L'égarée

J'ai été happé par les premiers chapitres, l'histoire de cette jeune fille disparue quinze ans plus tôt, quinze années de vie volée dont elle a aucun souvenir était psychologiquement stimulant. Reconstituer le passé d'une victime n'est jamais simple.
Le twist de fin est très intéressant, l'auteur nous manipule, il joue avec nos nerfs et nos sentiments.

J'ai trouvé le personnage de Bruno Genko trop prévisible et j'avais l'impression de voir un mauvais flic en action. Pressé par ce compte à rebours il commet des erreurs qui pourrait être fatal à l'enquête.
Si le suspense est présent, les conséquences qui découlent des actes des policiers et de Genko sont prévisibles.

Un livre qui ne me donne pas envie de découvrir plus en détail l'auteur.
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Pour sûr, un roman policier, mais je me suis moi-même « égaré » dans celui-ci. Certes un thème d'actualité, la pédophilie ; avec l'étude psychologique de la victime et du criminel.

Bien sûr, Donato Carrisi, utilise toutes les ficelles et structure du policier noir. Il me semble que l'affaire Natasha Kampush, peut résumer en partie la trame choisie par l'auteur.

Ici, Samantha Andretti, 13 ans, se fait enlever tôt le matin, en pleine ville…Aussi, un détective privé Bruno Genko, se charge de la retrouver, malgré sa maladie en phase terminale.

Bonne approche de l'étude psychologique de Samantha, afin de décrypter les souvenirs de celle-ci et cerner les déviances de son ravisseur.

Notre intérêt devient évident vers la fin du volume, quelle fin cathartique nous réserve l'auteur ? Les parangons du policier : surprise, rebondissement, annoncent-ils, une « happy end » ? Je pense que la lecture des deux premiers opus de cette trilogie apporterait, certainement, une imprégnation et une meilleure lisibilité de l'intrigue.

Je viens de finir l'égarée, j'ai lu Malefico la même semaine. le moins qu'on puisse dire c'est que Donato Carrisi est un auteur inégal. J'aime beaucoup certains de ses romans ( le chuchoteur, l'écorchée, Malefico), je trouve certains autres très moyens. C'est le cas de celui-ci même si j'ai bien aimé les deux twists finaux. J'ai du coup essayé de voir ce qui pêchait chez lui et j'en ai conclu comme première analyse, qu'il ne savait pas toujours ménager son suspense et la tension dans ses romans. Là son perso principale est mourant mais on ne ressent pas l'urgence de sa quête qui devrait donner cette impression de course contre la montre... impression qu'on a pas puisqu'en théorie Samantha la victime est sauve, c'est même le début du pitch.... on retrouve sinon le même ressort que dans le chuchoteur. Donato nous manipule comme il aime le faire, il le fait avec brio mais cela porte du même temps préjudice à son roman puisqu'un roman sur Mila sans Mila bah ça tombe un peu à plat. le détective Genko n'est pas plus attachant que ça. On nous parle d'un secret qu'il ne nous dévoile même pas... donc le final est bien, le roman en lui même très moyen. dans un thriller le vécu, les sentiments, les émotions et les pensées des personnages sont primordiaux, Donato Carrisi oublie parfois de s'y attarder comme il le faut.

Un bon Carrisi mais qui m'a laissé sur ma faim, faute à un final complètement alambiqué. le tour de passe-passe de Carrisi sonne trop faux pour être crédible.
Bien dommage car si on enlève les 25 dernières pages, ce thriller est une réussite, car On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de Carrisi.
Pour les curieux et ceux qui aime une fin bien tordue, je conseille malgré tout cette lecture, même si je préfère très largement la fille dans le brouillard du même auteur.

Un thriller psychologique implacable et déroutant .. Une femme à la jambe cassée retrouvée en bordure de route après une disparition de quinze ans, un détective privé qui ne l'a jamais réellement cherchée en fin de course, une chasse à l'homme et aux souvenirs. Tout est présent pour avoir un excellent thriller et pourtant je suis assez indécise. J'ai beaucoup aimé le rythme et l'histoire de manière générale. L'histoire des masques et l'origine ne m'ont pas convaincu, ou alors pas assez poussé. A l'avant dernier chapitre on se dit chouette le dénouement et là … que dire de la dernière page… Assez sympa dans l'ensemble mais je pense que c'est assez bâclé sur certains aspects de l'histoire ou pas assez abouti.

Pas mauvais en soi, mais pas génial non plus, beaucoup de retournements de situation vers la fin...

Pour ma défense (et celle du livre ?), je ne savais pas que ce roman faisait partie d'une série qui avait débuté avec Le chuchoteur. En fait, il venait d'arriver à ma bibliothèque et je l'ai emprunté pour voir, sans lire le résumé.

Donc je pense qu'il vaut mieux avoir lu le début de la série Mila Vasquez, puisque c'est un tome 3 ! Et pourtant, Mila Vasquez ne pointe le bout de son nez que vers la fin, donc on peut s'imaginer au départ que c'est un roman indépendant. Vers la fin, on se rend compte de son erreur : c'est une suite qui va avoir une suite !

Ceci dit, le début se traînait et une fois l'action arrivée, je n'ai pas été emballée plus que ça.

Mon premier livre de Donato Carrisi, et chose évidente, ce ne sera pas le dernier. Original dans son approche, savamment construit, comportant une intrigue soutenue et étonnante, ce thriller est un petit bijou. Je vous le recommande vivement.

J'ai passé un bon moment mais l'auteur n'a pas su me charmer autant qu'avec les deux premiers tomes ! Déjà il m'a manqué le personnage de Mila et je n'ai pas réussi a apprécier le personnage de Bruno qui répète tout le long du roman qu'il n'en a rien a faire de rien puisque de toute façon il n'en a plus pour longtemps... Pour ma part, je met ce tome à part et je passe a autre chose rapidement...
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J'aime changer de genre entre deux lectures et ma dernière étant du fantastique, je me suis dit qu'il serait bien d'alterner avec un bon thriller, et quoi de mieux que continuer la saga du Chuchoteur ! Me voilà donc plongé dans ce roman de Donato Carrisi (cet auteur que j'aime tant !!!)
Je pensais y retrouver Mila Vasquez, mais elle ne fait partie que du second plan (et ce n'est pas plus mal car de ce fait, on ne soupçonne absolument rien du début à la fin !)
Il s'agit là encore du plan diabolique d'un tueur dont la psyché a été entravé lorsqu'il était enfant et il n'a pas su (ou voulu) sortir de cette obscurité !
Bruno Gencko, un privé à qui il ne reste plus beaucoup de temps à vivre, se fait un devoir personnel de boucler cette dernière enquête avant de tirer définitivement sa révérence.
En suivant Gencko, on suit le cheminement de se thriller psychologique rondement mené et nous sommes baladés d'un suspect à un autre, d'une sale histoire à une autre et finalement la boucle se boucle d'une manière inattendue ! Un cliffangher comme Carrisi sait si bien les faire.
Et comme à chaque fois, il me tarde de lire le prochain … Alors le jeu du chuchoteur m'attend !

Un roman qui se lit bien, mais qui compte trop d'invraisemblances et de clichés. L'auteur se l'est joué facile, alors qu'il nous avait habitués à des intrigues beaucoup plus raffinées.