Pauvre Kanda qui espérait couler des jours paisibles entre son doguinou et son armée plus dangereuse que Rambo, Terminator et Hannibal Lecter réunis ! Oups, pardon, je voulais parler de sa ménagerie de l'impossible, dans laquelle sévissent mouton péteur, rat croqueur et cochon pisteur… En aurais-je oublié un ?? Oh ! Veuillez m'excuser de l'oubli Sa Grandeur Cuniculaire, grand bâtisseur et surtout, roi du monde !
Je ne vous raconterai pas l'histoire car pour ça, il faudrait que je me mette au niveau de son auteur et j'avoue que c'est effrayant ! Vous avez juste besoin de savoir que cette histoire est folle, totalement déjantée, et sans doute issue d'un cerveau absolument détraqué, sous l'emprise d'hallucinogènes ou d'autres substances dont je ne veux même pas connaître le nom !! A moins que ce soit juste une consommation trop poussée de carottes et de luzerne qui amène à cet état là ? Une chose est sûre, Caleb, n'arrête surtout pas !!! Je peux même pousser le vice jusqu'à te faire livrer des caisses entières de légumes et autres feuilles de salade pour que le tome suivant arrive plus vite ! Parce qu'il y aura bien un tome trois, dis ??? Ne serait-ce que pour que Sa Grâce Lapine puisse enfin mener son Grand Projet à bien ! Il est important de ne pas le contrarier, car on a vu que les conséquences pouvaient en être désastreuses (ou du moins mouillées et nauséabondes ! Désolée lapinou, mais ton urine est loin d'avoir la douce odeur du jus de pomme !)
Est-ce que j'ai besoin de dire que j'ai encore une fois drôlement adoré cette histoire ? de la pure aventure rocambolesque et animalière, des chants pétrifiants, des Organismes Grotesquement Modifiés,
Dolly Parton et
Britney Spears au sommet, je ne pouvais guère demander mieux ! Ah ! Sans oublier Doguinou et sa passion pour la musique (attention, je parle là de la vraie musique !!) qui ont rythmé les passages des chapitres pour mon plus grand plaisir ! Au-delà des tranches de rire, l'histoire est bien construite, avec une vraie intrigue, des péripéties nombreuses et, évidemment, des dialogues savoureux. On se laisse prendre par le récit et on se surprend à s'incliner devant le Très Grand, le Suprême… Je ne parle évidemment pas de l'auteur, il ne faudrait pas exagérer, mais de son Sérénissime Lagomorphe, le seul et unique Sergent Pepper !