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3,85

sur 973 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je connaissais Olympe de Gouges essentiellement par son combat féministe durant la Révolution française.
Ce livre m'a permis de découvrir sa courte vie et son abondante oeuvre littéraire. Il y a son théâtre engagé envers des causes de société comme le racisme ou en prise avec des événements récents. Il y a son oeuvre de polémiste, notamment contre certaines exagérations de la Révolution française. Il y a enfin ses écrits plus politiques comme la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ou son appel aux 3 urnes pour voter le régime politique de la France.
Ce roman graphique très bien documenté reprend quelques représentations connues comme le premier envol d'une montgolfière ou le Serment du Jeu de Paume. Il se termine par une chronologie et une série de notices bibliographiques bien utiles pour se repérer dans cette période dense de l'histoire de France.
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Très beau roman graphique / belle bande dessinée.

Je savais très peu de chose sur Olympe : qu'elle était à l'origine de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne et qu'elle avait vécu de manière très libre pour son époque. C'est tout.

Cette BD en noir et blanc retrace sa vie de sa petite enfance jusqu'à sa mort sur l'échafaud de la guillotine.
Un mariage arrangé et forcé avec un boucher, un fils adoré, le veuvage et enfin la liberté, ses amants, son engagement politique, sa créativité artistique et toujours en train de lire !
Cette femme n'a pas eu froid aux yeux et est allée au bout de ses convictions.
Trop loin pour son époque. Trop loin pour les hommes qui l'accusent de haute trahison.

Un portrait de femme à mettre dans les manuels d'histoire car elle mérite vraiment d'être mieux connue - enfin reconnue serait plus approprié.

Le plus : à la fin, vous avez une chronologie de l'époque, un rappel des faits historiques (la Révolution n'est pas la période la plus simple à comprendre) et des portraits biographiques des différents protagonistes. Très bien fait pour avoir une bonne compréhension de l'époque.
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J'ai directement été intriguée en recevant la BD sur Olympe de Gouges, comme un livre en grand format !
Olympe de Gouges est une figure historique qui me tient particulièrement à coeur, faisant tristement partie des quelques femmes dans l'histoire et dans la littérature que nous étudions au cours de notre scolarité.
Ceci posé, je connaissais donc les grandes lignes de ses combats pour la liberté et l'égalité des femmes, tout comme sa dénonciation de l'esclavage. Ainsi, cette lecture m'a permis de découvrir davantage d'éléments biographiques, notamment sur son origine à moitié noble que j'ignorais complètement !
La lecture fut agréable et assez rapide puisqu'elle est sous un format BD.
Si je peux ajouter un détail qui est revenu à plusieurs reprises et qui m'a dérangé est la mise en avant de la sexualité de la mère d'Olympe puis de cette dernière par la suite.
Je ne sais pas quelle était l'intention derrière, mais je trouve que l'on tend à trop érotiser les femmes au détriment de leur rôle dans la société et de leurs engagements.
Pour conclure, cette lecture est à recommander pour les personnes qui veulent découvrir Olympes de Gouges et qui ont peu de connaissances sur ses engagements.
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Cette biographie en format graphique d'Olympe de Gouge m'a un peu déçue.
Certes, elle couvre intégralement la vie de cette femme importante de sa naissance à sa mort (1748 - 1793), dépeint l'architecture, les intérieurs et les grandes lignes politiques d'une époque mouvementée, mais j'ai trouvé que le récit manquait de fluidité et de clarté autant dans le dessin, l'agencement des scènes graphiques que dans la narration elle-même.

J'ai parfois été perdue et submergée par la masse d'informations. A vouloir trop entrer dans le détail, on perd en pertinence et on reste en surface. Un effort de synthèse ne m'aurait pas déplu. J'ai parfois eu l'impression de lire une succession de faits et d'infos, sans le liant qui les assemble avec naturel et facilité.

J'ai par ailleurs été surprise (et gênée) par le choix de représenter Olympe de Gouge sous les traits d'une femme frivole et légère, qui vénère Rousseau (à la manière d'une groupie) et semble parfois sans cervelle. J'avais envie de l'aimer et de l'admirer, ce personnage, mais je n'ai ressenti aucune émotion, si ce n'est parfois de l'agacement devant certaines cases, et un peu d'ennui à la lecture.

Ceci dit, je n'ai pas passé un mauvais moment et si je n'ai pas été totalement convaincue par le roman, cela ne m'empêche pas de saluer le travail accompli, qui est considérable, et d'admirer l'audace et le courage d'Olympe de Gouge.

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Une seconde belle découverte des ouvrages de Catel & Bocquet.
Cette fois-ci je me suis plongée dans l'histoire de cette femme engagée. Menant une vie libre, Olympe de Gouges fréquente les salons littéraires parisiens et se rend à de nombreux spectacles, notamment des pièces de théâtre. Elle en écrira d'ailleurs plusieurs et jouera en tant qu'actrice.
Anti-esclavagiste, féministe avant l'heure et militante pour l'égalité des sexes, elle s'impliquera fortement pendant la Révolution Française mais fini au tribunal révolutionnaire où elle fut condamnée à la guillotine.
Comme pour Kiki de Montparnasse lu il y a quelques semaines, le coup de crayon de Catel donne tout son caractère à ce roman graphique dense mais passionnant. La fin du livre est enrichie de nombreuses petites biographies des personnages célèbres croisés par Olympe dans le roman.
Je suis très tentée par le tome que Joséphine Baker, au destin hors normes également entre milieux artistiques, résistance, lutte raciale.
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De Catel et Boquet, j'avais déjà lu Kiki de Montparnasse et Joséphine Baker.

Sans surprise, je n'ai pas été déçue avec Olympe de Gouges. Si le début est un peu longuet par moments, il a au moins le mérite de poser le contexte dans lequel Marie Gouzes, veuve Aubry et plus tard Olympe de Gouges, s'est formée et développée. de comprendre d'où lui vient sa grande liberté - de sa mère, en fait, et sa vision des choses.

Olympe de Gouges était donc avant tout une femme libre, mais aussi une femme qui réfléchissait, pensait et s'engageait. Contre l'esclavagisme, avec notamment sa pièce Zamore et Mirza, et le long combat qu'il lui fallut mener pour la voir enfin jouée sur scène ! Et puis pour le peuple, et ses opinions politiques aussi pleines de bon sens que d'imprudence, qui lui vaudront de monter sur l'échafaud. Robespierre n'appréciait pas trop qu'on le déprécie !

Olympe de Gouges nous laisse, entre autres oeuvres, sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, reprise dans cet album sur une pleine double page. En fin d'ouvrage, une chronologie et une galerie de portraits des protagonistes aident aussi beaucoup à se repérer.

Une façon bien plaisante de faire plus ample connaissance avec cette féministe avant l'heure, trop longtemps restée dans l'ombre.
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Une oeuvre graphique très complète, un gros pavé (plus de 480 pages) pour raconter la vie foisonnante de Marie Gouze dite Olympe de Gouges, une des pionnières du féminisme. Ses idées avant-gardistes et son engagement personnel lui coûteront la vie, elle sera guillotinée à l'âge de 45 ans, victime de la terreur.

Native de Montauban, elle est vraisemblablement la fille adultérine de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, mais a été déclarée fille de Pierre Gouze, maître boucher. Sa jeunesse se déroule dans un milieu bourgeois ; à 17 ans elle est mariée par ses parents et à 18 ans elle devient mère et veuve. Dès lors, avide de liberté, elle souhaitera être maitresse de son existence, de ses relations et de ses amours, quitte à mettre sa réputation en péril.

Avec un caractère bien trempé, rebelle et volontaire, Marie désormais Olympe de Gouges va nouer de nombreuses relations dans la haute société et fréquenter des salons littéraires. Devenue écrivaine elle va écrire des pièces de théâtre et de nombreux pamphlets politiques, revendiquant le droit des femmes et des déshérités. Toute sa vie elle va défendre des valeurs humanistes et se battre contre le racisme, l'esclavage et toutes les formes de violence. Longtemps restée dans l'oubli et reléguée en arrière plan, Olympe de Gouges est depuis plusieurs décennies considérée comme une des premières féministes. N'a-t-elle pas rédigé avec ferveur "La Déclaration de la Femmes et de la Citoyenne" et déjà revendiqué le droit de vote, droit que les femmes n'obtiendront avec réticence presque deux cents ans plus tard !

Les auteurs Catel et Bocquet ont réalisé dans cette biographie très touffue un énorme travail de documentation. Les événements et bouleversements se succèdent rapidement et l'on croise une foule de personnages historiques connus. le lecteur peut parfois avoir du mal à se repérer dans cet ouvrage (ce fut mon cas) même si à la fin de l'album des fiches explicatives, très bien faites, sont à disposition. Tout en noir et blanc, avec des traits appuyés, les graphismes sont agréables ; les dialogues sont fluides et savoureux et l'histoire foisonnante comme le fut la vie d'Olympe de Gouges. Un pertinent portrait de femme et de féministe convaincue.

"La femme nait libre et demeure égale à l'homme en droits."
(1er article de la Déclaration de la Femme et de la Citoyenne)

#Challenge illimité des Départements français en lectures (82 - Tarn-et-Garonne)
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J'ai découvert l'existence d'Olympe de Gouges en lisant "Ainsi soit Benoîte Groult", de la même autrice, Catel. Je trouvais fou de ne pas en avoir entendu parler plus tôt. J'ai beaucoup aimé découvrir la vie de cette femme libre et courageuse, qui a su, si j'en crois ce que j'ai lu, tirer avantage de sa beauté autant que de son esprit pour mener à bien ses projets. Quel courage, tout de même ! J'avoue m'être parfois un peu perdue parmi les personnages mais je salue le travail de pédagogie et la mise en scène qui, je pense, rendent l'histoire de cette femme, côtoyant des noms connus de tous, aussi claire que possible. J'en ai appris un peu plus sur la période historique précédant la révolution française, en intégrant maintenant à mes connaissances l'action d'une femme que je perçois déterminée et audacieuse : Olympe de Gouges. Les dessins de Catel sont fantastiques et donnent vie au récit. C'est un beau livre, épais et documenté, qui me paraît à mettre dans de nombreuses mains (pas trop jeunes non plus) afin d'appréhender de façon plus large qu'elle ne nous est habituellement racontée la période précédant la révolution française. J'en connaissais finalement assez peu de choses (pas transportée par les cours d'histoire à l'époque) mais ce roman graphique m'a donné envie de me replonger dans l'histoire pour revoir les choses différemment, en comptant avec Olympe, désormais !
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Bonne lecture.

J'ai beaucoup apprécié découvrir la vie d'Olympe de Gouges, féministe avant l'heure et fervente défenseuse du Droits des Femmes au 18ème siècle.

Si j'ai moins accroché avec les dessins, j'ai tout de même été passionnée par cette vie singulière, faite de désillusions et de bravoure. Marie Gouzes, de son vrai nom, est une pionnière, un véritable emblème ainsi qu'une martyr. La bande dessinée est extrêmement fidèle à la réalité et j'ai apprécié découvrir son parcours de vie célèbre.

Sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791 exhorte les femmes de son temps à réagir : « Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et ne feront-elles jamais corps avec la société, que pour médire leur sexe et faire pitié à l'autre ? » À méditer n'est-ce pas?

Véritable femme de lettres, elle a laissé derrière elle de nombreux essais, écrits politiques et pièces de théâtre. Son oeuvre, à mon sens, est remarquable.

« Enfants de la Patrie, vous vengerez ma mort » furent ses dernières paroles, à 45 ans.
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Je suis en train de travailler avec mes élèves La Déclaration des droits de la femme d'Olympe de Gouges. J'ai donc lu avec intérêt et plaisir cette biographie. Elle ne verse que rarement dans le didactisme, mais donne au contraire une image très vivante de la société du XVIIIe, mais surtout de son héroïne. La rhétorique un peu lourde de ses écrits peut en donner une image un peu compassée ; or le roman graphique en donne un portrait psychologique intéressant en la montrant comme une femme passionnée, obstinée dans sa détermination à faire entendre sa voix, et entière, parfois jusqu'à la maladresse.

Le dessin, à la fois riche, précis et efficace, met bien en valeur l'énergie de cette héroïne, et sait montrer aussi bien l'éclat des salons que le grouillement des rues.


Enfin, parce que j'aime chipoter, je ne peux m'empêcher de relever quelques erreurs et anachronismes :

- Plusieurs monuments parisiens sont reproduits dans leur apparence actuelle sans que soient pris en compte des aménagements ultérieurs : c'est le cas notamment du Palais de Justice ou de Notre-Dame de Paris, qui devrait être flanquée du Palais de l'Archevêché

- Une paire de bottes est décrite comme pesant six kilos !

- On peut lire plusieurs fois Charles XI au lieu de Charles IX quand il est question de la pièce de Chénier
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