverture du livre,
Archie fera pourtant le choix de la liberté, respiration vitale constituant la seule alternative au renoncement, et partira à la rencontre de lui-même, de son histoire, de son avenir.
Longtemps que je n'avais pas lu un roman à ce point intense et poignant…
Archie est un gamin qui vous fera vibrer, rire, sourire, pleurer, aimer.
Un ENORME coup de coeur à découvrir absolument !