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sur 1679 notes
Le 27 décembre 1974, à 6h19, un bruit sourd retentit au fond d'une galerie de la fosse de Saint-Amé à Liévin dans le Pas-de-Calais. Un coup de poussière propage le feu sur des centaines de mètres de galerie, les boyaux se transforment en brasier. Sur les 90 mineurs descendus dans la fosse, 42 ne reverront jamais le jour. Cette catastrophe va briser la vie de Michel Flavent. Son frère Joseph y a été gravement blessé. Décédé quelques jours plus tard à l'hôpital, sa mort n'est pas comptabilisée dans le bilan officiel. Aucun cadre de la compagnie minière n'a été condamné au cours du procès qui a suivi la catastrophe. Quarante ans plus tard, Michel Flavent est déterminé à se faire justice, à venger son frère, sa famille, les quarante-deux victimes et le peuple de la mine.

J'apprécie le travail de journaliste et d'écrivain de Sorj Chalandon. Je le sais empreint d'une grande sensibilité et d'une grande humanité, qualités indispensables pour traiter d'un sujet aussi lourd. Je lui sais gré de mettre en lumière cette tragédie oubliée. Je craignais au départ de lire une longue litanie d'un homme brisé. Mais l'auteur apporte un second souffle à son roman d'une manière habile que je me garde bien de vous révéler, si ce n'est que c'est un thème traité dans ses précédents romans. Habileté romanesque qui réveille l'intérêt du lecteur et donne sens au titre. Mais l'essentiel est dans son hommage rendu aux mineurs. Il parle de leur fierté d'appartenir à une classe laborieuse, de la fraternité qui liait ces hommes et ces familles. Il excelle à dresser le portrait d'un homme qui a inscrit son drame personnel dans une tragédie collective et qui va se révéler plus complexe quand son existence va être passée au crible. J'ai également apprécié l'écriture de Chalandon, ses formules percutantes, son emphase pour rendre une plaidoirie ou convoquer la cohorte de l'armée des mines.

Un roman touchant, fort et plein de justesse. Un hommage essentiel pour garder en mémoire le sacrifice de nos mineurs.


(merci à Viou qui m'a donné envie de lire ce roman, à Netgalley et aux éditions Grasset de m'avoir permis de le découvrir en avant-première)
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Quel choc que "Le jour d'avant" ! Bien que très sombre et noir comme le charbon, ce qui est de circonstance ici, ce roman de Sorj Chaladon est pleinement puissant. Il s'agit d'un hommage aux hommes de la mine et en particulier aux 42 victimes de Liévin.

Michel, jeune garçon a pour héros son grand frère Joseph, mécanicien, qui se fait happer un jour par les appels de la fosse. Cela désole ses parents et le jeune Michel car la mine a déjà pris l'un des leurs. Pourtant, la tragédie du 27 décembre 1974 va être le point déclencheur d'une vengeance et d'un mensonge.

Le Jour d'avant se singularise par le récit qui est dressé du procès d'assises dans la seconde partie du roman. Procès qui se démarque par l'attitude de Michel Flavent et son silence, ainsi que la position de la victime.

Hommage aux gens du Nord, aux terrils et aux valeureux disparus, ce roman nous emporte dans la France des années 1970, où la solidarité et la fraternité des ouvriers battait son plein. Sans être un "Germinal" des temps modernes, l'oeuvre de Storj Chalandon livre ici un message plein d'humanité et redonne vie à des personnages que notre mémoire collective ne doit pas oublier.
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Ils sont rares, les livres qui me font pleurer. Celui-là en est un, sombre et bouleversant, tissé de mots qui s'incrustent en vous comme le charbon dans les moindres replis, parsemé de moments de lumière dont l'un m'a tiré une belle larme, ce dont je remercie l'auteur.
Née dans l'ombre portée de Germinal que j'ai lu très récemment, nourrie par la présence spectrale des 42 victimes de la catastrophe du Liévin auxquelles l'auteur rend hommage, c'est à travers l'éclat de vérité dans lequel j'ai à un moment croisé Michel que cette larme a jailli. Troublant et magnifique jour d'avant, Jojo hurlant bras en l'air jambes écartées sur le porte bagages, Michel aux commandes, casque de mineur sur la tête, deux frères, rois du monde…

Challenge Multi-défis 2018
Prix libraires en Seine 2018
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« Au nord, c'était les corons,
la terre c'était le charbon,
le ciel c'était l'horizon,
les hommes : des mineurs de fond »
Pierre Bachelet
Sorj Chalandon ne cite aucunement les paroles de cette chanson dans son livre, paroles qui situent si justement le décor de fond où se déroule cette bien triste histoire.
Je lis pour la première fois cet auteur et je me trouve dans un roman noir, je dirais même noir charbon.
Joseph et Michel sont nés près de Liévin, cité minière du nord de la France. Leur père était paysan et non mineur mais Joseph, attiré par le travail au fond, quitte l'exploitation pour s'engager aux Houillères.
Peu après son embauche, un matin il ne rentre pas et ne rentrera pas, il y a eu un coup de grisou au puits 3bis, il fait partie des blessés et mourra quelques temps après sans avoir repris connaissance.
L'accident serait dû à une négligence dans la sécurité, trop de poussière sèche ce qui a provoqué le coup de grisou, le porion, responsable serait Lucien Dravelle.
Suite à son décès son père se suicide. Il laisse un mot à son fils « Michel, venge-nous de la mine ».

C'est beaucoup de malheur pour un jeune homme épris de course automobile. Michel ne descendra pas à la mine, il sera chauffeur routier et comme les malheurs s'accumulent, il perd sa femme.
Tout au long de sa vie il ne cesse de penser à la vengeance ! Il y arrivera et un procès suivra !

Pour ne pas spolier je m'arrête là.
C'est la première fois que je lis cet auteur (bien qu'il soit depuis très longtemps sur ma liste), je ne suis pas déçue, quelle belle écriture ! quel beau récit ! Les différentes périodes (1974 et 2014) se croisent avec beaucoup d'adresse sans gêner le cours de la lecture. La cerise sur le gâteau est le retournement de cette histoire alors là quelle chute ! je dis chapeau Monsieur Chalandon !
Un récit riche qui nous fait vivre ce qu'était la mine, la triste vie des mineurs et de leurs familles, leur mort certaine (soit par accident et la silicose pour les rescapés). Et puis, cette histoire parallèle qu'est celle de Michel, construite sur le mensonge, celle de son avocate, son procès etc…. Un livre qui retient le lecteur jusqu'à sa dernière page.

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Un homme est obsédé sa vie durant par la mort de son frère aîné, mineur de fond en dépit du rêve de son père qui souhaitait le voir paysan comme lui. Il ne songe qu'à le venger en assassinant celui qu'il juge responsable de l'accident qui a coûté la vie à 42 hommes.
Sorj Chalandon,dont j'avais fort apprécié un autre roman auparavant, décrit magistralement l'univers de la mine, la rudesse du travail des mineurs et les objets dont ils s'entourent. Durant ma lecture, j'avais la chanson de Pierre Bachelet en tête et je repensais aussi à ma jeunesse proche des crassiers stéphanois.
L'auteur nous peint de manière tout aussi réaliste l'atmosphère d'un procès et le monde de la prison.
Le récit comporte des rebondissements inattendus.
La psychologie du protagoniste principal est finement analysée. J'ai été touchée par l'histoire de cette famille.
Ce roman est vraiment bien écrit et émouvant par un auteur à recommander.
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Ce roman devait avoir tout pour me plaire :
- la mine de charbon et les descriptions du métier de mineur. Adolescent, je suis descendu dans une mine de charbon avec un de mes oncles, ingénieur des mines, il dut se reconvertir plus tard suite à un accident. J'ai retrouvé l'ambiance, le lourd travail, la description des vestiaires, la douche pour se débarrasser de la poussière de charbon qui s'incruste sur tout le corps
- la prison ensuite, bien décrite ; en dernière année de droit, j'ai visité une prison de haute sécurité, et c'est un moment pénible que je n'ai jamais oublié..

Hélas, et contrairement á toutes les critiques dithyrambiques laissées sur Babelio, je n'ai pas adhéré au livre, ni surtout à ses personnages que j'ai trouvés peu crédibles.
Il y a de très nombreux rebondissements, souvent inattendus ce qui est rare, ils m'ont aidé à poursuivre ma lecture mais j'en ressors néanmoins désappointé...
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Entrer dans un roman de Sorj Chalandon est pour moi l'assurance d'être touchée au coeur, tant il a le talent de déployer des histoires passionnantes servies par une écriture magistrale.
Dans ce dernier opus l'auteur aborde un sujet dramatique, la catastrophe de la mine de Liéven qui en 1974 fit 42 victimes.
A mi-chemin entre une reconstitution fidèle et une fiction, ce roman est surtout l'histoire de Michel Flavent que nous découvrons adolescent au moment des faits, hanté par la mort de Joseph, son frère « tué par la mine ».
Il n'aura de cesse de le venger afin de répondre aux voeux de son père qui lui a laissé quelques mots avant de se suicider : « Venge-nous de la mine ».

Ce texte écrit à la première personne nous emporte dans les pensées de Michel et se révèle d'une grande finesse psychologique.

Sorj Chalandon décrit la rudesse du métier de mineur, leur fierté à l'exercer, malgré la peur quasi quotidienne de descendre au fond du puits.
Cette histoire de vengeance m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement. J'ai eu souvent les larmes au bord des yeux.
Un énorme coup de coeur.



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Dans ce roman, Sorj Chalandon rend hommage aux mineurs, notamment à ceux décédés lors de la catastrophe du 27 décembre 1974 à Liévin (la fosse 3bis dite Saint Amé) où quarante-deux mineurs ont trouvé la mort.

Le thème de ce roman est double : la catastrophe qui aurait pu être évitée, et le poids de la perte d'un proche, en l'occurrence le frère aîné de Michel, Jojo qui ne figure pas sur la plaque commémorative car il est mort à l'hôpital et non au fond de la mine. En fait, ce n'est pas aussi simple…

La famille de Michel est dévastée par la mort de Jojo qui n'avait que trente ans et qui était allé « au charbon » contre l'avis de son père, paysan vivant dans des conditions. le père qui se suicide un an après la mort de Jojo, laissant un message : « venge-nous de la mine ».

On voit s'installer cette obsession de la vengeance, Michel accumulant dans son box les articles de journaux sur la tragédie, achetant tout ce qui se rapporte à la vie des mineurs : taillette, casque, lampe, habits… En fait, il cherche un coupable à tout prix, car dans sa tête, il y a les bons d'un côté et les méchants de l'autre.

Il n'avait que seize ans à la mort de Jojo alors que s'est-il passé réellement ? A-t-il refait l'histoire dans sa tête pour pouvoir survivre, empêchant la culpabilité de s'installer ? Derrière la rage de la vengeance, on sent très vite que c'est beaucoup plus compliqué.

Sorj Chalandon dénonce aussi les conditions de travail précaires, le rendement, les pressions des Houillères pour que les mineurs travaillent un peu plus, un peu plus vite, oublient de ses protéger pour gagner du temps, au nom de la sacro-sainte rentabilité ! mais aussi la fraternité entre mineurs, la solidarité des familles.

On retient aussi le cynisme de la direction qui n'hésite pas à retenir trois jours de salaire (la catastrophe ayant eu lieu le 27 décembre) et « Au bas de la fiche de salaire, en plus des trois jours dérobés, la direction avait retenu le prix du bleu de travail et des bottes que l'ouvrier mort avaient endommagés. » P 83

Et il aborde aussi la silicose, les poumons remplis de poussière de charbon, la maladie qu'on ne veut pas reconnaître en haut lieu, il faudrait l'indemniser !

Toute la partie consacrée à la mine m'a beaucoup plu, de même que la construction de la personnalité de Michel autour des deuils successifs : son frère, son père, sa femme.

Les souffrances et la mort de Céline, vont rompre le fragile équilibre qu'il avait trouvé, dans son couple, son travail, loin de la mine, faisant certainement exploser les digues qu'il avait tenté d'ériger : il replonge dans son obsession et trouve un responsable, en la personne d'un contremaître atteint de silicose à un stade avancé, sous oxygène, avec des tuyaux partout, qui est étrangement passif, « victime consentante » en quelque sorte et sur lequel il va s'acharner.

Alors que l'histoire m'intéressait, ainsi que les protagonistes, l'évolution de Michel dans la suite du roman m'a un peu déçue. Je pense que l'auteur aurait pu approfondir davantage les mécanismes psychologiques qui ont conduit à son acte et mieux éclairer la personnalité.

Le style de Sorj Chalandon est toujours aussi percutant, mais la magie a moins bien fonctionné qu'avec « le quatrième mur » et « La légende de nos pères ».


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Qui se souvient aujourd'hui que la France était un pays minier ? Qui se souvient de ces « gueules noires » qui avaient le courage de travailler sous terre, dans une atmosphère poussiéreuse, sous une température de 30 degrés, hiver comme été. Qui se souvient de ces vieux mineurs qui trainaient leur carcasse en crachant du charbon, la silicose. Qui se souvient de ces professions : piqueurs, boiseurs, haveurs, hercheurs. Qui se souvient que les « corons » ne sont pas seulement une chanson de Pierre Bachelet
Sorj Chalandon qui a le même âge que moi s'en souvient et à travers son roman, « le jour d'avant », leur rend un magnifique hommage.

Michel Flavent est le cadet d'une famille d'agriculteurs dans le nord de la France. Michel a trois héros, Michel Vaillant, Steve McQueen et surtout son grand frère Joseph dit Jojo, son ainé de douze ans. Jojo est mineur à Liévin dans la galerie de la fosse 3 et il rêve de le rejoindre et de travailler à ses côtés. Mais sa vie bascule le 27 décembre 1974. A 6h15 une terrible déflagration se fait entendre, un coup de grisou. le bilan est lourd 42 mineurs sont morts. Mais pour lui il en manque un. Son frère est décédé de ses blessures et n'a pas été inséré dans le décompte.
Ne pouvant supporter la perte de son ainé, son père se suicide en lui laissant un mot : "venge-nous de la mine".
Quarante ans plus tard, à la mort de sa femme, il décide qu'il est temps de venger sa famille, mais surtout de se libérer de ce poids qu'il porte et qui a conditionné toute sa vie. Il quitte Paris et retourne s'installer à Saint-Vaast-Les-Mines.

L'auteur était journaliste débutant à Libération quand la mine de Liévin a pris la vie de 42 personnes. Cette catastrophe l'a marqué. « le Jour d'avant » rend un bel hommage à ces hommes et est un saut dans le bassin minier. On sent le respect pour ces hommes et ces femmes de la mine mais aussi pour les ouvriers en général.
Mais à travers ce fait divers, le roman est avant tout une histoire de culpabilité, de remords.
D'une écriture précise, fait de très courte phrase, Chalandon est un véritable conteur. Il joue avec le lecteur, il nous raconte une histoire pour en raconter une autre. Un roman à lire.
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Le Jour d'Avant, est peut-être le livre le plus sombre écrit par Sorj Chalandon.
les événements du 27 décembre 74, à Liévin allaient le hanter pendant de nombreuses années, "cet ensemble de faits a constitué ma première colère d'homme".
Ayant trouvé son personnage central, par la voix de Michel Flavent, il décide de mettre au grand jour ce coup de grisou, que la France avait pudiquement oublié, et posé sur celui-ci le terme de fatalité.


Toutes les preuves de l'accident de la mine du puits numéro trois bis, tous les éléments utiles pour analyser, expertiser les motifs de la catastrophe ont été laissés par 710 m de fonds. Aucune enquête ne sera menée pour savoir si cette fatalité cachait en réalité certaines défaillances techniques, ou humaines. Il fallait sortir de la mine toute cette colère et ne plus la laisser dans les galeries, ne sont remontés que des cercueils.

Joseph le frère aîné, le frère adoré y a laissé sa peau, après 26 jours de coma, le père un an après mettait fin à ses jours, laissant à Michel une lettre « Michel venge nous de la mine ».

Un malaise persistait, non relayé par les articles de presse, on entendait, "ici tu n'es pas à l'école, tu es à la fosse", ou, "si on appliquait strictement le règlement on ne travaillerait que deux heures et vous seriez payés que deux heures".
Un élan bref de solidarité a été lancé, pour aider les familles des 42 victimes, mais comble de malveillance, les victimes sont jalousées et se taisent, "les retenues sur salaires, pour vêtements déchirés et les trois derniers jours non payés", constitueront une honte et une ultime humiliation pour les familles. Une ambiance délétère suffocante comme un air chargé de poussières circulait un air vicié poudré de houille.



Cette colère de Sorj Chalandon, n'est pas seulement celle des mineurs, c'est aussi la colère de la terre, la terre qu'on laboure, que l'on creuse mais qui ne donne plus rien.. Je vois dira t-il ; "les travailleurs, un lundi matin, qui apprennent à la grille de leur usine, qu'un patron voyou a déménagé leurs machines dans la nuit, les agriculteurs qui se pendent au faîte de leur grange."

« Le Jour d'Avant », c'est aussi l'actualité trouble des gens du nord, ce sont d'autres activités qui se meurent, Michel partira après sa mère, après sa belle-soeur. le destin du couple de Michel et de sa femme Cécile est poignant, fuir, mais pour aller où, cet éden espéré pour se reconstruire n'a pas cicatrisé une plaie en dormance dans ses veines.


Michel revient, lié à la promesse faite à son père, et taraudé par la personnalité du contremaître, Lucien Dravelle, le responsable de la sécurité, celui qui se pavanait sur la tribune officielle lors des cérémonies qui ont suivies, le drame cette foutue fatalité.
C'est un choc quand il revoit Lucien Dravelle sur un fauteuil, muni d'une réserve d'oxygène et respirant difficilement par des tuyaux.,

C'est pour un procès que Michel Flavent est revenu, pour venger la mine et tous les mineurs de Liévin. Ce procès est magnifiquement orchestré par Sorj Chalandon.
C'est le procès des Houillères, et de ses dirigeants qui sera mis sur la table, par des voies surprenantes avec des révélations fracassantes, en dépit du procureur et de sa volonté de rester dans le cadre d'une affaire privée de droit commun, c'est toute l'humanité de ce monde qui transparaît magnifiquement, la vérité et des aveux prononcés en s'éloignant par un chemin de traverse, c'est la magie du romancier.


Un livre magnifique, bouleversant avec cette qualité d'écriture toujours aussi juste, la marque d'un très grand talent, propre à tous les récits de Sorj Chalandon,
Au loin une petite lueur d'espoir perce, comme ces derniers éclats arrachés au seigneur des ténèbres » page 111.
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