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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
" le dire à maman. le dire ce soir à maman. Dire Non maman, pas de legging, pas de petite jupe ni de pantalon seyant mais une combinaison en fer avec des fermetures verrou pour que Mondjo ne puisse plus l'ouvrir. Non, maman, pas de petit top qui va faire radoter Mondjo, Anna-Anna-Anna."
Depuis que son père, dermatologue pas très responsable est parti vivre aux States, Alice 8 ans, vit avec sa mère .

Elle voit aussi régulièrement Mondjo, un ami de sa mère, un prof d'escalade qui aime bien Alice, même un peu trop..

En marge de ses romans pour adultes, l'écrivaine Claire Castillon signe depuis 2013 des livres pour la jeunesse qui reflètent subtilement les questionnements (pré) adolescents. Entre audace et délicatesse.

Car si on sait qu'elle est très fort pour cela dans ses livres adultes, on s'aperçoit que dans ses livres jeunesse aussi, Claire Castillon ose s'emparer de réalités douloureuses : le harcèlement scolaire dans River, le locked-in syndrome dans Proxima du Centaure et désormais la pédophilie dans Les Longueurs, à paraître ce 13 janvier chez Gallimard jeunesse.

Avec Les longueurs, qui nous plonge dans la tête d'une enfant sous l'emprise d'un pédophile, Claire Castillon livre un roman à la fois cru et assez vertigineux.

Claire Castillon prouve une fois de plus qu'elle n'a rien perdu de son sens pointu de l'observation et de sa franchise sans la moindre concession.

Dans ce récit à la fois sombre et lumineux, on aime que la noirceur s'efface (très légèrement certes) au profit de l'émotion et parfois même d'une touche d'humour loufoque particulièrement bienvenue.

Un livre qui devrait être lu aussi bien par les adolescents que par les adultes, et notamment les mères, qu'elle comprenne mieux les signes de ce genre d'emprise vécues par leurs filles.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai lu les romans de C.Castillon , j'apprécie particulièrement sa causticité et son oeil acéré sur la gent humaine.
C'est la curiosité qui m'a amenée à lire ce Gallimard -jeunesse ; sujet traité; l'emprise et la pédophilie. Effectivement le sujet est traité un ton en dessous, mais avec toujours autant de talent et l'emprise sur 7 années d'un homme " bien sous tous les rapports"sur une petite fille qui n'avait que 8 ans lorsque sa mère aimante et même vigilante retrouve après son divorce un ami ,animateur de sports, qui peu à peu s'installe et tisse sa toile est racontée avec des mots choisis. le père, aimant aussi, mais de l'autre côté de l'Atlantique, toujours pressé lors de ses visites .
Finalement Lili qui commence à comprendre que "ce" secret n'est pas normal, n'ose pas en parler ni à sa mère ni à ses professeurs. C'est avec une copine qu'elle évoque ce qu'elle a cru être un amour un moment partagé, puis tout va très vite, et c'est avec sa mère , l'une soutenant l'autre qu"elle pourra se diriger vers un commissariat.
Un livre à offrir à chaque ado bien ou mal dans sa peau. L'innocence d'un enfant peut être si vite pervertie.
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Lili a huit ans lorsque Mondjo, le meilleur ami de sa mère, commence à lui faire des gouzgouzs, soit des câlins sexuels. Après son divorce difficile, la mère de Lili voit d'un très bon oeil la présence de Mondjo dans leur vie. Il les réconforte, les protège, les soutient, apporte légèreté et douceur à la vie mais surtout, il devient l'entraîneur sportif exclusif de Lili pour l'aider à progresser en escalade. Une présence presque quotidienne, indispensable selon la mère de Lili, mais qui dissimule de très lourds secrets. Car la mère de Lili n'a jamais su la réelle teneur des relations qu'entretenait son ami avec sa fille pendant toutes ces années. Lili, quant à elle, bien trop petite pour comprendre les conséquences des actes subis, se faisait en plus mentalement manipuler par cet être pervers et mesquin.

Pendant près de dix ans, leur relation est charnelle. Mondjo promet monts et merveilles à Lili, la couvrant de compliments et de promesses insensées. Il n'aime qu'elle et souhaite se marier avec elle lorsqu'elle sera en âge. Touchée par tant de sentiments, la jeune fille boit ses paroles et s'éprend de Mondjo, au point qu'elle commence progressivement à prendre conscience que leur relation est malsaine, sans pour autant avoir le courage nécessaire pour le dénoncer. L'emprise psychologique et sentimentale a pris le dessus sur la raison. Lorsque la mère de Lili lui annonce que Mondjo et elle entretiennent une relation amoureuse et que ce dernier va prendre une place quotidienne dans leur vie, s'en est trop pour Lili, qui ne supporte plus ces secrets inavoués et honteux. Il est temps de parler, mais ce n'est pas chose aisé. Que vont dire et penser les autres d'elle ? En particulier sa mère, qui risque d'être effondrée par cette nouvelle.

Un roman très fort en émotions, raconté de la petite voix enfantine de Lili, avec sa naïveté, ses incohérences, ses balbutiements, ses doutes, ses peurs. On est meurtris de découvrir cette histoire, d'autant qu'elle est le reflet de milliers d'autres qui se déroulent souvent sous nos yeux. Car les pédophiles sont le plus souvent des personnes de l'entourage des victimes, de ceux que l'on ne soupçonnerait jamais.

Claire Castillon souhaite que ce livre se retrouve entre les mains d'un maximum de jeunes, pour les avertir des formes des actes pédophiles que peuvent avoir certains hommes envers eux. Ce n'est pas normal, il ne faut pas se laisser manipuler, il ne faut pas se sentir honteux, il faut dénoncer haut et fort ces agissements. En espérant qu'ils trouveront le courage et la force nécessaire pour se défaire des griffes de leurs geôliers et oser reprendre pleinement possession de leur corps.

Un roman jeunesse difficile, qui traite d'un sujet tabou : la pédophilie. Un livre écrit pour que les jeunes puissent prendre conscience de ce qui leur arrive en cas de situation similaire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Alice a quinze ans et elle vit seule avec sa mère depuis que son père est parti aux Etats-Unis d'Amérique quand elle avait sept ans. A cette époque, le meilleur ami de sa mère, Georges dit Mondjo, est devenu omniprésent dans leur vie. Il dirige un club d'escalade et il a vite intégré Alice dans les équipes et la petite fille est devenue sa proie. Il s'occupe d'elle, il la gâte, il la retient dans ses rets et Alice est prise au piège. A quinze ans, Alice n'en peut plus, surtout que sa mère souhaite que Georges s'installe avec elle, chez elles. Elle ne peut en parler à personne, ni à ses parents, ni à M. Drouillon, le proviseur, ni à Mme Iota, l'infirmière, ni à sa meilleure amie, Emilie.

Claire Castillon est l'autrice de nombreux romans de littérature générale. En jeunesse, elle a publié tout d'abord à l'École des loisirs en Neuf, Tous les matins depuis hier en 2013, Un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas en 2014, Tu es mignon parce que tu es un peu nul en 2014, Cucu en 2015, Y a-t-il quelqu'un dans Casimir ? en 2016, puis chez Flammarion jeunesse Les Piqûres d'Abeille en 2017, Proxima du Centaure en 2018, Miss Crampon en 2019, puis chez Gallimard jeunesse en Scripto River en 2019, L' ge du fond des verres en 2021 et Les Longueurs en 2022.

Claire Castillon propose ici un roman comme un témoignage d'une jeune fille sous l'emprise d'un pédophile. L'intrigue principale se déroule en quelques jours quand l'héroïne a quinze ans et décide de ne plus continuer à subir alors que l'agresseur, meilleur ami de sa mère, décide de s'installer chez elles. Elle se souvient bribes par bribes de l'enfer qu'elle a vécu pendant des années sans que sa mère ne veuille voir quoi que ce soit. le style est sec, les phrases souvent hachées, révélant la difficulté à nommer l'innommable, à penser l'impensable. Une postface du docteur Béatrice Gal, psychiatre à la maison des adolescents de l'hôpital Cochin à Paris, rappelle qu'une jeune fille sur cinq subit une agression sexuelle, ce sont 165.000 enfants qui sont victimes chaque année de viols ou d'agressions sexuelles.
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J'ai sans doute lu ce livre en début d'année et j'étais persuadée de l'avoir commenté; en fait, je l'ai gagné via lecteurs.com et j'ai mis mon avis sur ce site.
Avec le recul, je me souviens d'une jeune fille de 15 ans désemparée; depuis peu, elle mesure le côté anormal et illégal de ce qu'elle vit depuis ses huit ans. Son père est parti aux EU et n'a pas trop le temps de l'écouter; elle ne peut en parler à personne malgré son désir: sa mère est la compagne de celui qui l'a séduite dans l'enfance...elle éprouve d'abord de la jalousie: il n'est plus tout à elle puis elle comprend ce qu'il s'est passé. L'admiration, voire l'amour se transforme en haine. C'est une amie qui lui dit à quel point il est urgent d'avertir la police.
Ce récit est relativement à la mode chez les adultes :Angot, Springora, Loulou Robert etc mais ici cela s'adresse aux ados: si elles sont concernées, elles se sentiront moins seules et auront le courage de réagir; pour les autres c'est une mise en garde et peut-être une attention pour celles qui semblent aller mal recroquevillées sur leur terrible secret
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La couverture du livre est déjà pesante. On est dans la tête d'Alice, 15 ans, à hauteur de ses émotions, de ses sensations corporelles, de ses sentiments. Depuis l'âge de sept ans, ALice est sous l'emprise de Mondjo, Georges, le meilleur ami de sa mère, qui, au bout de huit ans, va partager sa vie. Mondjo est entraîneur dans un club d'escalade. Mondjo est un pédophile, un pervers manipulateur de la pire espèce. Mais bien sûr, Alice n'en a pas conscience. Au moment où commence son récit, elle est très mal dans sa peau, prisonnière d'un secret étouffant. Et en même temps, elle a toujours des sentiments pour Mondjo, elle ne veut pas lui créer d'ennuis. Ni subir les affres qu'il lui promet depuis toujours si elle révèle leur histoire. le roman alterne entre le présent et le passé, depuis les sept ans d'Alice, à qui Mondjo a donné un autre prénom pour mieux la posséder. Depuis huit ans, « Anna » croit que l'amour, c'est ce que lui fait vivre cet homme. Depuis huit ans, Alice croit normal d'être agressée comme elle l'est (mais bien sûr, elle ne sait pas que c'est une agression), elle croit de séduire des garçons bien plus âgés qu'elle et même les amants de sa mère, qui ne voit rien des manigances de Mondjo malgré la relation de confiance qu'elle a avec sa fille.

Alice va-t-elle sortir de cet enfer ? Va-t-elle trouver la personne à qui parler enfin de ce terrible secret ? Son père, loin d'elle aux Etats-Unis, un prof, sa meilleure amie, une autre fille dont elle devine qu'elle est elle aussi victime du même pédophile ? On est glacé d'effroi devant les agissements de cet homme, devant l'innocence bafouée d'Alice, et on se demande pendant longtemps si la jeune fille va trouver une issue à ce cauchemar. le suspense est éprouvant. Claire Castillon est au plus près des pensées et des émotions de l'adolescente mais on perçoit aussi les insupportables procédés de l'agresseur, le silence de la mère (dont on peut se demander si elle est « complice »). Les personnages sont bien construits et expriment la complexité des relations, du « problème ». Encore une fois, comme dans River, la romancière a su s'emparer d'un sujet ultra-sensible et l'a traité avec authenticité, avec justesse. Elle m'a cloué le coeur.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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🧗🏻‍♀️・𝐋𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬

« 𝐶𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑎 𝑓𝑎𝑢𝑡𝑒, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑢𝑖 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑒, 𝑖𝑙 𝑛'𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡. 𝑇𝑜𝑖, 𝑡𝑢 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑢 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠, 𝑡𝑢 𝑎𝑠 𝑐𝑟𝑢 𝑎̀ 𝑠𝑒𝑠 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠. »

Il vaut mieux vous mettre en garde tout de suite, ce roman n'est pas des plus faciles à lire. On s'en doute à sa couverture et à son résumé mais on n'imagine pas à quel point, une fois qu'on l'a commencé, certaines scènes tordent le ventre et mouillent les yeux. Elles nous mettent en pleine face la triste réalité de nombreux enfants.
Pourtant, il faut le lire, c'est une obligation. Il faut le mettre en toutes les mains : dans celles des enfants, et, surtout, dans celles des parents afin qu'ils reconnaissent les signes et puissent aider ces derniers en cas de besoin. Comme le dit la postface, c'est un ouvrage d'utilité publique.

L'autrice a fait un travail remarquable. En si peu de pages, elle nous met une claque, nous bouleverse et nous apprend. Elle nous fait passer par un panel incroyable d'émotions.

A toutes les Alice, victimes d'un Mondjo, j'ai envie de leur dire que justement, vous êtes victimes et non coupables. Vous êtes victimes de prédateurs qui vous manipulent, qui volent votre enfance, votre innocence et qui vous détruisent. Ne vous sentez pas coupables, vous ne l'êtes pas. Vous êtes fortes, vous êtes des guerrières capables de vous échapper de cet ascendant psychologique qu'on a placé sur vous. Vous pouvez, et vous allez vous en sortir.

N'ayez pas peur, n'ayez plus peur, de prendre la parole et de raconter votre histoire, celle qu'on vous a imposée, mais dont vous allez vous libérer.

Merci à l'autrice et à Gallimard pour la parution de cet ouvrage qui brise les codes, et qui éveille les consciences sur un sujet si grave et sérieux.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les longueurs.
Claire CASTILLON

Alice…
Pauvre petite Alice victime dès ses 10 ans d'abus sexuels de la part d'un ami de sa mère.
Georges, la quarantaine, prof d'escalade (pratique pour choper des petites filles) que tout le monde surnomme « Mondjo ».
Sans figure masculine depuis le départ de son papa, Alice est en totale confiance et éperdue d'admiration pour Mondjo, tellement gentil et attentionné…
Il lui fait croire qu'il l'aime d'amour et que quand elle sera grande ils se marieront.
Que tout le monde a dans sa vie un être « supérieur » qui l'initie au sexe mais que chut ! Il fait garder le secret.
Mais la maman d'Alice voit bien que sa petite fille devenue adolescente (15 ans) se comporte bizarrement.
Et elle veut savoir pourquoi.
Mais en annonçant à Alice que Mondjo et elle s'aiment et qu'il va venir vivre avec elles c'est l'effondrement intérieur pour Alice.

Qu'il est odieux de berner un enfant en lui promettant monts et merveilles.
Qu'il est abject d'en obtenir des faveurs sexuelles en l'autorisant à manger des bonbons au lit.
Ce court roman nous place dans la tête de la victime confusément amoureuse de son violeur tout en comprenant que ce n'est pas normal.
Claire Castillon réussit une fois de plus à trouver les mots les plus justes pour parler de ce sujet qu'est la pédophile.
La personnalité de Mondjo est tellement finement restituée que ce n'est presque plus un roman de fiction mais un fait divers.
A laisser en évidence dans les collèges, écoles primaires et lieux de passages des enfants.

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Ce très court roman exprime le point de vue d'une enfant sous l'emprise d'un très bon ami de famille pédophile. En alternant deux lignes de temps, on va comprendre comment ce prédateur va instaurer son emprise sur elle avec les conséquences à long terme, jusqu'à ce que la situation qui est devenue une source majeure de souffrance devienne intenable.
L'auteur va très bien développer la culpabilité de la victime, l'ambivalence qu'elle ressent, la difficulté à parler, le mal être qui l'envahit.
Je pense que c'est un excellent livre à mettre entre toutes les mains et qui peut aider un enfant dans cette situation à aller chercher de l'aide et aider son entourage à bien réagir dans une telle situation.
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OK, donc ce livre est classé en jeunesse. Mais qui a envie que des enfants lisent ça ?? Non, rectification... Qui a envie que des enfants VIVENT ça ? Or, le chiffre que l'on donne sur l'inceste c'est 1 sur 5. Ça veut dire qu'au collège, dans n'importe quelle classe de 25 élèves, 5 d'entre eux ont été abusés sexuellement et le sont peut-être toujours. 5 !!!

Donc oui, comme le dit la postface, le livre de Claire Castillon est sans aucun doute d'utilité publique, même si on a la nausée de la première à la dernière page. Il aurait peut-être quand même mérité un petit "trigger warning" comme on dit maintenant, un avertissement, parce que moi quand j'ai lu "jeunesse", je ne m'attendais pas à ça.

Mais venons-en au livre. Il sonne juste, très juste. Beaucoup trop. L'escalade n'est pas un sujet, juste un prétexte, celui utilisé par le prédateur pour sécuriser sa proie et la garder dans ses cordes, maîtriser la "longueur" de la liberté qu'il lui laisse. de toute façon, rien n'existe d'autre que l'inceste, la vie toute entière d'Alice est brouillée par la confusion et la souffrance, et encore la confusion d'avoir été conditionnée depuis toute petite à appeler cette souffrance "amour", et les menaces, le chantage, les attaques sous toutes leurs formes.

On sombre dans l'horreur. On s'y vautre. À la fin, on entrevoit la lumière et on pleure.
Je ne pense pas qu'on puisse dire que ce roman est "beau". Il est écrit avec énormément de talent. Il faut le lire, et le lire jusqu'au bout, malgré le dégoût, même si ça empêche de dormir la nuit. Il faut ouvrir les yeux, briser le tabou. Car contrairement à ce qu'on nous a toujours dit, ce n'est pas l'inceste qui est tabou, mais le fait d'en parler, de le dénoncer.
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