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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Policier aux frasques aussi héroïques que problématiques, Melchor a été muté en Terra Alta, coin très rural de la Catalogne, pour se mettre au vert. Jusqu'au jour où une affaire sordide, touchant la famille la plus célèbre et fortunée de la région, vient perturber le calme apparent dans lequel s'est glissé notre policier.

C'est bien sûr la résolution de l'affaire qui importe en premier, dans ce roman policier somme toute classique, et donc pas désagréable pour moi à lire. Mais c'est aussi, et plus encore, la complexité de son protagoniste qui devient centrale, alors que son passé refait surface au fil des chapitres mêlant actualité de l'enquête et retours en arrière dans la vie de Melchor, vie ancrée dans Les misérables, roman qui a été, comme Valjean en son intrigue, source d'absolution et de rédemption pour le jeune homme dont la vie avait basculé du mauvais côté. Mais n'est-il pas, plus encore, un Javert, personnage dans lequel il se reconnaît encore davantage, en sa qualité même de policier, de garant d'une justice sévère, parfois violente et implacable, mais finalement juste ? C'est enfin une incursion, pas inintéressante, dans la Catalogne plus en marge, celle des espaces peu habités, où les secrets familiaux, sociétaux... ont encore une belle vie devant eux.

Un roman que j'ai trouvé très sympathique à lire, mais dont je ne garderai pas pour autant un souvenir impérissable. Je suis restée assez hermétique aux divers personnages, et me suis un peu trop laissé glisser au fil des pages sans pénétrer suffisamment dans l'intrigue.
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Terra Alta est une comarque de Catalogne, région viticole. Site de la Bataille de l'Ebre (juillet-septembre 1938). 

Melchor, ancien voyou de Barcelone, découvre en prison Les Misérables. Cette lecture est une révélation. A sa sortie de prison, il deviendra policier comme Javert et poursuivra les assassins de sa mère. Policier bien noté, il se distingue par un geste de bravoure lors d'une attaque terroriste. Pour sa sécurité, il est muté à Terra Alta

Un crime horrible y est commis. Melchor s'investit dans l'enquête qui piétine et qui est rapidement classée. le policier ne lâche pas l'affaire, comme Javert... et décide de continuer seul contre l'avis de sa hiérarchie.




" -Ecoutez, faire  justice, c'est bien. C'est pour cela que nous sommes devenus policiers. mais quand on pousse le bien à l'extrême, il se transforme en mal. C'est ce que j'ai appris au cours des années. Et autre chose. La justice n'est pas seulement une question de fond. C'est surtout. Aussi, ne pas respecter els formes de la justice revient à ne pas respecter la justice? Vous le comprenez, n'est-ce pas? 


Melchor ne dit rien ; le sous-inspecteur esquisse un sourire tolérant.

Bon, vous comprendrez. Mais n'oubliez pas ce que je vous ai dit Marin : la justice absolue peut être la plus absolue des injustices."

Terra Alta est un roman policier très littéraire. Melchor tombe amoureux de la bibliothécaire qui lui conseille d'autres livres. Ensemble , ils relisent les Misérables (et cela me donne bien envie de le relire moi-même). J'aime que des correspondances s'établissent entre des livres, qu'elles m'entrainent très loin et qu'un nouvel éclairage me fasse découvrir des facettes d'un livre que je croyais connaître. Pour moi, le personnage intéressant était Jean Valjean et non Javert. Cet aspect m'a plus intéressée que l'enquête qui n'avance pas.

Jusqu'au final : sublime!
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Lu en espagnol. C'est un polar, premier d'une trilogie et écrit par un écrivain considéré parmi les plus grands vivant actuellement en Espagne et dont la spécialité n'est pas le polar. Tout ceci contribue à faire de "Terra Alta" une oeuvre un peu particulière. le grand écrivain se ressent. Cercas (dont je n'avais lu jusqu'ici que "L'imposteur", que je n'avais pas aimé, m'avait semblé terriblement nombriliste) a l'art de recréer ces minuscules non-événements entourant l'Action avec un grand "A", ce qui confère une atmosphère et une respiration très réussies à l'histoire. Melchor est un personnage attachant, même si son propre attachement pour Javert (des "Misérables") demeurera toujours pour moi un mystère et que sa propension à la castagne font de lui un policier passablement atypique pour le moins. Mais ces caractères ont sans doute été voulus par l'auteur. On verra ce que ça confère comme épaisseur au récit dans les deux volumes suivants. En tant que polar, ce bouquin m'a semblé pas mal mais tout de même assez "so so", comme diraient les anglais. Des invraisemblances émaillent le récit et particulièrement le rôle du collègue de Melchor dans l'histoire m'a semblé particulièrement tiré par les cheveux, même pour l'Espagne et même pour un coin "perdu" comme Terra Alta. L'image des femmes aussi, stéréotypée à l'extrême (soit des salopes soit des saintes, en gros) donne également envie de filer quelques baffes à l'auteur (même s'il répliquerait probablement qu'il ne s'agit pas de sa vision mais de celle de Melchor). On comprend que la nécessité d'avoir des cinéastes du genre d'Almodovar se soit faite ressentir en Espagne. Je suis actuellement plongée dans le second tome, Independencia. le troisième, El castillo de Barbazul, est annoncé en traduction française en avril. J'aurai sans doute terminé avant la lecture de cette trilogie...
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« Terra Alta » débute par une enquête policière, se densifie avec le personnage de Melchor Marin, policier au parcours inédit, et se termine en réflexion philosophique sur la « justice ». Javier Cercas lie le rôle salvateur de la littérature au passé « qui ne passe pas » : la guerre civile espagnole. Terra Alta est une région du sud de la Catalogne, isolée, pauvre, elle conserve des structures sociales d'un autre temps : les Adell y maintiennent un pouvoir patronal autoritaire sur un empire industriel. Melchor Marin, jeune délinquant, subit une rédemption à la lecture des « Misérables », il prend modèle sur le policier Javert et entre dans la police. La littérature lui permet de rencontrer l'âme soeur, Olga, qui donne naissance à Cosette…. Son obstination à poursuivre une enquête classée lui révèle une faille. le roman dépasse le genre policier pour emprunter la voie philosophique. Un bain, symbolique d'une nouvelle conversion, lui révèle un autre modèle de justice : ce sera désormais Jean Valjean. La construction du livre, ses ramifications originales et ses pistes de réflexion maintiennent l'intérêt à la lecture. Je vais poursuivre avec « Indépendance », deuxième tome d'une trilogie.
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J'aime beaucoup Javier Cercas ; je cite souvent ses livres précédents comme des références dans la littérature contemporaine. Je suis admirative de sa façon de mener l'enquête et de son écriture tout en nuances. Je ne l'attendais pas sur ce terrain du thriller et bien sûr, je me suis laissée séduire par le style, par la manière nuancée de considérer toutes les facettes d'un imbroglio. Tout à fait adéquat pour une enquête policière. La deuxième partie nous entraine sur le sujet de la guerre civile espagnole que l'auteur n'en finit pas d'explorer car tout nous y ramène.
Je lirai la suite, bien entendu.
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Je suis loin d'avoir lu tous les ouvrages de Javier Cercas, mais cela ne m'a pas empêchée de l'admettre d'emblée dans mon cercle personnel des écrivains qui comptent. Entendez ceux pour qui écrire ne consiste pas simplement à raconter une histoire, mais plutôt à interroger le statut même de la littérature, à délivrer une vision du monde et à interroger celui dans lequel ils vivent.

Avec Terra Alta, Javier Cercas semble avoir renoué avec une forme romanesque plus classique que dans ses livres précédents, quittant résolument le terrain de l'autofiction et adoptant un certain nombre de codes propres au roman policier. L'auteur se défend pourtant d'avoir voulu s'inscrire dans un genre, la littérature ne comptant à ses yeux que deux types de livres : les bons et les mauvais - ce que j'aurais assez tendance à partager !

Et si meurtre il y a bien, ce n'est pas forcément sur la recherche de l'identité de l'assassin que repose l'essentiel du roman. A vrai dire, même si la résolution de l'enquête tourmente son héros, l'auteur semble quant à lui assez vite s'en désintéresser… et le lecteur avec lui !

Car ce dont Cercas rend compte avec force détails, ce sont les méandres psychologiques et les obsessions de son drôle de fonctionnaire de police - c'est quand même alors qu'il purgeait une peine de prison qu'est née sa vocation, après la lecture des Misérables - dans une Catalogne marquée au fer rouge de la guerre d'Espagne. Cercas dépeint avec une rare acuité le contraste entre une capitale régionale riche, effervescente et brutale, et un arrière-pays rural beaucoup plus pauvre et comme figé dans une forme d'inertie.

Si l'Espagne contemporaine plonge ses racines dans le drame de la guerre civile, elle est également aux prises avec le terrorisme et les questions d'indépendance régionale. Cercas parvient à articuler tous ces éléments dans un schéma narratif parfaitement cohérent qui finit certes par nous écarter de l'intrigue policière où l'on croyait qu'il voulait nous emmener, pour nous immerger dans la société espagnole et les tensions, voire les antagonismes qui la traversent. Rendant ainsi le roman d'autant plus passionnant. Et donnant diablement envie de lire les deux autres volumes à venir d'une oeuvre conçue comme une trilogie.

Mais je vous rassure, bon prince, l'auteur finit quand même par nous livrer la clé de l'énigme !
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Terra Alta, une partie reculée et tranquille de la Catalogne. Pour l'instant la petite commune est bouleversée par un triple meurtre sauvage. Dans le rang des enquêteurs, Melchor, un policier barcelonais qui s'est distingué lors des attentats de Cambrils et a choisi de disparaître quelques temps. Dans cette retraite inattendue, il s'est construit un foyer et un quotidien paisible.

Le retour de la violence dans sa vie l'amène, au départ de ce faits divers sordide et à travers l'enquête qui le suit, à passer en revue son histoire. Un récit pour le moins mouvementé et atypique, un chemin marqué par la littérature, et les héros des Misérables.

De roman policier, le récit navigue vers d'autres genres: il se densifie, se teinte d'Histoire, de psychologie, offrant différents niveaux de lecture sans rien gâcher de l'intrigue originelle. Une construction imparable qui m'a captivée. le second tome est sorti en Espagne, une série à suivre sans aucun doute.
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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Melchor, jeune délinquant qui s'est amendé en prison au point de décider de devenir policier est devenu célèbre après avoir neutralisé 4 dangereux terroristes. Par souci de représailles possibles, il quitte Barcelone pour un poste en « Terra Alta », en principe moins exposé. Il est rapidement confronté au meurtre de trois personnes, le patron des cartonneries Adell, sa femme et une employée de maison. La narration procède part sauts temporels qui permettent de découvrir un passé éclairant le présent de ce polar attachant. Les références nombreuses au roman « les misérables » de Victor Hugo, livre de chevet du héros qui prénomme sa fille « Cosette » inspirent parfois son action et lui permettent de séduire Olga la bibliothécaire. Lecture agréable, avec des temps forts mais aussi des passages un peu longs !
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Terra Alta, Javier Cercas
Etonnante, cette décision de Cercas de se mettre à écrire un roman, une trilogie même, sous forme de polar...
Mais c'est cependant une belle réussite. Les deux autres romans (Les Soldats de Salamine, L'Imposteur) de Cercas lus précédemment suivaient déjà la trame d'une investigation pour donner corps à l'histoire. Cette fois, l'auteur nous conduit donc littéralement à travers une enquête policière.
En deux mots, une riche potentat, nonagénaire et retors, et sa femme, sont sauvagement assassinés dans leur grande demeure en Terra Alta, après avoir subi des tortures innommables. Terra Alta est une région, que l'on appelle “comarque” en Espagne, située aux confins de l'Aragon et de la Catalogne. Quelques quatre-vingt années plus tôt, elle fut dévastée par la bataille de l'Ebre, la plus dévastatrice de la Guerre civile espagnole. Francisco et Rosa, les victimes, furent les fondateurs et uniques propriétaires de la plus grande entreprise de la région, les cartonneries Adell. Celle-ci donne du travail au beaucoup de personnes, Francisco est adulé pour cela, ou censé l'être. Alors pourquoi cette boucherie?
La police mène l'enquête, plus particulièrement Melchor Marin, flic atypique, ancien malfrat, blanchi, sorti de taule et héros antiterroriste lors de l'attaque de Daech sur Cambrils. Melchor porte un passé très lourd avec le meurtre irrésolu de sa mère, prostituée à Barcelone. Il a dû abandonner son enquête personnelle visant à découvrir les coupables du crime. Ce qui lui procure frustration, rage et envie de venger sa mère.
Melchor voue également un culte aux Misérables de Victor Hugo, livre dans lequel il puise un vade mecum puissant qui le guide dans sa vie personnelle et professionnelle. C'est presque un mantra pour lui. Jean Valjean et l'inspecteur Javert accompagnent Melchor dans sa vie et accompagnent nous, lecteurs, dans le roman. Il sera les deux personnages de Hugo à la fois, navigant constamment entre le gentil méchant et le méchant gentil. Il trouvera un certain équilibre à la fin du roman ...
Voilà donc les éléments principaux du texte et je me doute que cela puisse paraître hétéroclite voire difficilement conciliable. Toutefois, Javier Cercas en fait une trame magistrale, simple à lire et à comprendre. Finalement, l'aspect polar du livre n'est qu'un prétexte pour en arriver aux véritables objectifs de l'auteur. Nous faire revivre les blessures de la Guerre d'Espagne, les stigmates du franquisme. Dans ce roman, Cercas cultive toujours ses thèmes de prédilection que sont l'identité, la justice (et donc aussi l'injustice), les torsions de l'Histoire, le ressentiment qui peut conduire au désir de vengeance.
Cercas réussit également à représenter la région de Terra Alta en élément quasi personnifié de son livre. Elle est inhospitalière, sèche comme le coeur des hommes qui y vivent et elle vous rejette sans merci si vous vous obstinez à ne pas obéir à ses règles. C'est très réussi et le patronyme de cette région mérite amplement le fait de porter le titre du bouquin...
J'ai beaucoup aimé Terra Alta, comme j'ai tout aimé de Javier Cercas. Terra Alta est le premier volet d'une trilogie dont les deux autres sont déjà parus (Indépendance et La Château de Barbe Bleue). Cercas, l'air de rien, nous la joue James Ellroy et son Quatuor de Los Angeles, même si le style des deux écrivains, ainsi que leur personnalité, soient très éloignés l'un de l'autre. Mais cette façon de brosser en fresque une région et la façon dont les communautés se développent en elle est très proche de la démarche brillantissime de Ellroy et de son Quatuor. Dans les deux cas, les enquêtes policières sont davantage une main courante, un fil rouge dans un récit qui va bien au-delà du simple polar, avec des personnages souvent hors normes.
Merci à Javier Cercas d'avoir eu cette idée, qui pour moi, est une réussite magistrale. le pari est réussi et je ne vais trop attendre pour lire les suites de Terra Alta...
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N°1655- Juillet 2022

Terra AltaJavier Cercas – Actes sud.
Traduit de l'espagnol par Aleksandar Grujičič et Karine Louesdon.

Dans une petite ville de Catalogne, Gendesa, capitale de la Terra Alta, un meurtre atroce vient d'être commis, le massacre avec tortures et mutilations d'un vieux couple de riches industriels dans une villa isolée, les Adell. Lui, malgré ses quatre vingt dix ans dirige encore une importante cartonnerie, des riches dans une région pauvre. Pourtant l'affaire se présente plutôt mal sans indices ni traces d'effraction, même s'il apparaît que, malgré son catholicisme militant, ce patron parti de rien, sorte de potentat arriviste exploitait ses ouvriers et suscitait des envieux. Ce n'était pas cependant une raison suffisante pour le tuer. On pense même à un meurtre rituel à cause de leur appartenance à l'Opus Dei. L'enquête vite classée ne tient que grâce à l'entêtement de Melchor Marín. C'est en effet lui qui, muté temporairement dans cette région éloignée de Barcelone pour sa sécurité, va être chargé de l'enquête. C'est surtout l'occasion de faire connaissance avec lui. Fils sans père d'une prostituée, il a grandi dans les bas-fonds de Barcelone et la pègre qu'il a très vite fréquentée l'a amené en prison où la nouvelle de l'assassinat sordide de sa mère et la lecture des « Misérables » ont fait de lui un révolté et l'ont déterminé à faire des études pour devenir… policier, ne serait-ce que pour découvrir son vrai père mais surtout pour découvrir les assassins de sa mère, un justicier obsédé par les injustices de ce monde, un homme tiraillé entre les figures emblématiques hugoliennes de Valjean et de Javer ! Malheureusement pour lui, il va s'apercevoir que la recherche effrénée de la justice peut mener aux pires injustices et que, sur cette terre catalane, le souvenir de la Guerre Civile espagnole n'est pas éteint.
Sa mutation dans cette région isolée où d'ordinaire il ne passe rien va certes être pour lui l'occasion de se ranger en rencontrant Olga sous l'égide des livres, en l'épousant et en lui faisant un enfant, mais cette affaire de meurtre va bouleverser durablement sa vie et son séjour ici
.
Roman original, qui n'est pas sans soulever des questions philosophiques, morales et de conscience, agréablement écrit (traduit?) et qui ménage le suspense jusqu'au bout en associant cette fiction à l'Histoire du pays. Je l'ai lu passionnément et sans désemparer avec le souvenir tragique de cette Guerre Civile qui ensanglanta l'Espagne de 1936 à 1939, des assassinats sommaires pratiqués des deux côtés et de celui des Républicains et des brigades internationales sur le rythme entraînant de « Viva la quinta brigada », chant emblématique de ces volontaires qui luttèrent vainement pour liberté et contre le fascisme.

En Espagne, sous la dictature de Franco, le souvenir de la guerre civile a été complètement occulté. Sous le régime suivant, plus démocratique, on a cherché à oublier toutes ces atrocités. Ce n'est que lors de la génération suivante, qui n'a évidemment pas connu ce conflit, que les jeunes écrivains espagnols s'en sont emparés, se le sont même approprié et l'ont intégré à leur oeuvre, comme pour en exorciser toutes les horreurs. Javier Cercas, né en 1962 est de ceux-là. Je vais poursuivre la découverte de son oeuvre.

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