AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 7370 notes
Alice enchaîne les péripéties sans aucun temps mort. On est entraîné à sa suite et on ne s'ennuie donc jamais ! Les personnages rencontrés m'ont beaucoup plu : ils sont loufoques et sympathiques. Leurs réflexions et celles d'Alice sont un pur délice, je me suis vraiment amusée pendant cette lecture.

Les petites notes dans le roman permettent de se rendre compte du talent de l'auteur pour les jeux de mots et les références aux jeunes filles pour qui il a inventé cette histoire.

Alice au pays des merveilles est une plongée en enfance et dans une fantastique imagination. C'est drôle, entraînant et très bien écrit. A ma grande surprise, c'est un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          220
Voici une oeuvre que tout le monde connaît, au moins de nom. Je suis presque tentée de dire que sa réputation la précède d'ailleurs. ..et pourtant sa rédaction me semble bien compliquée pour des enfants!
De mon côté, j'apprécie la littérature jeunesse, et espérais retrouver la magie du dessin animé. Et ce fût plutôt un bon moment malgré quelques longueurs. L'histoire progresse rapidement et les personnages et aventures sont absurdes à souhait.
En revanche, au travers des jeux de langage et des textes détournés, les traits d'humour ne sont pas compréhensibles ni amusants pour les petits. Ils seraient même plutôt assommants !
En somme, un livre divertissant pour des lecteurs en herbe déjà passionnés par la magie des mots et pour des adultes curieux. Les plus petits auront meilleur profit de découvrir l'oeuvre avec Walt Disney.

Challenge "Notre Dame de Paris"







Commenter  J’apprécie          212
Alice au Pays des Merveilles, c'est tout ce que j'aime : de l'inventivité, de l'acidité, du rythme… Pas étonnant donc, que je me sois lancé dans l'oeuvre de Lewis Caroll ! Et, en plus, moi, j'aime l'absurde ! Et, je savoure, je savoure… Je savoure cette oeuvre légère, au rythme continuellement endiablé, je la savoure avec un plaisir constant !
Toujours des idées, toujours un rythme, toujours des rebondissements… Une histoire très distrayante, donc ! Et pas seulement distrayante… Je ne vais pas épiloguer sur les allégories et les métaphores, durant trois heures, mai je veux simplement vous dire que le Pays des Merveilles, pas si merveilleux d'ailleurs, est un pays où règne l'absurde, et ce n'est pas par hasard. Dans Alice au Pays des Merveilles, certains personnages sont partisans d'une vision cartésienne du monde : Alice, le Roi de Coeur, notamment. Mais finalement, c'est toujours ceux qui ont une vision absurde du monde qui triomphent. Comment oser prétendre, au vu de cela, qu'Alice au Pays des Merveilles est un simple petit récit sympathique et distrayant, pour la jeunesse ? Comment oser prétendre qu'Alice au Pays des Merveilles n'est QUE le récit du voyage d'une jeune fille au Pays des Merveilles ? Non ! Alice au Pays des Merveilles est un récit distrayant, bien entendu, mais c'est aussi un récit qui ouvre un gouffre sous nos pieds, en posant cette question : et si la vie, c'était l'absurde ? Alice au Pays des Merveilles n'est pas qu'un récit jeunesse. C'est même bien plus que cela.

● MER-VEI-LLEUX !!!
C'est ce qu'est "Alice au pays des merveilles".
Avec acidité et intelligence, dans un récit rythmé et pleine d'inventivité, l'auteur, Lewis Carroll, nous offre une petite merveille de maîtrise littéraire, à mettre entre toutes les mains. Les personnages sont irrésistibles, le monde dans lequel évolue Alice est parfaitement bien croqué, tout y est d'une heureuse acidité.
Même si "Alice au pays des merveilles" n'est peut-être tout à fait aussi réussi que sa suite, "Alice de l'autre côté du miroir", il s'agit d'un coup de génie.
Un roman absurde vraiment très réussi !
Commenter  J’apprécie          210
Je viens enfin de lire ce grand classique jeunesse dont on connaît tous plus ou moins l'histoire. Très souvent, un film, un dessin animé ou une série nous donne l'impression de bien connaître un roman, et puis on lit le livre et on se rend compte que l'on n'en connaissait qu'une petite partie, la lecture nous permettant de replonger dans une histoire que l'on a aimé (sans ça je ne pense pas que l'on prendrait la peine de lire le livre).
Cette fois ce ne fut pas le cas, avec toutes les adaptations qu'a connues Alice, on connaît tout ou presque de ce roman, même s'il y avait certains passages que j'avais oublié comme celui avec la souris ou le dodo (ça remonte à loin!). Cependant je n'ai pas trouvé ça dérangeant, l'écriture, l'humour et les jeux de mots parsèment ce livre, et la lecture en vaut la peine ne serait-ce que pour ça. Il est difficile de ne pas sourire sur certains passages, ou même devant la bêtise de cette gamine. Parce que oui, j'ai trouvé Alice très bête, un peu nouille et pédante, mais c'est sans doute ce qui permet un tel délire verbal.
Le roman commence très vite, il n'y a aucune mise en place ou développement des personnages ou des lieux, et toute l'histoire est un délire absolu sans queue ni tête, mais sa lecture en est agréable et drôle. Une "découverte" donc malgré tout, et un éternel classique qu'il était temps que je lise.
Lu en VO. Un grand merci à Neneve pour cette pioche!

Club de lecture pioche dans ma pal
Challenge multi-défis 2018
Challenge XIXème
Challenge BBC
Commenter  J’apprécie          212
Deuxième année consécutive que l'univers d'Alice m'appelle et me transporte dans ses méandres oniriques.
L'année dernière à la même période, je découvrais l'univers de Lewis Carroll sous une forme totalement revisitée grâce à l'excellent jeu vidéo Alice Madness Returns (que je vous recommande chaudement au passage!). Désormais c'est le classique littéraire que je sors de ma bibliothèque. Enfant, j'ai du voir peut-être une vingtaine de fois le dessin animé de Walt Disney, sans vraiment déterminer si j'aimais ou non ce monde plein de bizarreries. Je culpabilisais à mon âge, d'être fascinée par cette chenille shootée à l'opium qui nous livrait ses étranges réflexions auxquelles je ne comprenais strictement rien.

Les éditions Pocket ont eu l'excellente idée de ressortir ce grand classique à seulement 1,55€. A ce prix là, on aurait tort de se priver ! Personnellement j'ai eu un coup de coeur pour la couverture signée Coliandre. Si vous ne connaissez pas encore cet illustrateur, foncez jeter un oeil à son univers, très doux, très poétique.

Avant d'embarquer dans les rocambolesques péripéties d'Alice, l'éditeur nous propose de revenir brièvement sur la vie de Lewis Carroll. On apprend donc que la fameuse Alice Liddell de l'histoire est directement inspirée de la propre voisine de l'auteur. Il avait pour habitude d'occuper les deux soeurs en leur racontant des histoires. C'est lors d'une de ces occasions qu'il a improvisé cette si célèbre histoire. Lewis Carroll meurt prématurément à l'âge de 66 ans à peine. Mais il laisse derrière lui un héritage intemporel. Il est indéniable que ce roman a marqué et continuera de marquer des générations entières d'enfants, grands comme petits.
Ce n'est pas un hasard si cette histoire a inspiré de nombreux artistes, illustrateurs, cinéastes, musiciens, créateurs de jeux vidéo et j'en passe. C'est parce qu'elle est hors du commun, et difficilement ou facilement interprétable selon les points de vue.

Ce récit décousu progresse autour du fil conducteur qu'est le fameux lapin blanc, toujours en retard. On y retrouve aussi le fameux chat du Cheshire et son éternel sourire, ainsi que le Chapelier fou et son thé. S'ils sont les personnages les plus représentatifs de l'univers d'Alice, ce sont également eux que j'avais hâte de découvrir dans le livre (en plus de ma fameuse chenille!)
Lewis Carroll jour sur les mots, les expressions, et on décèle dans sa plume un ton plutôt moqueur sur la société anglaise de son époque. Mais plus que des traits d'humour, il teinte son récit d'un léger aspect moraliseur en dissuadant les jeunes filles d'accorder de l'importance au fait de ne pas grandir ou de grandir trop vite. C'est du moins, ce que j'ai cru discerner dans le thème des nombreuses métamorphoses d'Alice, qui ne cesse de grandir ou de rapetisser au rythme de sa gourmandise. Ce pays des merveilles tantôt féérique, tantôt cauchemardesque renverse tous les codes et nous entraine dans un monde absurde et extravagant. Non, vous n'êtes pas devenus fous, laissez vous juste emporter dans l'imagination fabuleuse de cet auteur de talent.

C'est une lecture que j'ai énormément appréciée, et je poursuivrais bien entendu la découverte de cet univers avec la suite des aventures d'Alice, intitulé Alice, de l'autre côté du miroir. Je vais également tenter de me faire offrir pour Noël l'album illustré par Benjamin Lacombe - un vrai petit trésor- dont la sortie est prévue pour le 2 décembre.
Commenter  J’apprécie          210
Il y a plusieurs années maintenant, j'avais trouvé une édition illustrée d'Alice au pays des merveilles dans une boite à livre, et je l'ai gardé en me disant que ce serait bien que je le lise un jour.
Puis récemment plusieurs personnes m'ont dit avoir trouvé ce livre ennuyeux ou difficile à comprendre, alors j'ai été curieuse de savoir quel effet ce livre ferait sur moi.

Je n'ai pas fait de résumé, d'abord parce que tout le monde ou presque connait déjà ce conte, même sans l'avoir lu, et ensuite parce que je n'ai aucune idée de comment j'arriverai à en faire un tout en restant compréhensible. Car c'est absolument sans queue ni tête.
Les personnages et les situations sont tellement loufoques, je me demande où est-ce que l'auteur est allé cherché toutes ces idées, et surtout comment il a réussi à les retranscrire avec des mots. J'avais littéralement l'impression d'être dans un de mes rêves, vraiment.
Je n'ai jamais rêvé que j'allais dans un autre monde ni rien de similaire à l'histoire (enfin pas que je sache), mais mes rêves partent tellement dans tous les sens qu'ils en deviennent incompréhensibles et totalement impossibles à expliquer. Donc je trouve incroyable ce que l'auteur a réussi à faire.

Comme je l'ai déjà précisé, l'édition que j'ai lue d'Alice au pays des merveilles était illustrée, et même si sincèrement je ne trouvais pas les dessins super beaux, ça m'a beaucoup aidé parce que sans les images ,je pense que j'aurais très vite perdu le fil de l'histoire.


Au final, je n'arrive même pas à savoir si j'ai aimé ou non ce livre. Mais on va dire que oui.
À aucun moment je ne l'ai trouvé ennuyeux, même si j'ai quand même mis du temps à le lire.

Je suis contente de l'avoir lu pour deux raisons : d'abord parce que c'est un classique assez connu, et je me dis que c'est bien de le lire au moins une fois dans sa vie. Et ensuite je ne sais pas si ma deuxième raison sera compréhensible, mais je visualise ce livre comme un rêve. Comme si j'avais LU un rêve. Bon, c'est pas très original ce que je dis parce que au final c'est vraiment un rêve qu'Alice a fait, mais c'est pas vraiment la même chose.
Et juste le fait de ressentir ça, je trouve que c'est incroyable.
Commenter  J’apprécie          206
Oubliez très vite le navet lénifiant des studios Walt Disney aux voix mièvres et gnangnantes tant en VO qu'en VF. Prenez un miroir, passez y un bras d'abord puis la tête et enfin tous le corps. Vous êtes au pays des rêves où tout peut arriver, où vous ne fixez pas les règles du jeu car il n'y pas de règles. Vous y êtes ? C'est parti pour l'aventure.
Silence ! on rêve. Ne pas réveiller.
Commenter  J’apprécie          182
Après avoir passé un merveilleux moment avec Marisa Meyer et son sublissime préquel Heartless, j'étais obligée de me replonger dans la grand classique de Lewis Carroll. Une curiosité malsaine pour savoir si Melle Meyer avait respecté l'univers tant convoité mais jamais égalé d'Alice aux pays de merveilles.
Bon je ne devrais pas juger un autre roman dans cette critique mais bon c'est grâce à Heartless que j'ai sorti de la poussière ce vieux classique.
Alors je suis heureuse d'être retournée en enfance. Cela fait du bien de rêver. La morale de l'histoire? Nous sommes dans un univers parallèle où une jeune fille candide découvre un peuple farfelu. Des lapins qui courent et qui chantent. Des chenilles qui fument du narguilé. Un chat avec un sourire carnassier. Des cartes qui gesticulent de partout. ET une Reine foldingue qui adore couper les têtes. Un monde en apparence enchantée mais qui reste dans l'insécurité. Un monde où la petite Alice va devoir faire face et faire attention à ses actes et paroles.
Un très bon conte à raconter à nos petites filles.
Merci Marisa Meyer.
Merci Lewis Carroll.
Commenter  J’apprécie          180
Quel enfant aimerait écouter une histoire écrite par un mathématicien?
Un mathématicien bègue et un peu sourd, fils de pasteur et enseignant à Oxford. Aucune chance que son histoire plaise à une fillette de 10 ans.
Alice devait être une enfant bien étrange pour aimer ce conte à dormir debout, et pour devenir l'amie du révérend Charles Dodgson, qui trouvait en elle l'inspiration poétique et littéraire de son récit. Dans une Angleterre puritaine et conformiste, l'imagination débridée de Lewis Carroll lui donne un siècle d'avance sur son époque. Ses personnages sont habités d'une frénésie, d'une liberté, d'une fantaisie qu'on retrouvera bien plus tard chez la beat generation, le Pop-Art, chez Beckett, chez Pérec, chez les Surréalistes.
L'humour est constamment présent dans les dialogues ou les situations. Un humour subtil, où le non-sense bouscule la pensée, où la logique est sans cesse convoquée pour mieux être démolie, abattue, vaincue.
Alice ne sait plus qui elle est, où elle va, elle est perdue dans un univers en trompe-l'oeil, une sorte d'asile psychiatrique où on croise une cruelle reine hystérique, des animaux loufoques qui racontent n'importe quoi, où le temps s'écoule à l'envers, où les évènements sont imprévisibles et parfois effrayants.
Ce livre parle de l'enfance, du sentiment d'étrangeté que les enfants éprouvent, des épreuves émotionnelles qu'ils doivent affronter: la crainte de se perdre, de disparaitre, de grandir trop vite, de ne pas comprendre ce qui arrive, de se sentir étranger, d'être rejeté ou dénigré.
Certains enfants ressemblent à Alice, et ils aimeront ces histoires.
D'autres les trouveront idiotes, ridicules, absurdes, sans queue ni tête.
Mais le révérend Dodgson s'en fiche, il est passé de l'Autre côté du Miroir.
Commenter  J’apprécie          180
Universel !
Tout le monde peut en parler, citer une ou deux répliques.
Mais qui l'a lu (relu) ces derniers temps.
Bien sur nous manquons tous de temps.

Mais cela fait du bien de se replonger, même avec une lecture en diagonale, dans ces ouvrages dits "pour la jeunesse";
On se rend compte que l'on avait un souvenir assez stéréotypé, voire erroné du texte;
Quand je pense à tous les bouquins d'aujourd'hui qui me sollicitent !
Il faut apprendre à équilibrer entre le passé et la découverte.
Commenter  J’apprécie          183




Lecteurs (33811) Voir plus



Quiz Voir plus

Alice au pays des merveilles

Ultra facile : Qui a écrit "Alice au pays des merveilles" ?

Oscar Wilde
Edgar Allan Poe
Lewis Carroll
Charles Dickens

10 questions
1290 lecteurs ont répondu
Thème : Alice au pays des merveilles de Lewis CarrollCréer un quiz sur ce livre

{* *}