Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans âme (manga)

Je n'ai eu besoin que de quelques cases pour me replonger dans l'univers d'Alexia que j'ai découvert avec les romans. J'étais un peu sceptique au départ mais le manga fait bien la différence entre un style "sérieux" et un style plus "japonisant" très adapté à certaines scènes (notamment au début, quand Alexia feint de s'évanouir, que j'ai trouvé encore plus amusante). Alexia est très fidèle à l'image que j'avais d'elle, de même pour Lord Akeldama que j'ai encore plus apprécié pendant cette lecture. Il n'y a que Conall que j'imaginais différemment mais il est quand même parfaitement réussi. Les chapeaux d'Ivy sont ridicules à souhait, c'est un vrai bonheur de contempler de telles horreurs !

L'histoire est très fidèle à celle d'origine, hormis pour certains passages qu'on ne retrouve pas entièrement mais rien d'essentiel donc tout va bien de ce côté là Je ne reviendrai donc pas sur l'histoire que j'ai adoré sauf pour dire que la redécouvrir procure le même plaisir qu'à la première lecture.
L'atmosphère est aussi très bien conservée. Que ce soit dans les savoureuses interactions entre Conall et Alexia, les discussions avec Lord Akeldama, les moments en famille ou ce qui se passe au club Hypocras, tout est comme dans le roman et même rendu plus vivant car j'ai pris à coeur tout ce qui se passait.


C'est donc une nouvelle fois un coup de coeur, à tel point que je me suis ruée sur le tome 3 des romans que je n'avais pas encore lu et que je l'ai dévoré.

Adaptation fidèle du roman Sans âme, ce volume n'apporte à la série que le support visuel qui lui manquait. Superbement illustré!

Roman graphique dont l'illustratrice s'inspire des codes du manga, la richesse du dessin se marie parfaitement avec l'humour et l'action présents dans le roman d'origine. Les pitreries de Lord Maccon dont le caractère de loup-garou prend le dessus sur celui du gentilhomme sont parfaitement rendues par l'ajout d'oreilles et d'une queue en plus de sont air narquois. Les chapeaux d'Ivy ne sont peut être pas si affreux q'on aurait pu l'imaginer toutefois...

C'est un plaisir de replonger dans l'histoire par un autre biais mais à ceux qui viennent de lire le roman, attention, il s'agit exactement de la même histoire, ne vous attendez pas à un apport supplémentaire.

Cette saga se vend bien et est plébiscitée par ces lecteurs donc plus d'une fois, j'ai jeté un coup d'oeil aux extraits et autres commentaires élogieux. Mais ça n'a jamais pris. Parce que je ne suis pas très attirée par le côté ombrelle, froufrous et les bonnes manières des années victoriennes. Jusqu'au jour...

Les dix premières pages ont été "douloureuses" parce que dans l'Urban Fantasy ce qui est une caractéristique très fréquente c'est le récit à la première personne et là, ce n'est absolument pas le cas. On passe donc d'un personnage à un autre, de pensées à d'autres durant les dialogues, en quelques fraction de secondes, ce qui au départ m'a déphasé. J'ai néanmoins rapidement apprécié car cela change et donne de la profondeur aux relations. Inattendu.

Alexia a un caractère bien trempée, elle est vieille fille (25 ans), très intellectuelle et ne correspond pas vraiment aux canons de beauté : une italienne, brune & pulpeuse. (quand je dis que je n'aime pas cette époque victorienne !). Elle a donc tendance à attirer l'attention sur elle, une femme qui s'intéresse aux sciences et aux livres ça ne cours pas (en calèche) les rues pavées de Londres. Elle est issue d'une bonne famille et accessoirement, ne possède pas d'âme.

Cette saga met en place quelques nouveautés comme la prise en compte de l'âme dans la transformation des humains en être surnaturels. L'intrigue est bien ficelée et dés les 100 premières page, on ne le lâche plus du coups. Cette addiction est rapidement mise en place grâce aux échanges d'Alexia avec l'Alpha de la meute de Wosley et responsable du BUR (police des surnat'), des échanges piquants, pleins de sarcasmes (tout comme j'aime) ! Il y a pas mal d'humour grâce aux personnages secondaires comme son amie Ivy ou le vampire Lord Akeldama qui viennent ainsi soutenir une intrigue originale et simple.

J'enchaîne donc ce mois-ci avec les trois autres ! J'ai fini par appréciée cette lecture alors que je ne m'y attendais pas au vu du démarrage difficile. Ça vaut vraiment le détour !

Coup de coeur !
Un mélange d'humour, de romance et d'action sous l'ère victorienne, dans un ambiance noire, décalée et réjouissante.
Les personnages sont charismatiques.
J'ai adoré ! J'ai dévoré ce premier tome, et je vais vite me jeter sur le second. Et je vais lire rapidement les romans.

Des traits superbes comme pour le second tome ou j'ai mis ma chronique. (erreur navrée )

Les couvertures sont à tombées. J'espère vite avoir les derniers tomes de la saga manga.

Pour l'histoire: (chronique du livre de poche)
J'entendais beaucoup parlé de ce livre. Que des coups de coeur. Il ne fallait pas en lire plus pour que je puisse me plonger très vite dedans. Et bien j'ai réellement bien fait.

Ce livre a été une vraie bouffée d'air.

On apprend à connaitre Alexia Tarabotti. Dans le monde d'Alexia, les loups- garous et les vampires vivent aux grands jours et mélangé aux humains. La société est organisée et les surnaturels sont administrés par le bureau du BUR.

Alexia est humaine. Ou plutôt c'est ce que tout le monde pense. Elle vit avec sa famille qui ne l'apprécie pas plus que cela. Elle est « décalé » physiquement. Ni vraiment jolie et trop bronzé. (Contrairement aux vampires) C'est l'aîné de trois filles. Mais les parents misent tout sur ses deux plus jeunes soeurs. Alexia est rétrogradé à la vieille fiche chaperonne. Ils ne se doutent pas de la vraie nature de leur fille.

Car Alexia n'a pas d'âme, c'est une Paranaturel. A son contact les surnaturels deviennent de simples humains. Elle a le don d'effacer toute nature surnaturel le temps du toucher.

Lors d'un Brunch, un vampire qui ne connait pas les règles de vie en sociétés, tante de l'attaqué, afin d'assouvir sa soif. Cette rencontre va bousculer la vie de la jeune fille.

Les personnages m'ont fait rire : J'imagine lord Macon comme la bête de Dysney. Une brute au coeur tendre. Qui agit bêtement (normal c'est un loup) et maladroitement avec la gente féminine. Alexia est vive, fofolle, capricieuse et elle sait ce qu'elle veut. Elle ne lâchera jamais son caractère. Autant dire que ce duo est juste explosif. Mais superbe.