C'est une société italienne peu reluisante qui nous est décrit dans «
Lune du matin » avec un portrait d'une jeunesse assez paumée. Il est vrai que j'ai très vite été dégoutté par cette lecture qui nous amène dans la drogue, l'alcool, le porno, la paresse et les entourloupes.
Par ailleurs, il s'agit d'un récit chorale dont on peut perdre assez rapidement le fil passant d'un personnage misérable à un autre détraqué sans vouloir porter le moindre jugement disgracieux. Les faits décrits parleront d'eux-même. Certes, l'auteur introduit une petite dose d'humour et de lueur d'espoir mais cela ne prend pas.
A noter que la présente oeuvre a été récompensé du Prix Micheluzzi 2018 de la meilleure bande dessinée à Naples et du Prix de la Meilleure bande dessinée de l'année à Rome. Cette référence qui peut parler favorablement pour certains lecteurs n'a aucune incidence en ce qui me concerne.