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Tristan et Yumi tome 1 sur 1
EAN : 9783033066588
302 pages
SBVV (14/03/2018)
3.4/5   5 notes
Résumé :
An 2122, planète Terre.

Les ressources de la planète sont épuisées. La montée du niveau des océans et la guerre nucléaire anéantirent la plupart des grandes villes. La pollution et les phénomènes climatiques extrêmes menacent la survie de l’humanité. Plus de 15 milliards d’habitants consacrent leur vie à la recherche de la plus précieuse ressource de l’univers : l’eau. Les regards se tournent alors vers de nouveaux horizons.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il semblerait que je sois en pleine rechute de science-fictionite aiguë : presque tous les services de presse qui attirent actuellement mon attention sur Simplement.pro appartiennent à ce genre ! Tristan et Yumi n'a pas fait exception à la règle : j'ai vu des galaxies et une nébuleuse sur la couverture, j'ai lu le résumé, j'ai aussitôt postulée, et j'étais immensément ravie lorsque ma demande a été acceptée ! Une surprise de taille m'attendait toutefois dans ma boite aux lettres : alors que je m'attendais à recevoir un one-shot, la quatrième de couverture précise qu'il s'agit d'un premier tome … Petit moment de désespoir, car je pressentais au fond de moi-même que j'allais immensément regretter, en fin de lecture, de ne pas avoir la suite sous la main. Ma prédiction fut - malheureusement pour moi - exacte : après avoir tourné la dernière page de ce roman, je n'avais qu'une seule envie, me plonger dans la suite … que je n'ai pas.

2122. La Terre est à l'agonie, les ressources se font de plus en plus rares, la pollution et le climat menacent à tout instant d'anéantir ce qu'il reste de l'humanité. Cette dernière choisit alors la voie de la Colonisation spatiale … du moins si les citoyens votent en faveur de cette loi. Tristan, lui, n'a aucun doute à ce propos : son plus grand rêve est de quitter cette planète désolée, de quitter son quotidien misérable de « sous-citoyen » condamné à mourir à l'âge de 50 ans après une vie de labeur exténuant. Tandis qu'il tente d'obtenir une place au sein de l'Arche au marché noir, le jeune homme se fait arrêter. Yumi, audacieuse lieutenant de police, fait partie des privilégiés du système … toutefois, sa première mission en solo va bouleverser toutes ses certitudes ...

Ce roman nous dépeint un sombre avenir : planète désolée en proie aux foudres du climat et rendue inhospitalière par la pollution et les conflits nucléaires du passé, société basée sur un système de « ségrégation positive », où les citoyens qui consomment plus qu'ils ne rapportent à la collectivité se voient rétrogradés dans l'échelle sociale tandis que leur espérance de vie est réduite à chaque incartade … Propagande et surveillance constante des citoyens par l'intermédiaire des neuropuces font partie des outils utilisés par le Ministère de la Vérité pour garantir l'ordre social et éviter les révoltes … sans oublier les promesses : travaillez, soyez utiles à la communauté et vous serez récompensés. Autant vous dire que ce roman dystopique post-apocalyptique n'est bien pas flatteur envers l'espèce humaine, dont les pires défauts sont mis en exergue du début à la fin … mais surtout, ce livre, il veut alerter, il veut mettre en garde : protégeons notre planète, ne nous laissons pas aveugler par la cupidité et l'avidité, soyons vigilants et pensons aux générations futures et pas seulement à notre « ici et maintenant » personnel !

Mais même sans prêter attention à ce message subliminal, ce roman est vraiment sympathique. Sans révolutionner le genre, il nous offre un bon moment de lecture en compagnie de Tristan et Yumi, deux personnages totalement différents : le premier fait partie des défavorisés du système tandis que la seconde fait partie des privilégiés ; le premier est rêveur et idéaliste, la seconde est rebelle et non-conformiste. J'ai plus d'affinités avec Tristan, plus discret et réservé, mais j'apprécie énormément l'audace et la désinvolture de Yumi. Contrairement à ce que laisse présumer le titre, les chemins de nos deux protagonistes ne font que se croiser brièvement et ne se rejoignent pas définitivement : je pense qu'il nous faudra attendre le tome suivant pour les voir avancer côte à côte. Et vu comment termine ce premier tome, magnifique apothéose de tout un roman de rebondissements et de retournements de situation, je pense que le second tome sera particulièrement mouvementé ! On ne s'ennuie pas avec ce livre, qui déjoue toutes les attentes du lecteur : je ne m'attendais absolument pas aux tournants complétement imprévisibles que prennent les aventures de nos deux héros !

Malheureusement, quelques détails ont quelque peu contrarié ma lecture. Tout d'abord, l'omniprésence de la violence. Je n'ai rien contre cette dernière dans les récits, elle est parfois nécessaire pour le déroulement de l'intrigue, mais ici, j'ai trouvé que l'auteur en avait fait un peu trop. Et cela d'autant plus que les descriptions sont très évocatrices, qu'il y a par conséquent du sang et des boyaux qui jonchent le sol, et que l'ouvrage aborde une thématique assez malsaine qui risque de mettre mal à l'aise les lecteurs les plus sensibles. Attention, donc, un livre à ne pas mettre entre toutes les mains ! Autre petit détail assez perturbant : les personnages rêvent, parfois, ou se lancent dans de grandes réflexions introspectives … et rien dans la mise en page ne permet au lecteur de comprendre qu'il s'agit d'une digression par rapport à la narration. J'ai parfois eu du mal à suivre, d'autant plus qu'il y a un sacré problème de concordance et de cohérence des temps : présent ou passé simple, il faut choisir, l'alternance est vraiment déstabilisante ! Enfin, quelques imprécisions du côté des descriptions m'ont empêché de comprendre certains détails de cet univers, en particulier en ce qui concerne la « topologie » des cités : sont-elles sous dôme ? immergées dans l'océan ? les deux ?

En bref, malgré un certain nombre de maladresses, ce roman a su me faire passer un excellent moment de lecture. Derrière cette intrigue apparemment banale se cache en vérité un roman puissant et intéressant qui tiendra en haleine les amateurs d'action et fera le bonheur des lecteurs intéressés par la sociologie et la politique. S'ajoute également un véritable plaidoyer écologiste par la mise en scène d'un monde ravagé, détruit par le gaspillage et la surconsommation des ressources, saccagé par l'égoïsme de l'humain qui oublie constamment que la Terre a besoin qu'on veille sur elle autant qu'elle veille sur nous en nous portant et en nous donnant les ressources nécessaires à notre survie. Un premier tome introductif mais pas seulement, qui lance l'intrigue avec force et suspens, et qui fait naitre dans le coeur du lecteur l'envie irrépressible de lire la suite !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Merci à la maison d'auto-édition Publishroom pour ce service presse.

--- Des soucis de forme, avant tout ! ---

Ce qui m'a freinée dans ma découverte de cette histoire ? L'utilisation hasardeuse des temps ! L'auteur passe en effet du présent au passé simple, de l'imparfait au passé composé sans raison apparente. Et, vous pouvez me croire, ç'a considérablement nui à ma compréhension des évènements. Puis j'ai décidé d'arrêter de m'arracher les cheveux sur ce point et ai tout conjugué au présent, dans ma tête. À partir de cet instant, ma lecture s'est révélée beaucoup plus fluide et la plume de Paul Chabot pas si mal.

Je me dois également de souligner le nombre, assez conséquent, de fautes d'orthographe qui a beaucoup choqué mon âme de rédactrice, ainsi que des erreurs de mise en page. Celles-ci concernent principalement les rêves ou les pensées des personnages. Pourquoi ne sont-ils pas mis entre guillemets ou en italique ? Ce serait tellement plus simple !

--- Finissons-en avec les points négatifs… ---

Oui, car j'ai envie de dire du bien de ce premier volet, il le mérite ! J'ai néanmoins rencontré des difficultés suite à des descriptions parfois incomplètes. Déjà qu'imaginer Tokyo sous l'eau n'est pas chose aisée, mais alors alterner les milieux (eau et air) dans une course-poursuite haletante… Bref, mon imagination n'a pas tout suivi, je le crains.

J'ai également relevé quelques clichés, en particulier dans les dialogues. Je vous donne un exemple : l'un des collègues de Yumi décide de se montrer, disons, entreprenant et elle, que fait-elle ? Elle lui balance son poing dans la figure ! Franchement, à part au cinéma, on ne voit ce genre de scènes nulle part. Ce que j'essaie de démontrer ici, c'est que certains passages m'ont paru surréalistes, improbables même.

J'espère donc que Paul Chabot fera preuve de davantage de nuances pour la suite de sa saga !

--- Tristan et Yumi, quésaco ? ---

Avouons-le, le titre n'est pas très évocateur. de plus, la couverture n'annonce pas qu'il s'agit d'un premier tome, ce qui est rédhibitoire pour des lecteurs compulsifs tels que moi – et oui, on aime savoir où on met les pieds !

Quoi qu'il en soit, cette histoire aborde deux points de vue : d'un côté, Tristan et son fol espoir d'échapper à sa misérable existence et, de l'autre, Yumi, lieutenant de police dont les idéaux vont prendre un sacré choc. Comme vous pouvez vous en douter, leurs destins vont finir par se croiser. C'est là que j'ai craint de voir apparaître la romance classique entre deux personnes que tout oppose mais que la vie réunit dans un combat incroyable pour la survie, hum ! Eh bien, en fait… non. Et heureusement ! Ces personnages-là vont certes se battre pour survivre, mais vont aussi emprunter leur propre chemin…

Ah, j'ai failli oublier : ma préférence va à Clint, ce robot abritant l'âme d'un défunt très étrange et pouvant changer de forme animale à volonté. J'ai particulièrement apprécié cette touche d'originalité !

--- Quand l'intrigue prend de l'ampleur, elle ne s'arrête plus ! ---

C'est cela qui m'a plu dans ce premier tome. Moi qui croyais lire un récit d'anticipation pour le moins classique, certes enrichi d'un univers extrêmement bien pensé, je me suis lourdement trompée. le scénario est totalement imprévisible, et j'ai été prise dans un maelström d'évènements incroyables. Sincèrement, j'ai été de surprise en surprise sans pouvoir m'arrêter, la fin ne faisant pas exception !

En résumé, plus qu'un avertissement du gaspillage de nos ressources, qu'une dénonciation de notre comportement égoïste en tous points, ce récit raconte une histoire passionnante dans un monde construit avec brio. Et, pour couronner le tout, l'auteur fait planer le mystère sur l'avenir de nos protagonistes principaux.

Alors, si je veux connaître la suite ? Oui, oui et oui !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Quel voyage ! Tristan et Yumi m'a offert une expérience de lecture dépaysante dès les premières lignes, si bien que ma déception au réveil de Tristan a au moins égalé la sienne à l'émergence de son rêve. Cette montée d'adrénaline, suivie de cette rechute magistrale dans le quotidien du XXIIème siècle m'a tout de suite mise dans le bain et ce d'une façon, je dois le dire, épique. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé avec ce roman mais j'y ai tout de suite adhéré, j'ai tout de suite été embarquée. L'univers, les personnages, le style d'écriture, l'approche de l'intrigue ; tout a contribué à une sorte d'alchimie qui a achevé de m'embrigader. le fait est que si le postulat de base de l'univers est plus que répandu en science fiction - à savoir une entreprise de colonisation de l'espace prenant effet dans un monde voué à l'extinction à cause des exactions humaines, conduisant à la sectorisation de la population selon la classe sociale -, l'approche de cette histoire et le ton qui lui est donné est vraiment singulière.
L'alternance déjà, des points de vue des personnages permet de lentement s'approprier les lieux de vie des deux personnages. du côté de Tristan, c'est son travail de chasseur‑recycleur, son robot à la ClapTrap mais métamorphosable, son dégout de la Terre s'entrechoquant aux espoirs qu'il voue au projet Utopia qui m'ont le plus emportée. Yumi, elle, m'a littéralement conquise par son ambition, sa désinvolture et son impétuosité. J'ai également beaucoup aimé l'idée d'un Japon immergé mais à la pointe de la nanotechnologie. Cette nanotechnologie me conduit au second très bon point du roman : le développement scientifique. Qu'il soit question des composantes électroniques incorporées à l'intrigue, des discours concernant le projet Utopia ou tout simplement l'organisation du système social en fonction des ressources naturelles disponibles, l'histoire puise dans la science le nécessaire à une crédibilité, une vraisemblance qui fonctionne vraiment bien. Pour reparler très rapidement des discours scientifiques, le premier discours du Docteur Hansen m'a plu a bien des égards : propagande à peine dissimulée, lancement d'un conflit intérieur, précisions logistiques... J'ai vraiment beaucoup aimé toute cette composante qui distingue, à mon sens, une oeuvre de science fiction réussie d'une oeuvre de science fiction qui l'est un peu moins. Je pense qu'il est également important de souligner la violence omniprésente dans le roman ; il n'est de ce fait pas à mettre entre toutes les mains.
Mais même si la lecture a été vraiment plaisante et que j'ai vraiment aimé la plume de l'auteur qui a un réel potentiel, Tristan et Yumi passe a côté du coup de coeur pour une raison toute bête : l'utilisation hasardeuse des temps. Je n'ai pas trouvé de logique apparente aux changements temporels qui échappent à toute concordance. J'avoue avoir été vraiment étonnée de cet aspect tant l'écriture en elle‑même est bonne. Ce roman mériterait en définitive d'être revu sur ce point, et pourrait en aboutir un véritable chef‑d'oeuvre, émettant sa propre vision d'un hypothétique futur détruit par des siècles de surpopulation et de surconsommation. Une mise en garde donc, un message fort et mine de rien, une vraie dose d'espoir.
Lien : http://www.bookpearl.fr/2018..
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Le premier point, négatif, le plus gros à mes yeux car il est le moins subjectif : l'auteur n'a pas su quel temps utiliser pour son roman. Dans un même paragraphe, on peut trouver des phrases au présent, d'autres à l'imparfait et d'autres au passé simple. de nombreuses fois je me suis surpris à relire un passage pour m'assurer que l'erreur ne venait pas de moi, et, bien évidemment, c'est quelque chose qui a pas mal entaché mon plaisir de lecture !
Au bout d'un moment, je n'ai plus pris en compte ces erreurs pour me concentrer sur le récit en lui-même, mais avouez que ce n'est pas idéal. D'ailleurs, j'ai pu lire la même gêne dans les critiques de certains confrères.

En dehors de la conjugaison, j'ai trouvé la plume de l'auteur trop facile et directe. le minimum est fourni ici, et pas assez pour ma part. Après avoir lu ce roman, je ne pourrai absolument pas vous dire quel est le style de Paul Chabot. Évidemment, ce n'est pas forcément un gros défaut, tous les auteurs ne peuvent avoir un style propre. Mais couplé aux autres défauts, ça n'aide vraiment pas à rentrer dans l'histoire.

L'histoire justement, commence très bien. J'ai beaucoup aimé le début de l'histoire de Tristan et ai apprécié celui de Yumi. Tristan est d'ailleurs un peu plus posé que Yumi, et une certaine sympathie se créé facilement. Yumi est un peu plus froide, plus distante, mais reste un personnage intéressant au départ.
Malheureusement, j'ai déchanté rapidement au bout de quelques chapitres.

L'aventure de Tristan est crédible au début, puis, pendant un moment, traîne entre deux eaux, avant de sombrer dans l'impossible ou presque. L'aventure de Yumi, elle, ne dure que 50 pages, sans être déjà bien crédible, avant de tomber dans le n'importe quoi.

Je vais résumer en quelques phrase l'aventure de Yumi, dans la première moitié du roman : jeune policière fraîchement sortie de l'académie, on lui confie une enquête sur de nombreux enlèvements, impliquant possiblement la mafia. Elle prend le premier nom dans le premier dossier qu'elle lit sur l'enquête, va chez cette personne, qui se trouve évidemment être un maillon de la chaîne des ravisseurs qui s'enfuit à bord d'un véhicule. Elle le poursuit, ils débarquent tous deux dans un stade et se mette à se tirer dessus devant des milliers de spectateurs, les sportifs et des millions de téléspectateurs. Des sportifs de très haut niveau meurent, des spectateurs aussi, et Yumi finit par neutraliser le prévenu.
Malgré des dizaines de civils morts (pour arrêter le premier maillon de la chaine !) son chef la félicite (attendez … Quoi ?!?) et elle repart continuer sa mission. On la retrouve, deux ou trois semaines plus tard, infiltrée dans le QG du « grand méchant », où bien sûr personne ne reconnaît la femme qui a abattu un de leurs hommes en direct à la télé (en sachant qu'il n'est absolument pas précisé qu'elle est grimée, et quand bien même …).
Bref ! Toute la partie « Yumi » est absolument sans intérêt, pour ma part, tant c'est un n'importe quoi scénaristique. Et croyez bien que je suis moi-même frustré d'écrire de tels mots.
La partie Tristan est mieux, clairement, même si elle n'est pas transcendante. La fin reste quand même pas bien crédible, et ce ne sont pas les révélations de fin qui vont améliorer ça.

L'absence de crédibilité, les erreurs de temps et le manque de style, fait que je n'ai absolument pas pu rentrer dans cette histoire.

Pour finir quand même sur du positif, je dirai que Tristan, ses amis et son fidèle compagnon sont attachants, et que l'histoire de Tristan est intéressante du moins pour une bonne partie.
L'univers est bien retranscrit. J'ai bien aimé, encore une fois, le côté Tristan, se déroulant en Antarctique, une terre sous-représentée, et qui est ici très bien utilisée. Les différences sociales entre pauvres et riches sont parfaitement retranscrites, de même que l'esclavage moderne à l'encontre des ouvriers comme Tristan.

Vous l'aurez compris depuis un moment, je n'ai pas aimé Tristan et Yumi, et pour tous les défauts présents, qui ne sont pas personnels, je ne le recommande malheureusement pas.




Retrouvez la critique complète sur le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/tristan-yumi-paul-chabot/
Lien : http://www.leplaisirdelire.f..
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Service presse via SimPlement.pro.

« Tristan et Yumi » nous plonge dans un univers de science-fiction où Tristan, chasseur-recycleur, fait une découverte qui peut lui rapporter beaucoup d'argent et ainsi lui payer une place pour aller vivre dans l'espace. En parallèle, on rencontre Yumi, jeune lieutenant de police, qui fait des ravages pour mettre en prison un criminel et finit par se faire enlever après un carnage au commissariat. En les suivant, on découvre un monde sectorisé en fonction de ce que chacun consomme et rapporte (du secteur rouge au vert), l'horreur dont est capable l'humanité, le rationnement de l'eau et de l'air, des solutions parfois barbares pour faire face à la surpopulation.

Les personnages sont attachants et bien construits. Tristan est simple, rêveur et accompagné de son petit robot « très spécial » qui s'avère très utile. Yumi est une jeune femme désirable, impétueuse, désinvolte et qui devra faire face à des horreurs inimaginables. Avec un vocabulaire riche et une plume plaisante, l'auteur joue avec nos émotions et nous inflige avec délectation de nombreux rebondissements.

L'univers est très bien décrit, l'intrigue menée avec talent. Les coutumes de chaque peuple ont été conservés dans cette fiction et nous permet de garder des repères géographiques et culturels. L'auteur nous fait bénéficier de son imaginaire concernant la surpopulation et la manière d'y faire face, en y ajoutant des horreurs indéfinissables.

Cet ouvrage a été une lecture exaltante, immersive et active. Paul Chabot a su mener sa barque et j'ai apprécié y monter pour suivre les flots, malgré les chutes d'eau qui m'ont secouées. La fin est bouleversante et prédit une suite très prometteuse.
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ces séditieux passéistes sont prêts à tout pour détruire l'humanité en l'enchainant servilement à la Terre. En réalité, ce sont avant tout des lâches qui refusent de lever les yeux vers les étoiles ! Devrons-nous vivre à jamais parmi des montagnes de déchets pour expier les fautes de nos pères ? Succomber lentement face aux tempêtes de radiation, aux épidémies ? Rien de tout cela n'existe dans le calme impartial de l'espace, où nos errements passés seront définitivement effacés et oubliés. C'est notre ultime chance pour prendre un nouveau départ. Les étoiles nous appartiennent, c'est notre destinée !
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–C’est donc ça, vivre dans les secteurs verts ? Les « êtres supérieurs » ne valent décidément pas mieux que ces Rouges qui pariaient sur le combat d’insectes du vegbar de New Sidney, pense Tristan avec déception.
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