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3,69

sur 781 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une matinée, moi, institutrice, et les enfants de ma classe nous sommes dans un musée. L'un de ces petits malins me dit devant une peinture : Regardez maîtresse comme ce tableau est moche.
Je lui ai expliqué en bonne pédagogue que je suis, à lui et à la classe : On ne dit pas qu'une oeuvre est moche. Elle ne te plait pas, tu n'aimes pas, mais ne dis pas que c'est laid ou moche.
Pourquoi ce petit apparté qui n'intéressera personne ou si peu ? ....
Je m'explique.
Je n'ai pas du tout aimé ce livre.
Je ne dis pas qu'il est mauvais, ni qu'il s'agit d'un signe ostentatoire de snobisme intellectuel, ni qu'il est vulgaire, ni qu'il est illisible à certains moments, ni qu'il a bien servi de tremplin à thune de la part de Gallimard, ni qu'il est misogyne à l'excès, ni que son auteur est un gros antisémite et un gros collabo, ni que l'ambiance est malsaine, ni que c'est bête à pleurer, ni qu'il ne présente aucun intérêt.
Non je ne peux pas dire tout cela. Ce serait mal.
Par contre, je peux dire qu'il ne m'a pas plu du tout.
Je me suis dit lors de la parution : Allez vas-y, tu n'as jamais terminé le Voyage, donnons encore une chance à celui-là....
Et bien non, décidemment, je n'aime pas.
Par contre, ne parlons pas de viols (comme je l'ai lu) ni de rapports sexuels violents (à chacun ses goûts dans ce domaine) lors de la scène avec l'infirmière cochonne. Il lui fait un cunnilingus pendant lequel elle a joui deux fois tout de même, la bougresse. Ah sacré Ferdinand...
Allez, soyons sérieux par pitié ; je ne répondrai à aucune polémique ni à aucune agressivité gratuite.
Perso, ce fut un pensum de le terminer.
Ça m'a fait penser à du San Antonio, mais de mauvaise facture.
Merci Momox.

Sinon, tout va bien.

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Louis-Ferdinand Destouches raconte les suites immédiates de sa blessure en octobre 1914, puis son séjour dans un hôpital de campagne, au contact des troupes anglaises. Il manque le récit de la blessure elle-même car le manuscrit écrit en 1934 et retrouvé en 2021 commence à la page 10. Qu'importe, les premières pages disponibles sont les meilleures, par la sincérité, le style, et par l'information qu'elles apportent sur les interminables séquelles que l'auteur va subir jusqu'à sa mort. Ces pages sont du grand Céline (voir citations).

Puis vient la fiction, décousue, obscène, laborieuse, répétitive, digne des paillardes de salles de garde. La convalescence du Céline bis est le prétexte d'une série de tableaux : la vantardise des hommes en déchéance physique, l'infirmière branleuse, le proxénète automutilateur, la putain dominante qui le trahit, ses clients piégés, etc. de l'humour aussi dans les scènes où interviennent ses parents, d'abord comme de touchants pieds nickelés, puis lors d'une bataille drolatique entre le souteneur et sa ribaude en présence des bourgeois et du curé, dispute qui se termine par une dénonciation et le peloton d'exécution.

Il faut dire ce qui en est de cette exhumation : au mieux l'ultime délectation des exégètes, au pire la rapacité des ayants droit et des éditeurs. Ce livre de 180 pages (dont 130 de brouillons de Céline) est disponible en « édition originale » (sic) sur vélin Rivoli. Il est précédé d'un avant-propos, d'une note sur l'édition, et suivi d'une autre note sur « Guerre dans la vie et l'oeuvre de Céline », d'un répertoire et d'un lexique. Dans l'avant-propos, François Gibault, exécuteur testamentaire de Céline, s'abstient de commenter l'intérêt de Guerre et préfère encenser la trilogie allemande (D'un château l'autre, Nord, Rigodon) « qui constitue la géniale apothéose d'une oeuvre comparable à nulle autre ». Resic : Céline ouvre en 1957 une interview à la radio Suisse romande en avouant qu'il a écrit D'un Château l'autre « évidemment pour des raisons économiques ». Mais il ne faut pas épuiser le filon.

Si vous avez aimé le Voyage et Mort à crédit, passez-vous de Guerre. Céline l'a écrit en 1934 et aurait eu le temps de l'achever, s'il l'avait jugé convenable, avant qu'on vole ses manuscrits en 1944. Il n'ajoute rien à la gloire de Céline.

Lien : https://www.rts.ch/archives/..
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- ABANDON -

J'ai toujours souffert, en matière de lecture comme en d'autres domaines, du syndrome de la « bonne élève »: l'abandon n'est pas une option, ne pas aller au fond des choses non plus.

Je n'avais jamais lu aucun livre de Céline (oui, « bouuuuh »!) et, quand j'ai vu cette oeuvre inédite, je me suis ruée dessus, en me disant que c'était l'occasion d'enfin découvrir cet auteur légendaire et de savourer, pensais-je, la quintessence du talent a l'état brut.

J'ouvre donc le graal avec une fébrilité difficilement contenue, mesurant la solennité de l'instant. J'exagère à peine en disant que j'aurais pu me signer et réciter le bénédicité pour accompagner la gravité du geste.

Je tourne les pages, une, puis deux, puis cinq…La lecture est laborieuse, j'ai l'impression de lire une traduction Google d'un texte un peu trivial rédigé dans une langue étrangère par un quasi analphabète…

Je persiste, je m'accroche: non, décidément, je DOIS persévérer, c'est du Céline nom de Dieu!

90 pages d'un déchiffrage fatiguant et de profond ennui plus tard, je consens à rendre les armes, écoeurée d'avoir à m'avouer vaincue et vaguement honteuse de n'avoir pas « réussi » à jouer dans la cour des grands, ceux qui peuvent se targuer d'avoir lu ET apprécié celui qui compte au nombre des auteurs classiques de la littérature française.

Je m'en vais donc, le coeur lourd et ma fierté ravalée, me consoler avec le dernier Thilliez, un auteur qui ne m'a jamais déçue !
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Intéressé par la première guerre mondiale, je ne pouvais pas passer à côté de ce récit de Céline concernant cette période de sa vie. C'est l'occasion aussi pour moi de me frotter à cet auteur connu et reconnu que je n'ai jamais lu !

Une histoire difficile dès les premières pages. Difficile dans le sens où le récit est triste et dur, mais aussi car le style de l'auteur est parfois un peu alambiqué. On sens que l'auteur écrit comme il parle, et j'ai un peu de mal avec ce genre de lecture. Généralement ça ne me plaît pas tellement. Mais en plus de ça l'auteur utilise des phrases crus et vulgaires, et ça j'apprécie encore moins. D'accord c'est peut être sa réalité de la guerre, mais la manière de raconter ce réalisme ne m'a pas plu, je n'ai pas accroché.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée de commencer de lire Céline par ce récit qu'il a écrit en un seul jet, puis retrouvé et publié 90 ans plus tard.
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Je trouve immonde de porter aux nues ce texte vraiment dégoûtant. Les élucubrations intérieures de ce petit monsieur me font vomir (tout comme lui qui vomit tout au long de l'histoire suite à ses gravissimes blessures de guerre). Ce qu'il raconte heurte ma sensibilité de femme et je n'y vois aucune poésie. Un réalisme certes mais dans une prose qui, à mes yeux, n'a rien de littéraire.
Franchement, j'en ai marre de ces idolâtres de Céline. Parlons plutôt de Jean Genet qui, lui, avait un vrai talent d'écrivain, même dans les scènes les plus scabreuses.
La pub faite autour de ce manuscrit retrouvé, édité et qualifié de "chef-d'oeuvre" est une opération commerciale parfaitement orchestrée. du grand n'importe quoi.
Céline est un individu écoeurant de machisme et de violence. Peut-être conforte-t-il intérieurement ces hommes qui aiment lire des fantasmes de romans de gare bien obscènes où les femmes sont uniquement de la "chair à bites" tout comme monsieur Céline fut uniquement de la "chair à canon" dans la glorieuse armée française. Quant aux scènes soi-disant érotiques, elles s'apparentent à des viols
Si on y regarde de plus près, l'une des constantes de nombreux soldats de toutes les armées du monde c'est de violer les femmes de l'ennemi. Elles sont le "butin de guerre" que le troufion lambda peut s'approprier, tout en imaginant (c'est typiquement machiste) que la donzelle est consentante (ou va le devenir pendant l'acte). Après usage, il semble qu'on a aussi le droit de tuer la dame (réf. témoignage de deux soldats Russes en Tchétchénie, entendu sur France-Culture il y a de nombreuse années).
Pas étonnant que, par la suite, quand le juif a été désigné comme l'ennemi, la logique de Céline n'a pas bougé d'un pouce.
Quand on méprise son semblable au point de le considérer comme un être inférieur, on peut lui faire subir les pires tortures puis s'en débarrasser comme d'un vieux torchon, persuadé qu'on en a le droit !
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Il y a des années, j'avais eu bien des difficultés à terminer la lecture de "Voyage au bout de la nuit", ce qui me vaudra sans doute d'être catalogué dans les rangs de ceux qui devraient s'abstenir d'émettre le moindre avis sur l'oeuvre de Céline, dénués qu'ils sont de la moindre sensibilité "littéraire".
Céline est peut-être le premier à user d'une langue dépourvue de tout académisme, il n'en demeure pas moins que mis à part quelques passages intéressants, dans "Guerre", il s'est essentiellement complu à patauger dans la description crue de scènes de sexe où la truculence mise en avant par ses laudateurs me semble vite trouver ses limites.
J'ai bien conscience que ce commentaire ne présente pas grand intérêt mais il me permet de pousser un premier coup de gueule (bien modeste vu mon audience limitée) contre le mercantilisme de Gallimard et son exploitation éhontée d'un manuscrit auquel l'auteur ne semblait pas avoir jugé bon de donner une suite en le faisant publier.
Le second coup de gueule sera contre les professionnels de la critique dont pas un à ma connaissance, sans doute de crainte d'être ostracisé par le milieu, n'a osé se démarquer un tant soit peu de l'unanimisme dans les louanges à la sortie d'un ouvrage qu'il est de bon ton d'apprécier.
Pour ce qui est de l'expression du "traumatisme physique et moral du front" mis en exergue sur la quatrième de couverture, la lecture des trente premières pages d'un livre dispensable m'aurait amplement suffi.
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Avant de publier une interview avec Céline (on ressort les vieux dossiers), commençons par le fait que Louis-Ferdinand Celine est mort. Cela m'enlève déjà une épine du pied, les auteurs décédés sont beaucoup moins susceptibles que les vivants. Je m'attends avec cette chronique à une salve de « À bas le renard, vive le Ricard ! ». Je suis prêt, même pour les remarques outrées des descendants, ayants-droit ou conjoints dans le formol de l'auteur. Je vais sûrement lire que ce texte doit être pris dans son ensemble, l'oeuvre prédomine avant tout (ça vous rappellera sûrement Annie Ernaux) sauf que ce n'est pas au lecteur de s'adapter à l'oeuvre pour autant qu'elle fusse encensée par les professeurs de la bien-pensance littéraire. Un auteur soumet un livre au public, la sentence tombe. Dur mais dans les règles de l'art et au-dessus de la ceinture. Alors j'anticipe également que Céline aurait détesté voir ce texte publié car il n'est en réalité qu'un brouillon et c'est dans ces moments-là qu'on remercie le ciel de la présence d'un éditeur.

Pierre Assouline il y a quelques jours, disait « qu'il fallait lire pour combattre ». Depuis toujours je suis en accord avec ce propos qui tend à ne pas fermer les yeux sur certains écrits, mais bien à lire pour comprendre qui était l'auteur ou l'Homme.

Que les choses soient claires, j'abhorre cet homme. Antisémite et fier de l'avoir écrit à de maintes reprises, il ne méritait sûrement pas que mes yeux se posent sur l'un de ses textes. J'ai quand même voulu aller au-delà et en toute objectivité lire sa fameuse prose argotique enseignée un peu partout. Disons qu'on a moins d'égards à l'endroit de Soral ou Nabe tout autant nauséabonds. Alors ce livre « Guerre » parlons-en. Un narrateur anticonformiste en pleine grande guerre, un rythme mouvant mais sans saveur. On a envie de dire « tout ça pour ça ? ». J'ai longtemps eu l'impression de lire le long récit de Jean-Marie Bigard où les lourdeurs et répétitions dans les dialogues faisaient pshit. On peut clairement dire que ce livre a aussi mal vieilli que Toy Story.

Tel un mauvais film porno des années 70, j'eus l'impression de suivre les aventures d'un plombier et de son infirmière en soubrette. L'envie d'abandonner au bout de trente pages était forte, je résista néanmoins pour ne rien regretter, autant ne pas gâcher ma sève littéraire. Après les juifs, voici les arabes traités de bicots, on reste dans la veine d'un vieux réactionnaire aux penchants racistes. Auréolé d'un limpide « je te casse le cul grognasse », certaines phrases choquent mais les plus accrocs diront qu'il faut contextualiser « qu'elle aille se faire tasser par les nègres ».

Tout au long du roman ça se « branle » et ça « s'encule » à foison, c'est tout à fait honorable mais le coït physique ou littéraire n'est pas venu jusqu'à moi. Celine a de bons conseils pour ses amis, on notera l'élégance, la subtilité et l'envergure de la langue française : « Si t'es un pote quand tu rebanderas, je te la ferais tringler la mignonne ». L'analogie avec les potes du bistrot au fin fond de Bar-le-Duc devint troublante.

Allez cher lecteur « Fais donc ce que je dis enculé sors ta bite » on va pas y passer des heures avec cette putain chronique. « Tiens, bouffe son foutre » tant que t'y es. Je précise que tout ce qui est entre guillemets provient bien de ce roman, personne ne me croira. J'eus l'impression que comme de grands auteurs, tout le monde les a lus mais sans les lire.
Cela étant sur la forme du manuscrit perdu, l'histoire est belle sauf qu'en effet beaucoup de passages sont illisibles et donc non reproduits sur papier, il faudra laisser parler votre imaginaire. Cela n'est pas gênant me direz-vous, le scénario tiendrait sur du papier à musique. Il me paraît difficile de vous conter l'histoire elle est véritablement très fine, l'auteur comme le lecteur s'essouffle après les premières pages passées, tombant dans un vide littéraire confondant. Certains d'entre vous feront sûrement des cauchemars après cette lecture en imaginant l'auteur se faire toucher la nouille par son infirmière.

Si l'on a l'impression que ce roman a été écrit par un analphabète (oui j'ose), force est de constater que la guerre lui a tapé trop fort sur la caboche. Je n'appelle pas cela du style mais du foutre intellectuel. Vous allez vous ennuyer, lever les yeux au ciel, fulminer, et peut-être ne pas comprendre le génie qu'il est dans ce manuscrit de premier jet. Ma subtilité ne doit donc pas être au rendez-vous. Je laisse le soin aux aficionados de répandre leur amour pour sa plume. On ne m'y reprendra plus avec ce malotru. Allez bisous.
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J'ai lu ce bouquin, dont on disait beaucoup de bien, en quelques heures.
Inutile de s'attarder sur le style, mis à part quelques rares descriptions de nature suintant un peu de poésie.
Pour le reste c'est du français comme un troufion de 14-18, issu d'un milieu fruste et inculte pouvait le pratiquer. Avec des excuses que Céline n'a pas.
L'histoire est brève même si elle semble durer dans le temps. Une blessure grave au bras et un choc à la tête dont l'origine n'est pas précisée et qui laisse à l'auteur la torture d'un vacarme incontrôlable dans sa tête. Est-ce la raison de cette logorrhée vulgaire qui broie les sentiments, l'héroïsme, le sexe, les femmes dans un délire sans répit ? A faire vomir, comme le fait son auteur tout au long d'un récit lassant par ses excès. La détestation de la guerre justifie-t-elle ce récit en partie autobiographique ?
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Bon. Comme beaucoup je me félicitais de lire un nouveau Céline. Inédit. Trop bien...! Mais j'ai pris le temps avant d'écrire ici ce que j'en pense, ça a mûri..
En fait je suis très déçu. Je ne peux pas dire déçu de l'écrivain, mais du tout en fait, l'édition de ses brouillons n'est pas une bonne idée. J'ai eu du mal à lire et suivre bien les idées de Céline, entre inventions exagérées, tristes réalités de cette guerre , et son copain.. pas de spoil. Mais surtout c'est dur à lire parce que ça n'est pas prêt à être édité, Céline ou non...!! Qui penserait à jouer un morceau de Mozart au brouillon, non arrangé, avec les fautes de syntaxe musicale non encore corrigées, avec ses couacs et ses dissonances ? Et qui dirait "c'est magnifique !!" Parce que c'est Mozart ? Ce serait laid! A part les spécialistes franchement et quelques intellos qui diront que c'est beau vaille que vaille !?
Qui voudrait lire un Tintin avec juste les pages du "story board" à part les adeptes de la secte ? Qui voudrait voir un film avec des paroles qui manquent , à part un Rambo 3 où ça n'est pas très important ??
Bref... Je suis un peu dur mais avec le recul ça me fait ça, un repas sans fourchette servit comme étant un top de l'inédit, c'en est un, mais l'intérêt est limité pour le commun des mortels à mon avis. Je me suis donc ennuyé. J'ai tout lu par principe, j'admire le travail qui a été fait mais s'il y en a un deuxième comme il me semble avoir compris, je ne le lirai pas....
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Très jeune, j'avais bien apprécié "Le voyage" et "Mort à crédit". Par contre, je ne vois pas bien l'intérêt d'une publication grand public de "Guerre". C'est vraiment un premier jet, fréquemment illisible et incompréhensible. Cela montre que même pour un "grand auteur", si le texte n'est pas relu, travaillé et amendé, le résultat n'est pas très digeste. Que cela intéresse les spécialistes, je veux bien, mais ma curiosité a été mal récompensée.
Et je ne parle pas du bouquin qui perd ses pages dès la première lecture comme un mauvais livre de poche.
En bref, un achat dont j'aurais pu me passer.
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