AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,44

sur 2505 notes
5
298 avis
4
115 avis
3
21 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Pour survivre ici, il faut être en granit. »

Avoir si souvent dit et écrit combien j'admirais Sorj Chalendon. Avoir à plusieurs reprises été bouleversé par ses livres. Avoir assisté à 5 ou 6 rencontres avec lui, entendu sa rage et vu pointer ses larmes. Avoir systématiquement acquis tous ses livres même celui que beaucoup décriaient.

Toutes ces preuves d'amour suffiront-elles à me faire pardonner les lignes qui suivent ? Espérons-le…

Car ma lecture de l'enragé, ce morceau de vie de Jules Bonneau dit La Teigne, prisonnier sept années durant du bagne pour enfants caché au coeur de Belle-Île avant de s'en évader, n'a été qu'une longue déception tout juste éclairée de temps à autre par quelques insuffisants éclats.

Si l'histoire est vraie et le fait historique oublié et aujourd'hui rétrospectivement insupportable, sa version romancée n'a pas pris : un gamin auquel – désolé - je ne suis pas parvenu à m'attacher ; une succession de situations invraisemblables qui agace ; une approche historique mélangeant cocos et fachos, un peu simpliste.

Et puis surtout, cette approche manichéenne des hommes et des femmes là où Chalandon nous avait habitué jusque-là à davantage de discernement, de flou, de gris entre le noir et le blanc, a rapidement eu raison de mon intérêt.

Alors l'histoire est sympa, mais ce coup-là, la rage ne prend pas, l'émotion est absente, l'empathie surgit rarement. En tout cas pour moi…

Pas grave Sorj, car Jacques et Bonzi, les frères irlandais, la troupe de Beyrouth ou les gars des Houillères sont depuis longtemps au panthéon de mes lectures. Et ça vaut largement une déception sans conséquence…
Commenter  J’apprécie          546
l'enragé – Sorj Chalandon – Août 2023 – Grasset
Salut les Phoenix !! Juste quelques mots avant de commencer, je Follow Back, et je met si le site web s'y prête, (...) Nous allons commencer « l'enragé », un livre tout récent est très populaire.
L'histoire commence le 11 Octobre 1932 « La Teigne » « Bonneau » (narrateur) semble être dans une école pour sado maso avec sa bande…
Ne désirant pas qu'on l'appelle ainsi, il se rebelle en ces termes « Un animal qui attaque son maître. »…
Dans cette école, on apprend qu'il en existe une encore pire, mais il y a eu des évasions là-bas…
Camille Loiseau était orphelin, abandonné dans une église de Quimper. Il a 13 ans.
Impression aux débuts : déjà ce n'est pas un Taiseux ! C'est même le contraire. Et, j'avais sous-estimé l'amusement que j'ai eu en lisant.
Alors ceci est purement subjectif, mais cela quatre livres que j'enchaine sans scènes d'amour, qui sont toujours bienvenue et dynamisantes pour le récit ;
Des petites histoires de jeunes coqs qui se pavanent et font les fiers. Vengeance ? Illusion. Crime ? Perfection.
Une bande d'adolescents sont dans un genre de prison sur une île ; ils s'attirent tout le temps des ennuis, mais leurs geôliers sont horribles, ils essayent parfois de s'échapper. Voilà le pitch. Après « la magie du début », les péripéties s'enchaînent et se ressemblent;
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          330
Roman tiré de la vie de Jules Bonneau, dit La Teigne, enfant abandonné, puis voleur, puis criminel, envoyé à la Colonie pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Il donnera même lieu a un poème de Prevert. Et on en apprend sur ces prisons pour enfants. Un soir de révolte, il s'enfuit, il disparaît. Mais sa nature est-elle invariablement celle d'un "enragé" ? malgré la chance de rencontrer des gens qui décident de l'aider. Notre auteur est, on le sait, un bon conteur et ce livre se dévore tant on veut s'attacher à ce bonhomme inlassablement mis à l'épreuve.
Commenter  J’apprécie          321
Dis Sorj, où tu m'emmènes ? Oui, je le tutoie, on a déjà voyagé ensemble à Izieu, en Irlande, au Liban, au fond de la mine. Dis, on va où ? Belle-Ile un « bagne » pour enfants en 1932 ? OK, c'est parti.
Ligne 10 : J'ai faim, j'ai froid mais j'ai surtout la haine, je m'appelle La Teigne et je ne baisserai pas les yeux.
Je suis un gaffe, un ancien poilu et j'arbore mes décorations ça me rassure, un colon, une enfance assassinée, la loi et l'ordre. Mes galoches écorchent mes pieds, cette nuit j'ai pleuré de colère, et demain je traquerai des voyous sur la lande
J'émerge brusquement, c'est qui celui-là ? On dirait un « personnage de roman », du carton-pâte, un pas incarné, sans chair. Non, encore un autre ? Il se passe quoi ?
Pendant 180 pages, je t'ai suivi, tu m'as transportée, convaincue, et puis sont arrivés des caricatures des stéréotypes, un socialiste, un communiste, un basque (on est en 32, je sais déjà ce que tu veux lui faire faire), des croix-de-feu, une faiseuse d'anges, des salauds ordinaires…
Arrête, c'est un inventaire à la Prévert avec Prévert dedans…. Et j'ai l'impression de me retrouver en cours d'instruction civique, ça c'est bien ça c'est mal. Que le noir du début n'est là que pour porter l'idée de rédemption et qu'on n'est peut-être plus dans les années trente, comme si ton propos avait brutalement changé. Je n'y ai pas cru, à tes Justes, à tes gens bien, à tes bonnes personnes bienveillantes tellement dans l'air du temps, je n'ai pas réussi à desserrer le poing, à prendre la main que tu m'as tendue.
Je raccroche vaille que vaille mais le coeur n'y est plus. Je referme le livre, le voyage est fini.

Ce n'est qu'un ressenti de lecture, des pensées pour moi-même, certains lecteurs trouveront peut-être le trait trop noir au début, certains seront transportés tout du long, c'était juste un rendez-vous manqué.
Commenter  J’apprécie          3213
Sorj CHALENDON fait partie de mes auteurs fétiches, en témoigne mes coups de coeur pour les inoubliables Mon traitre et Retour à Killyberg.

Cette fois l'auteur choisit de se mettre dans la peau d'un de ces gamins évadés du centre pénitentiaire pour mineurs de Belle Ile le 27 août 1934. Des enfants abandonnés ou ayant eu la malchance d'être pris à voler pour manger, des victimes et laissés pour compte, exploités par les adultes. le lecteur suit le parcours du seul garçon qui ne sera jamais retrouvé, Jules Bonneau dit La Teigne.

Les privations, sévices et autres horreurs amènent ces garçons qui n'ont pas grand-chose à perdre (sinon leur vie quand même) à se révolter.

Si le sort réservé à ces enfants ne peut que soulever l'indignation, j'ai vite été lassée par le flot de descriptions, de personnages stéréotypés et de situations déjà lues ou entendues.

L'émotion n'a pas été au rendez-vous, l'indignation bien entendu mais c'est un récit qui ne m'a pas emportée.

Même la rencontre avec Jacques Prévert m'a semblée irréelle.

Dommage, peut-être que l'auteur projette trop sa colère et sa rage d'enfant à lui, il m'a manqué de l'intensité malgré toute l'humanité que ce roman dégage.

Lu dans le cadre de ma participation au Jury des Landerneau 2023.


Commenter  J’apprécie          140
J'étais tentée par ce dernier roman de Sorj Chalandon (« Retour à Killibegs » restera une lecture marquante, j'avais beaucoup aimé « le Jour d'avant », pas adhéré à « Profession du père » ) et le thème m'intéressait. de ce côté-là, rien à redire car l'auteur a suffisamment étudié la question et sa peinture de la colonie pénitentiaire de Belle-Ile en bénéficie : le lecteur peut donc visualiser, de manière très détaillée (pour ne pas dire appuyée) les choses telles qu'elles étaient… c'est-à-dire guère reluisantes.
Le traitement du sujet, en revanche, m'a laissée dubitative. Chalandon a créé le personnage de Jules Bonneau, dix-huit ans, surnommé « la Teigne », le fameux « enragé » du titre. Sa particularité est en effet de céder ponctuellement, au moins de manière fantasmatique, à des accès de rage qui l'amènent à (vouloir) attaquer/détruire tout ce(ux) qui l'entoure(nt).
J'ai eu d'autant plus de mal à adhérer à cette représentation symbolique (mais pas que) de ce qu'une victime du système pouvait refouler que c'est ladite victime qui s'exprime dans le livre. Or son langage, tel que l'auteur a choisi de le retranscrire, ne m'a pas paru au diapason de son niveau d'instruction. le style est beaucoup trop « écrit », pas naturel (« « La Teigne », c'est mon matricule et ma rage. Mon champ d'honneur »), ce qui ne m'a pas permis de me projeter dans le texte : je me suis d'emblée trouvée à côté et cet écart ne s'est pas comblé par la suite.
Il faut dire que Chalandon n'y va pas avec le dos de la cuillère : « l'enragé », c'est à la fois « Les Misérables » et « Les travailleurs de la mer » (en beaucoup moins long, soit) , avec une volonté manifeste d'inscrire la condition des « colons » de Belle-Ile au sein des diverses problématiques socio-politiques de leur temps et en n'évitant ni la grandiloquence ni le lyrisme. Mais n'est pas Hugo qui veut et, ici, je n'ai ressenti ni la force du propos ni l'authenticité du parcours de Jules, juste l'impression que l'auteur en faisait trop.

« l'enragé » dénonce un système que la presse, en la personne d'Alexis Danan qui mena campagne en ce sens, fustigea en son temps. Prévert quant à lui (que l'auteur se plaît à faire apparaître in situ dans le roman …) condamna dans son poème la fameuse « Chasse à l'enfant » de Belle-Ile. Si j'ai apprécié son aspect documentaire, le roman en lui-même m'a semblé manquer de sobriété et ne m'a guère convaincue.
Commenter  J’apprécie          144
Je venais d'achever le Chien des étoiles de Dimitri Rouchon-Laborie et je ne savais pas que je suivrais le parcours douloureux d'un autre jeune homme en marge, rejeté de la société. Là encore, j'ai apprécié ce récit d'un destin funeste, d'une vie trop courte et pourtant si pleine de douleur, de cruauté mais également d'amitiés fortes.
Au contraire du précédent, ce récit est ancré dans un temps et un lieu connu : la Bretagne de 1933 à 1942. Nous suivons la trajectoire chaotique de la Teigne :
« - La Teigne tout seul à bord d'un sardinier. Je rêve !
Ronan a levé un sourcil. Jamais il n'avait entendu ce surnom.
- Ils l'appelaient comme ça, là-bas, lui a expliqué l'infirmière.
Il m'a regardé.
- La Teigne ?
- C'est comme un nom de guerre.
Ronan a ouvert de grands yeux. Il était grave.
- Quelle guerre ?
- La mienne, j'ai répondu. »
En effet, on n'est pas sans penser à Elwood, jeune héros de Colson Whitehead envoyé à la Nickel Academy : destin tout aussi tragique à une époque distincte et en un lieu pourtant éloigné. Certaines atrocités ne changent pas !
Pourtant, lors de la lecture de ce roman de Sorj Chalandon, pour qui j'ai une immense admiration, je me suis sentie loin, très loin des récits poignants de « La quatrième mur », « le petit bonzi » ou « Mon traitre »… En effet, ce jeune héros, Jules Bonneau et son récit de vie m'ont laissée sceptique. Je crois que j'ai trouvé l'ensemble bâclé, peu incarné. Comme si Sorj Chalandon lui-même avait du mal à y croire. Dommage !
Commenter  J’apprécie          120
De Sorj Chalandon, j'avais déjà lu deux romans que j'avais appréciés. l'enragé ne comptait pourtant pas parmi les titres de la rentrée littéraire que j'avais placés au sommet de ma fameuse PAL. Mais lorsque j'ai pu le feuilleter sur les tables des libraires, il me fut impossible de m'en départir : sa dédicace m'avait littéralement saisie ! Ces mots, je les connaissais, ils m'avaient déjà harponnée pour me mettre sur la voie de ma plus belle et de ma plus riche aventure littéraire : Chalandon reprenait l'éloquente formule que Jules Vallès avait placée au frontispice du premier volume de sa trilogie.

A tous ceux

Qui crevèrent d'ennui au collège

ou

Qu'on fit pleurer dans leur famille

Qui, pendant leur enfance,

Furent tyrannisés par leurs maîtres

ou

Rossés par leurs parents

Je dédie ce livre

Jules Vallès, L'Enfant

Une histoire d'enfant, donc, ou plutôt d'enfants, au pluriel, d'enfants malmenés, martyrisés. Une histoire de gamins incarcérés que Chalandon entreprend de nous raconter dans toute sa brutalité – ce qui ne surprendra guère ses lecteurs qui savent combien la maltraitance infantile le touche.

Nous sommes à Belle-Ile-en-Mer en 1934. Derrière les hauts murs d'une colonie pénitentiaire, de jeunes garçons vivent un véritable calvaire. Qui sont-ils ? Des orphelins, des gamins abandonnés, livrés à eux-mêmes, qui avaient chapardé un oeuf ou un quignon de pain un jour où la faim les tenaillait avec plus de cruauté qu'à l'accoutumée. Des enfants qui subissent désormais les sévices de geôliers jouissant des pleins pouvoirs qu'ils ont reçus pour les « redresser » et qui constituent une main-d'oeuvre gratuite et corvéable à merci.

Au sein de cet espace en retrait du monde, chacun survit comme il peut. Il y a ceux qui courbent l'échine, espérant se faire oublier, et ceux qui posent en caïd et refusent de baisser les yeux, au risque de subir des traitements plus inhumains encore.

Jules Bonneau est de ceux-là. Son surnom, La Teigne, le dit assez, et chaque jour passé dans cet antre nourrit un peu plus son ressentiment. L'heure de la révolte finit pourtant par sonner et quelque cinquante-six de ces jeunes bagnards parviennent à s'échapper. Mais peut-on s'évader d'une île ? Surtout lorsque toute la population participe à la chasse à l'enfant qui s'ouvre alors… Seul Jules demeurera introuvable.

Comment se soustraire à la traque, se faire oublier et commencer une nouvelle vie ? Jules pourra compter sur une poignée d'individus peu enclins à considérer les enfants comme des criminels. Mais d'autres menaces planent. Sur fond de guerre d'Espagne et de montée du nazisme, les conflits entre militants communistes et membres d'organisations nationalistes d'extrême-droite s'exacerbent…

Chalandon sait comme personne dépeindre la violence, qu'elle soit sociale ou familiale, qui s'abat sur les individus. Son talent s'illustre ici encore, et le journaliste qu'il est restitue parfaitement le contexte dans lequel cette histoire, inspirée de faits réels, se déroule. le roman se lit d'une traite et suscite inévitablement l'indignation et un sentiment de révolte. Jules Vallès aurait sans aucun doute été sensible à ce récit qu'il aurait défendu avec conviction. Celui-ci m'a toutefois semblé trop sage. J'aurais attendu qu'il traduise davantage la rage du personnage ; qu'à celle-ci fasse écho une forme d'insurrection de la langue et de la grammaire ; que la structure même du texte renvoie au désordre intérieur de Jules. Mais peut-être suis-je encore trop sous influence : l'autre Jules s'attachait à casser les conventions littéraires et linguistiques pour mieux révéler et combattre le joug des institutions familiales, scolaires et sociales.

Ce roman n'en reste pas moins un témoignage effarant du fonctionnement d'une institution qui, même si elle évolua certainement au cours des décennies, perdura jusqu'à la fin des années 1970. Autant dire que c'était hier.


Lien : https://delphine-olympe.blog..
Commenter  J’apprécie          120
Bienvenue à Belle-Île en Mer, ses plages, ses ports, sa lande couverte de bruyère, ses goélands et ses petits bistrots.

Au dessus de l'île, il y a des oiseaux
Tout autour de l'île, il y a de l'eau.

Dans cette eau, il y a du sang. Celui des enfants enfermés, humiliés, frappés, passés à tabac par leurs geôliers ou par d'autres détenus. Celui qui entre ici va de la case Prison à la case Enfer. Un enfer qui a parfois commencé dès la naissance, par un abandon. Tous les gosses enfermés là n'ont eu droit à aucune compassion, considérés comme vicieux, tarés, fils d'alcooliques, de syphilitiques ou de délinquants.
Alors sur eux, orphelins et déshérités, la violence se déchaîne en toute impunité. Certains en meurent, se soumettent, se battent entre eux, rêvent d'évasion, ou rêvent de révolte et de vengeance.

Ce récit qui veut témoigner d'un système longtemps en vigueur de bagnes d'enfants, colonies pénitentiaires puis maisons de redressement, se situe dans la lignée des romans de Gorki, de Jules Vallès, et d autres auteurs du XIX ème siècle. Pire que la misère humaine, celle des enfants.

Certains passages vous prennent aux tripes, on ressent de la honte, de l'indignation, de la pitié pour ces petits forçats martyrisés.
Mais pour le héros, déjà un homme, c'est la rage qui s'accumule. Dans son âme, dans ses muscles, dans ses poings et sa mâchoire serrés, il n'est plus qu'un bloc de colère impuissante.

Jusqu'au jour où tout va exploser, contre l'institution mortifère, contre une société inhumaine, contre un destin de paria.
Contre cette rage là, le vaccin existe t'il? Peut-il y avoir une forme de résilience, de salut, de rédemption ?

La deuxième partie du roman nous le laisse espérer.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai choisi de lire Chalandon, il y a 10 ans, en lisant Retour à Killibegs au coeur des conflits irlandais.
l'enragé tient ses promesses : des combats, des méchants horribles, des gens bons, des choix de vie pas simples dans les années 30 de la montée des extrêmes.
Dans la peau de Jules Bonneau, cabossé de la vie, on apprend sur les maisons bagnes pour jeunes, la solidarité des petits pêcheurs en mer.
Sorj Chalandon oppose les gens de coeur et de luttes aux couards, suiveurs et traîtres. Il tisse son panthéon des luttes et des lutteurs. Non sans casse, le livre se termine plutôt bien si on s'en tient à la vocation du héros.
Commenter  J’apprécie          100





Lecteurs (5852) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Enragé (Sorj Chalandon)

Quel est le surnom de Jules Bonneau ?

La Brèle
La Peste
La Teigne

20 questions
45 lecteurs ont répondu
Thème : L'Enragé de Créer un quiz sur ce livre

{* *} .._..