Goran lui avait affirmé : "Nous fréquentons des gens dont nous pensons tout connaitre, mais en fait nous ne savons rien d'eux ...
La mort, surtout si elle est violente, exerce une drôle de fascination sur les vivants. Devant un cadavre, nous sommes tous curieux. La mort est une dame très séduisante.
Je sais avec certitude que le mal existe. Parce que le mal peut être prouvé. Le bien, jamais. Le mal laisse des traces sur son passage. Des corps d'enfants innocents, par exemple. Le bien, on peut seulement en témoigner.
Si quelqu’un avait tué Adolf Hitler, ou Jeffrey Dahmer, ou Charles Manson, tant qu’ils étaient encore dans les langes, aurait-il réalisé un acte bon ou mauvais ? Leurs assassins auraient été punis et condamnés, certainement pas célébrés comme sauveurs de l’humanité.
Je crois plutôt qu’il y a quelque chose de lié à la jeunesse. En grandissant, tout nous glisse dessus, même les pires choses. Mais quand on a cet âge-la, les souvenirs s’impriment dans la chair, et ne partent plus.
...Il fallut six longues heures avant que quelqu’un ne s’aperçoive que parmi les sons du samedi matin il manquait quelque chose. Cette griffure.
Derrière cette façade, il y avait la vérité. Et la vérité était faite de violence. Une violence qui permet aux tueurs en série de faire l’expérience d’une sensation de pouvoir qui efface, au moins temporairement, leur sentiment d’infériorité. La violence perpétrée leur consent d’arriver à un double résultat : obtenir le plaisir et se sentir puissants. Sans avoir besoin de relations avec les autres. Le meilleur résultat avec le minimum d’angoisse relationnelle.
Encore une fois, Albert avait mis en évidence l' hypocrisie de cette fraction du genre humain qui se sent "normale" juste parce qu' elle ne tue pas les fillettes innocentes en leur tranchant un bras.Mais qui est capable d' un crime tout aussi grave : l' indifférence.
Quand les médias ne savent pas, ils inventent.
On appelle pareidolie la tendance instinctive à trouver des formes familières dans des images désordonnées. Dans les nuages, dans les constellations, ou même dans les flocons d'avoine qui flottent dans une tasse de lait.