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EAN : 9782246861003
336 pages
Grasset (28/08/2019)
3.81/5   170 notes
Résumé :
Raconter René Goscinny en bande dessinée. Et lui donner la parole, au fond, pour la première fois. Tel est le projet de cet album exceptionnel. Un événement artistique. Et un livre de tendre amitié.
Catel, célèbre dessinatrice, travaille depuis quatre ans, avec l’appui et l’amitié d’Anne Goscinny, à ce « Roman des Goscinny » - un roman graphique où tout est vrai. 320 pages magnifiques, en trichromie, où Catel nous raconte la vie de René Goscinny. Sa nais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 170 notes
René Goscinny?
Goscinny dort très peu, et ne cesse de travailler. Et il lui arrive d'arriver en retard:
"Ah, Osterlix a du mal à se lever. C'est qu'il est célèbre chez nous, le sommeil d'Osterlix!"


En 1955, c'est presque la scène du banquet dans Astérix, avec tous les grands noms de la BD belge et française, autour d'une table: Franquin, Charlier, Tibet, Morris, Jijé et... Goscinny avec Uderzo.


Dessinateur mais surtout scénariste, Goscinny a collaboré avec les grands noms de la BD, il a créé "Rails sur la prairie" pour Morris et son Lucky Luke. Il a inventé Rantanplan et les cousins des Dalton...


Mais, c'est avec Uderzo, que Goscinny donna naissance à Astérix.
"Ils sont fous ces dessinateurs!".


Et, c'est près de la rue d'Alésia, qu'Anne, la fille de Goscinny situe la naissance du petit Gaulois.


"Encore un pastis?" Demande Uderzo. Ils créent la potion magique et Panoramix, le druide. Les deux amis pensent à Laurel et Hardy, avec Astérix et Obélix, tandis qu'on leur demande de passer à table.
-A table! C'est prêt !
"Quand Astérix boit, certains trinquent"


Pas étonnant que les albums à venir finissent par un banquet. Bonnemine, la femme du chef Abracourcix, la jolie Falbala sont déjà là... Sans oublier les Romains! ("Août 1959, ça s'est passé dans l'appartement d'Uderzo, avant le bouclage du premier numéro de "Pilote"...)


"- Tu as un très très gros nez! (René, euh Obélix)
-Ce n'est pas drôle, Romain. Tu aurais pu dire, c'est un menhir, que dis-je? C'est un dolmen!"


C'est un bel hommage, en BD! Anne Goscinny et Catel, la dessinatrice redonne vie à René Goscinny.
"-Nous allons donner un grand festin.
-Ce n'est pas la peine! Partir, c'est nourrir un peu!"
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°°° Rentrée littéraire 2019 #22 °°°

Même si la vie de René Goscinny n'est pas un sujet qui me passionne a priori, j'ai pris du plaisir à me plonger dans ce roman graphique joyeux, généreux et tendre.

Ne connaissant de ce grand auteur que son oeuvre, j'ai découvert l'histoire de sa famille, des juifs polonais et ukrainiens ayant migré en Argentine, dont une partie restée en Europe a été assassinée à Auschwitz. Ces drames initiaux amène un autre regard ou du moins de la profondeur sur ce personnage qui s'est peu dévoilé et s'est fait connaitre à travers des créations emplies d'humour.

Mais ce que j'ai le plus apprécié, ce sont les nombreux extraits des carnets personnels de Goscinny qui émaillent le récit : on l'y voit chercher s'essayer à la caricature dès son adolescence en croquant Hitler ou Staline, chercher son style. Son génie du trait est d'emblée éclatant. C'est un véritable cadeau pour le lecteur que de découvrir ces inédits grâce à l'accès total de Catel aux archives des Goscinny.

Catel est une vraie conteuse qui emporte le lecteur, ça fourmille d'anecdotes, de rencontres ( Sempé, Uderzo, Morris and co ) , c'est incroyablement vivant. La narration est exemplaire, fluide et accrocheuse. C'est une excellente idée que de marquer les deux narrations parallèles d'une couleur : bleu pour les pages où René Goscinny se raconte ; jaune pour les discussions entre Catel et Anne Goscinny, sorte de making-of du roman graphique.

Les dessins de Catel ont le don de la simplicité, tout en rondeur, avec ses grand aplats de couleur qui barrent le noir & blanc. Les planches sont très belles et apportent beaucoup de douceur à ce double portrait intime : celui du père qui trouve sa voie et celui de la fille qui a perdu à neuf ans son père et cherche à le faire revivre par ce biais.

Reste que cette oeuvre manque tout de même d'aspérités, comme peut en manquer une oeuvre de commande, faite à la demande d'une famille pour rendre hommage avant tout. Tout se lit avec facilité et sympathie, mais rien ne m'a accroché vraiment non plus. En fait, les pages que j'ai trouvées les meilleures car les plus complexes sont les saynètes prologue et épilogue marquées de la couleur rose. Quelques pages seulement, mais loin de toute hagiographie. On y voit Anne, la fille donc, âgée de 18 ans, menacer de mort le médecin jugé responsable de la mort de son père en 1977 ( arrêt cardiaque chez son cardiologue suite à un test d'effort ). Là, on sort du registre joyeux et lisse pour un moment de bascule, hors des clous. J'aurais aimé plus de passages de cet ordre, plus de folie.

Lu dans le cadre du jury Grand Prix des Lectrices Elle 2020 ( n°8 )
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C'est avec le génial Petit Nicolas que j'ai appris à connaître et aimer le travail de René Goscinny - et donc celui de Sempé.
Je n'ai jamais réussi à m'intéresser aux BD 'de garçons' Lucky Luke et Astérix, pas plus que je n'adhérais à Picsou & Cie. Enfant, je me régalais des Pif, Placid & Muzo (éditions Vaillant) que nous donnaient gentiment des voisins, puis des Lagaffe chez l'orthodontiste. Nos parents nous achetaient des livres à volonté, mais seulement des 'vrais', jamais de BD.
Grâce à cet album, j'ai vu que je lisais aussi Goscinny sans le savoir : il était scénariste de la BD de Martial 'Sylvie', diffusée dans l'hebdo 'Bonne Soirée' (1922-1988) auquel était abonnée ma grand-mère. Comme chez Boule & Bill, il y avait un papa, une maman, le fils & un chien, mais c'était beaucoup moins mignon puisque l'humour était basé sur des querelles conjugales - pas vraiment destiné aux enfants, donc.
.
Comme toutes les biographies de Catel, cet album est très riche, retraçant la vie de René Goscinny de sa naissance à sa mort. Issu d'une famille juive exilée de Pologne, il a passé une grande partie de sa jeunesse à l'étranger, notamment en Argentine. Il a longtemps ramé, aux Etats Unis et en France, pour vivre de sa passion - la bande dessinée.
Le récit alterne entre les résultats des recherches de Catel et les témoignages (sous forme d'échanges en face à face) de la fille de l'artiste, Anne Goscinny.
C'est peut-être là que ça a fini par vraiment coincer, pour moi. La fin est digne d'une pub Ricoré entre amis friqués : on y voit Catel & Anne avec enfants et époux à table, ou dans la piscine, les chiens gambadant joyeusement autour - à la faveur de l'élaboration de cet album, les familles sont devenues proches. Et lorsque Catel félicite Anne d'avoir réussi à donner vie à une petite fille de fiction (série 'Lucrèce'), comme le firent son père & Sempé avec le Petit Nicolas, on peut se sentir floué(e)s, puisque c'est Catel qui illustre ces albums. Oh, le joli/vilain coup marketing ! 🤔
.
On peut donc zapper ces dernières pages.
Tout l'album est évidemment complaisant à l'égard des Goscinny (sauf le frère aîné de René, totalement odieux avec son cadet), puisque René est décrit comme un homme drôle et sympathique. Mais peu importe puisqu'on apprend beaucoup sur l'évolution de la BD à partir des années 1950 (notamment aux Etats-Unis et en Belgique), et que l'ouvrage est enrichi d'esquisses collector réjouissantes.
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Que celui qui n'a jamais lu une bande-dessinée d'Asterix et Obélix ou même du Petit Nicolas lève la main? Non non, je ne vais pas vous blâmer mais René Goscinny fait définitivement partie des grands noms du neuvième art qu'est la bande-dessinée depuis de nombreuses années maintenant.

Mes chères collègues jurées du Grand Prix des Lectrices “Elle” ont choisi comme essai pour le mois de novembre ce roman graphique. L'autre livre dans la sélection « Essai/Document » non retenu était « Ordesa » de Manuel Vilas. Je ne suis pas une habituée des romans graphiques. Et donc, cela a été une découverte en quelque sorte pour moi et cette petite originalité m'a plu.

A grands renforts de publicité pour un bouquin de ce type, « le roman des Goscinny : Naissance d'un gaulois » a déjà connu un certain succès. Il retrace la vie de René Goscinny depuis sa naissance à Paris, son enfance en Argentine, son retour aux sources en France et ses multiples rencontres qui ont enrichi sa vie. En interlude de ces épisodes, la dessinatrice Catel, habituée aux biographies de femmes célèbres, y insère la genèse du livre, en compagnie d'une de ses amies, qui n'est autre que la fille de Goscinny, Anne Goscinny.

Bien que j'ai déjà lu de nombreux tomes, aussi bien d'Astérix que du Petit Nicolas, je ne connaissais rien de la vie de leur créateur. C'est ainsi que ce livre commence en levant le voile sur son enfance en Argentine après la fuite de sa famille juive d'Ukraine et de Pologne. En plus d'écrire des scénarios de bandes-dessinées, il ne faut pas oublier qu'il était un dessinateur de talent. Ne se prenant jamais au sérieux, René Goscinny était un homme pour qui amitié et famille comptaient énormément.

Ce livre enrichi de dessins tirés du trésor familial hérité par Anne Goscinny, Catel a décidé d'inclure dans ses dessins comment est née cette idée en compagnie d'Anne. de part le fait d'avoir choisi ce genre qu'est le roman graphique pour retracer les grands événements de la vie de son père, Anne et Catel ont dû faire des choix et j'ai trouvé que, parfois, ce n'était que survolé. Bien entendu, vu l'existence assez palpitante de Monsieur Goscinny, il n'aurait pas été possible de la compacter en un seul livre sans un trop grand nombre de pages.

La préface écrite par Anne Goscinny est particulièrement touchante. Ayant perdu subitement son papa très tôt (elle n'était âgée que de 9 ans), j'ai trouvé que ce livre constituait un émouvant hommage car comme elle le dit elle-même : « Qui a jamais eu la chance de voir ainsi naître son propre père? ».

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Au départ, j'ai été très sceptique face à ce livre… le risque, avec ce « genre », c'est d'être dans l'hagiographie un peu excessive, ou dans une espèce « d'entre-soi », qui laisse le lecteur de côté !

Et, dès les premières pages, je constate que je n'accroche pas du tout aux dessins et qu'ils vont freiner ma lecture. Mais… mais le talent de Catel et la vie passionnante de René Goscinny ont pris le dessus !!!

Comme beaucoup, je connaissais René Goscinny de nom, je savais qu'il était l'un des pères de la BD Astérix ou bien de Lucky Luke et du Petit Nicolas. Mais si je connaissais quelques-unes de ses oeuvres, je ne connaissais en revanche rien de sa vie…

Et quelle vie ! Une vie pleine de galères, finalement couronnée par un succès tardif… Je ne pensais pas que cet homme avait autant piétiné avant que son talent soit reconnu par tous ! Et c'est là un des intérêts de l'ouvrage de Catel que de donner, pour une fois, la parole au scénariste/dessinateur !

Impossible à lâcher, je l'ai lu d'une seule traite. On oscille entre moments de rire et d'émotion. C'est extrêmement bien fait ! Tout y est : la jeunesse du garçon juif qui, depuis tout petit, adore faire rire ceux qui l'entourent, l'exil à Buenos Aires, la naissance d'un artiste… et les galères qui ne laissent pas deviner qu'il deviendra finalement le maître à penser de bien des gens du monde de la BD.

Ce que j'ai le plus aimé c'est, sans nul doute, d'avoir la chance de pouvoir lire/voir comme est née cette brillante bio-graphique grâce aux nombreux rendez-vous de Catel et Anne Goscinny mais également de pouvoir découvrir des travaux inédits de René Goscinny !

Une immense documentation sur Goscinny & une écriture parfaite, qui permettent d'accéder à un parcours de vie hors du commun : c'est un livre qui mérite cinq étoiles et qui ne quittera pas les étagères de ma bibliothèque !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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critiques presse (4)
BoDoi
19 septembre 2019
La dessinatrice Catel, spécialiste des biographies de femmes (Kiki de Montparnasse, Olympe de Gouges, Joséphine Baker, Ainsi soit Benoît Groult…), brosse de son pinceau plein de charme ce destin hors du commun, guidée dans son travail par la fille de Goscinny, qui tient à faire vivre le souvenir de son père, décédé en 1977.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Lexpress
13 septembre 2019
Ses origines juives, ses proches assassinés à Auschwitz, ses échecs professionnels avant les succès planétaires: René Goscinny, scénariste d'Astérix, Lucky Luke et du Petit Nicolas, se retrouve à son tour au centre d'une bande dessinée, un portrait intime dont la narratrice principale est sa fille Anne.
Lire la critique sur le site : Lexpress
BDGest
03 septembre 2019
Sympathique, généreux – comment ne pas l’être en abordant un tel personnage ? - et infiniment tendre grâce aux réminiscences d’Anne, Le roman des Goscinny est une lecture hommage indispensable à tous ceux qui ont ri et qui rient encore en lisant et relisant Astérix, Iznogoud, Lucky Luke et autre Petit Nicolas.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
12 août 2019
Un travail exemplaire qui résulte sur un récit vraiment touchant, de plus de 300 pages. [...] LE roman graphique de la rentrée.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'ai entendu que le métier de scénariste est à la portée du premier imbécile venu, j'ai compris que j'avais trouvé ma voie.

- L'important, dans le fond, c'est de rester LIBRE !

[NB : René Goscinny vient de se faire lamentablement virer par son employeur-éditeur belge exclusif qui l'accuse d'avoir mené une fronde afin de défendre les droits des auteurs de BD. Ce qui est largement exagéré mais Goscinny sert de bouc-émissaire facile tant son œuvre en cours est alors sous-estimée.]
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Il y avait une conception, à l'époque, selon laquelle il fallait tenir les scénaristes dans un quasi-anonymat.
C'était plus avantageux pour les éditeurs qui avaient moins de problèmes avec des auteurs inconnus qu'avec des vedettes.
Ce qui fait que j'avais du mal à imaginer que j'exerçais un vrai métier et qu'on pouvait gagner sa vie comme cela.
Au cours de l'année 1955, des auteurs belges et français, qui ne se voyaient jamais, ont décidé de se réunir.
Nous devions discuter des problèmes de contrat et des conditions de travail.
- Il n'y a aucune protection juridique pour nous !
- Les éditeurs usent d'un droit divin !
(p. 272-273)
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A neuf ans, ce n'est pas seulement lui dont j'ai dû faire le deuil, mais aussi ses souvenirs, son enfance, son histoire familiale, cette langue, le yiddish.
Il a fallu, sans lui, intégrer le drame vécu par notre famille, et pour lui, honorer la mémoire de ses oncles et cousins morts en 1942, déportés.
(p. 8 - préface d'Anne Goscinny, sa fille)
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Grâce au travail de Catel, j'ai réussi à réconcilier mon père et René Goscinny, un constat qui réjouira le psychanalyste inspiré qui m'aide à retrouver l'homme intime derrière l'auteur.
Sous le pinceau élégant et juste de Catel, je l'ai vu babiller, jouer, sourire, dessiner, écrire, espérer. C'est bien sa voix, là. Et c'est son rire aussi.
Qui a jamais eu la chance de voir ainsi naître son propre père ?

(page 9)
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Quand j'ai entendu dire que le métier de scénariste est à la portée du premier imbécile venu, j'ai compris que j'avais trouvé ma voie.
L’important dans le fond, c'est de rester LIBRE !

(page 276)
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