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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre conclut à merveille la trilogie Capitale du sud. L'articulation avec l'histoire de Capitale du Nord et la rencontre entre les personnages sont parfaites. Ce livre permet de donner une belle conclusion à cette trilogie tout en donnant très envie de découvrir le dernier tome de Capitale du nord. C'est décidément un projet très original et qui semble fonctionner à merveille.

Concernant l'histoire, j'ai toujours autant apprécié le personnage de Nox et son évolution dans toute la saga. C'est vraiment un personnage attachant, on partage vraiment son ressenti et ses questionnements. Tous les personnages secondaires ne sont pas en reste et on n'a pas envie de quitter ce havre de "paix" utopique construit par tous ces personnages.

Le titre de la série complète "Tour de Garde" prend tout son sens. le lien entre le jeu et la réalité est bien explicité alors que je restais perplexe dans les précédents tomes. On comprend mieux les différents enjeux. le personnage de Daphnée est vraiment bien construit et terrifiant. J'aurais malgré tout aimé en apprendre encore un peu plus sur elle et ses pouvoirs tout comme ce qui concerne les serpentaires.

En bonus, le résumé des tomes précédents au début du roman est un très gros point fort qui devrait être présent dans toutes les suites de série. Il m'arrive souvent d'abandonner des séries car j'ai trop oublié les premiers tomes.

En conclusion, cette trilogie est vraiment un coup de coeur que j'ai dévorée en peu de temps. L'univers et les personnages sont très bien construits, la touche de fantastique bien dosée et ce dernier tome s'imbrique très bien avec la série de Claire Duvivier. J'ai vraiment hâte de découvrir le point final à ce projet ambitieux et Guillaume Chamanadjian sera un auteur à suivre pour moi.
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J'attendais cette suite avec impatience ! Et ma seule déception est qu'elle signe la fin de la série...
J'ai dévoré ce tome en deux jours. Un seul petit point cependant : l'histoire fait parfois dans sauts dans le temps sans prévenir et même si on le comprends rapidement c'est un peu déroutant au début.
L'histoire se continue sans réelle surprise (en tout cas elle a pris la direction que je souhaitais qu'elle prenne,,.) mais l'écriture est belle et j'ai été prise dans le livre sans voir le temps passer. C'est une excellent fin et je ne suis pas (encore) triste de quitter la Tour de Garde car je sais la retrouver dans le dernier tome de Capitale du Nord...
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Troisième tome de Capitale du Sud et cinquième du cycle de la Tour de Garde, Les Contes suspendus s'intéresse à la transmission, à comment l'Histoire a be-soin de la fiction pour perdurer, à comment les faits de-viennent des contes, qui alimentent une mythologie, elle-même ciment d'une culture commune qui permet aux ci-tés de tenir debout à travers les siècles.

Construit sous la forme de l'ADN en double hélice, en-tremêlant les événements de la Capitale du Sud, conso-lidés par Nox / Guillaume Chamanadjian, et de ceux de la Capitale du Nord, racontés par Amalia / Claire Duvi-vier, La Tour de Garde démontre dans ce cinquième tome, qui conclut l'axe du Sud, combien sa construction est habile et fonctionne sur les deux tableaux : chacune des deux trilogies est dépendante de l'autre, tout en fonctionnant parfaitement seule. Nox est ici secondé par Amalia, sans que les trous dans l'histoire de celle-ci, qui seront comblés dans le tome 3 de Capitale du Nord, n'entachent la narration – un petit miracle en soi pour un projet de ce genre.

Chaque tome de la Tour de Garde s'attache a un es-pace géographique spécifique : la cité, l'entre-deux murs, les quartiers nobles havenois, les faubourgs… Dans Les Contes suspendus, la narration prend place dans la Tour de Garde, un lieu vierge, que les person-nages vont devoir modeler à leur image : ce n'est plus le lieu qui influe sur les personnages, mais les person-nages qui influent sur le lieu.

Les cultures, les identités et les rituels de chaque peuple sont à nouveau interrogés et confrontés, mis au regard des systèmes politiques et de la construction sociale, avec cette interrogation chère à la série : comment faire société sans reproduire les erreurs du passé ? le tout avec une conclusion épique, construite à partir d'éléments présents dès le début du premier tome.

Au-delà de ses innombrables qualités formelles, de son intelligence, de la pertinence de ses visions politiques appliquées à un univers heroic fantasy progressiste, de la fluidité de sa narration, de sa capacité à faire ressentir les senteurs des épices, les odeurs de la ville, la convi-vialité des repas, Les Contes suspendus transcende son sujet par le bien-être produit sur le lecteur de passer tout ce temps avec Nox, ce personnage qui « ne sauve pas des vies par héroïsme », mais « sans y penser, dans une sorte de touchant mélange entre imbécillité et sa-gesse ». Nox est un croisement inédit entre le Zadig de Voltaire et un héros de Shōnen. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il décide, on a envie d'être à ses côtés, faisant de Capitale du Sud une oeuvre aussi captivante que récon-fortante. du pur plaisir de lecture.

Lien : https://www.playlistsociety...
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Difficile d'écrire sur "Les contes suspendus" sans divulgation, puisque c'est le 5e opus de la série, et l'avant-dernier de cette double trilogie fondamentalement originale.

Les fils se (re)nouent enfin nettement entre Gemina (la capitale du Sud) et Dehaven (la capitale du Nord) alors que Nox fonde une communauté de bonnes volontés autour de la Tour de garde, après avoir quitté sa ville à feu et à sang dans des circonstances terribles. Un dénouement serein ? C'est sans compter les perverses machinations de sa terrifiante soeur Daphné ...

Tous les éléments qui font le charme magnétique de la série sont bien là : l'originalité de l'architecture en miroir avec des récits qui se répondent, la cohérence de l'univers, la puissance de l'imaginaire et du récit, le souffle épique... qui ne sont pas sans rappeler l'excellent Pierre d'angle (Pascale Quiviger) quoiqu'avec une touche plus inquiétante - ou encore une évidente filiation avec Jaworski (référence s'il en est !)
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Et voilà, une première fin à cette saga magnifique. Et quel final! Parti loin de la cité de Gemina, Nox rejoint la tour de garde. Mais s'éloigner n'empêche pas les problèmes de venir à lui.
Émotions, larmichettes, moments de bravoure, rebondissements. Rien ne nous est épargné dans cette conclusion.
Je tiens à souligner le soin apporté par les auteurs à cette conclusion, qui achève parfaitement l'ensemble des intrigues et des histoires du sud, tout en nous ménageant d'autres événements pour Amalia. Je trouve les croisements / imbrications des intrigues parfaitement dosés, sans qu'aucun rebondissement ne semble superflu ou venu de nulle part.
Et comme toujours, évitez de lire ce livre le ventre vide!
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Quel final🤩🤩. J'aime encore plus cette saga après ce tome.

Tous les éléments de l'intrigue se mettent en place et le moindre petit détail a son importance pour porter le coup de grâce au conflit entre Nox et sa soeur.

Je ne peux pas trop en dévoiler sans spoiler, mais cet affrontement final était à l'image de la saga, tout en négociations et coups bas. Un régal.

Vraiment foncez pour cette histoire qui est parmi les meilleures du moment !
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Nox est parti de Gémina avec son ami Symètre pour prendre possession de son héritage : le domaine de la Tour de Garde. Il laisse derrière lui une ville en pleine débâcle et découvre une terre déjà occupée par un petit groupe de rescapés. Les deux jeunes hommes commencent à bâtir leur monde idéal sur ce bout de terre avec ces premiers habitants. Très vite, leur cité se rappelle à eux : ils ne seront pas tranquilles sans avoir réglé leur compte.

Ce dernier tome de la première trilogie a fait monter mon angoisse. A la lecture, je me suis inquiétée en permanence sur deux aspects. En premier, c'est le dernier livre de la capitale du sud. Enfin, Mr Chamanadjian, il y a encore trop de choses à voir, à régler, à comprendre ! Aurons nous vraiment le temps en ces quelques pages ? La réponse est oui, ne vous inquiétez pas. Tout sera évoqué, bouclé, clôturé, finalisé. Sans bâcler, sans rusher, juste avec le style efficace de l'auteur. Comme il l'a fait pour le tome 2, ses histoires ont bien un début, un milieu et une fin et moi je suis contente parce que j'aime pas qu'on me laisse sur ma faim.

Ma deuxième inquiétude était peut être ma faute, le concept de double trilogie est passionnant mais je n'ai pas trouvé l'ordre de lecture. du coup, lorsque j'ai reconnu mes petits héros que j'ai accompagné à la lecture du premier tome de la seconde trilogie, je me suis dit « ho non, c'est un crossover, je vais être spoilée ». Et là, je pense que je n'aurais vraiment la réponse qu'en lisant la suite de capitale du Nord. Et oui, il y a une partie de l'intrigue qui est forcément dévoilée, une autre qui est habilement préservée derrière des coupures bien étudiées, et enfin des personnages dont la distance est préservée pour le bien du secret. Là, c'était un peu frustrant mais rien de grave.

Au final, pourquoi de l'angoisse sur une lecture ? Voyez vous plus j'apprécie une série plus l'enjeu des tomes suivants est important. Elle doit être bien du début à la fin et pire qu'en amour, la déception littéraire est parfois plus dure que le désintérêt. Mais nous sommes complètement saufs ici .

J'avoue que j'ai bien aimé construire avec eux progressivement chaque élément de la tour de garde tel un jeu de RTS ou j'ai fondé ma propre colonie. J'ai encore plus apprécié comprendre toute la mécanique magique de ce monde à travers le dévoilement progressif de ses arcanes et de sa poésie. Et peut être est-ce fait exprès mais les quelques questions restantes sont pour le nord ? A suivre encore alors.

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Je pense que c'est mon préféré des 6.
Et vous ?
Quoi qu'il en soit je ne me suis pas lassée de l'univers de Nox, de ses forces et de ses fragilités, de ses déception et de ses victoires.
Un beau moment d'évasion et un sentiment d'achevé, de bien fini.
Alors que, j'avoue, je me suis posé la question de lire où pas le 3e tome de Capitale du Nord, la trilogie siamoise de Claire Duvivier.
J'ai fini par m'y résoudre, mais les contes suspendues resteront pour moi l'épilogue parfait de cette manière saga.
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Les contes suspendus est une conclusion forte et émouvante à Capitale du Sud. Parce que finalement, au-delà de la maestria du récit, la puissance symbolique des contes, des histoires, la possibilité de l'utopie, les valeurs collectives portées par ce peuple de la Tour de Garde, nous touchent profondément. On aimerait y participer, à ce havre de paix, de solidarité, au moment même où nos sociétés se sclérosent et se figent parce que, peut-être, elles cessent d'écrire de nouveaux contes, et de transmettre de nouveaux espoirs.

Critique complète sur sodomegomorrhe.com (lien ci dessous)
Lien : https://www.sodomeetgomorrhe..
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Un régale, on se délecte comme si on avait été invité à déguster un repas de cette célèbre épicerie de Gemina. C'est épicé sans être indigeste ça se lit tout seul c'est léger et piquant à la fois. C'est un peu comme la cuisine fusion entre le nord et le sud sans pour autant que ce délicieux récit ne divulgue les recettes du nord...
Bon appétit
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