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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bienveillance et gentillesse.


L'histoire de l'adaptation de Lovelace, l'IA dans l'espace d'un an, à un ‘kit » humain réaliste et illégal sous la supervision, protection et amitié de Poivre la gentille mécano.
L'histoire de Poivre, humaine « améliorée », créee pour servir d'esclave sur une planète, qui parvient à s'échapper après avoir vécu plusieurs années dans une navette et son IA protectrice.


Bienveillance et gentillesse. Comme le titre l'indique, des mots qui ressortent régulièrement, si ce n'est en vrai, du moins en sentiments exprimés.
L'auteure soigne ses personnages dans un univers également sympathique et on en vient à les aimer. de toute façon, il n'y a pas de « méchants » à l'horizon, pas de bouleversements, pas d'action (au sens noble) il ne se passe pas grand-chose au final.


Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on s'ennuie, parce que l'écriture fluide, la bienveillance qui transpire, nous berce gentiment dans un univers cocon mignounnet. Une belle histoire d'amour et d'amitié, une littérature enfant pour adulte (ou l'inverse). Cela reste néanmoins moins attractif que le premier tome et cette lecture n'est clairement pas indispensable, même pour ceux qui ont aimé ce dernier (que je ne peux m'empêcher de recommander à nouveau).
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Petite lecture sympathique, pas inintéressante mais un brin ennuyeuse…

Lovelace, l'IA du Voyageur (cfr. L'espace d'un an) a illégalement intégré un kit qui lui donne l'apparence d'un être humain. Elle apprend à s'adapter grâce à ses amis, dont Poivre qui sait réparer à peu près tout ce qui lui tombe entre les mains.

Poivre est une améliorée qui s'est échappée de sa planète d'origine grâce à l'I.A. d'un vaisseau abandonné non loin de l'usine où elle travaillait à la chaîne avec ses congénères.

D'un côté nous suivons les difficultés d'adaptation de l'IA et de l'autre, il y a l'histoire de Poivre depuis ses 10 ans jusqu'à ce que les deux plans temporels se rejoignent pour une petite scène d'action qui n'en est pas vraiment une.

L'écriture est fluide et agréable mais je n'ai pas été embarquée comme dans le 1er tome de cette série qui a reçu le Prix Julia Verlanger en 2017 et le Prix Hugo en 2019 (de la meilleure série donc).

Bon je vais quand même lire le tome 3, histoire de terminer une série de plus cette année ^_^





Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome de « Wayfarers » (« L'espace d'un an ») : la découverte d'un nouveau univers à bord d'un vaisseau spatial, des espèces biologiques très diverses (extraterrestres et humaines) qui m'étaient devenus sympathiques (sauf un !), un tourist-trip intersidéral sans (trop) gros problèmes... bref, une SF « feel-good » dans laquelle je m'étais sentie à l'aise.
Il n'en va pas tout à fait de même pour ce deuxième volume... trop (!) « feel-good », trop gentillet.

On suit, par chapitres alternatifs, deux personnages féminins déjà présents dans le tome précédent.
Une IA dont « l'âme » logicielle a été transférée dans un corps humain et qui sera adoptée par une humaine qui, elle, dans sa jeunesse a été élevée et éduquée par une IA, après avoir échappée à une enfance de servage.
Ainsi ce sont deux récits de futures adaptations et d'intégration dans une société interplanétaire d'inter-espèces et forcément multiculturaliste. Des sujets d'autant plus intéressants que l'auteure introduit également le questionnement sur soi-même, ce fameux « qui-suis-je ? »

Oui, mais ! et c'est là où ça coince pour moi, cette acculturation et ces parts introspectifs de chacune des protagonistes se passent (presque !) sans encombres, ni extrême difficulté (elles ont toujours des solutions pour tout sous la main). J'ai eu l'impression de lire une histoire charmante dont l'aspect SF ne sert que de simple cadre.
Un joli conte de fées science-fictif donc, dont les deux branches narratives s'entrelacent pour aboutir à une finale que j'avais pressenti.

L'écriture reste, tout comme dans « L'espace d'un an », très naturelle avec un juste équilibre entre dialogues et descriptions. Ces dernières ne versent jamais dans le parfois insurmontable babélisme de la hard-science et le livre reste ainsi également accessible aux néophytes de la SF.

—> La 4ème de couverture suggère que ce tome peut être lu indépendamment du précédent. C'est vrai, mais on manque alors le fondement de ce monde spatial, comme bon nombre de références aux extraterrestres « colorés » décrits par B. Chambers dans le premier volume.
—> Prix Julia Verlanger 2017 pour ce diptyque.
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Livre lu en VO.

En Résumé : J'avoue ressortir de ma lecture de ce second tome avec un sentiment mitigé. Certes l'intrigue m'a paru plus cohérente et maîtrisée que celle du premier tome qui faisait trop patchwork, proposant quelques fils rouges qui font qu'on se laisse porter. L'univers est toujours aussi solide et visuellement intéressant, même s'il ne reste au final qu'une simple toile de fond de l'intrigue. Les personnages sont clairement le point fort du récit, l'auteur nous proposant des héros complexes, soignés et humains, même si j'ai eu du malv avec Tak. Il accepte un peu trop facilement les choses pour le seul argument qu'il est l'ami de Lovelace ce qui m'a paru trop facile. Mais voilà ce roman a le même défaut que le précédent il cherche à proposer un récit beaucoup trop feel good et positif à mon goût, ce qui donne l'impression que l'auteur évite tout conflit. Cela se ressent encore plus ici dans les réflexions, je trouve, qui restent trop en surface comme si elle devait éviter toute ambiguïté pour ne pas perdre cette ambiance de cocon sûr qu'elle met en place. J'avoue ainsi ne pas être le lecteur cible de ce genre de SF. de plus même si l'intrigue est plus prenant à mon goût, elle s'avère rapidement très linéaire et surtout devinable rapidement. La plume de l'auteur s'avère simple, efficace et un minimum entraînante et si jamais vous cherchez un roman qui offre un futur un minimum avenant ou l'amitié et l'entraide sont bien présents alors laissez-vous tenter vous pourriez accrocher. Moi de mon côté je vais passer mon tour pour la suite.

Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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En Résumé : J'avoue ressortir de ma lecture de ce second tome avec un sentiment mitigé. Certes l'intrigue m'a paru plus cohérente et maîtrisée que celle du premier tome qui faisait trop patchwork, proposant quelques fils rouges qui font qu'on se laisse porter. L'univers est toujours aussi solide et visuellement intéressant, même s'il ne reste au final qu'une simple toile de fond de l'intrigue. Les personnages sont clairement le point fort du récit, l'auteur nous proposant des héros complexes, soignés et humains, même si j'ai eu du malv avec Tak. Il accepte un peu trop facilement les choses pour le seul argument qu'il est l'ami de Lovelace ce qui m'a paru trop facile. Mais voilà ce roman a le même défaut que le précédent il cherche à proposer un récit beaucoup trop feel good et positif à mon goût, ce qui donne l'impression que l'auteur évite tout conflit. Cela se ressent encore plus ici dans les réflexions, je trouve, qui restent trop en surface comme si elle devait éviter toute ambiguïté pour ne pas perdre cette ambiance de cocon sûr qu'elle met en place. J'avoue ainsi ne pas être le lecteur cible de ce genre de SF. de plus même si l'intrigue est plus prenant à mon goût, elle s'avère rapidement très linéaire et surtout devinable rapidement. La plume de l'auteur s'avère simple, efficace et un minimum entraînante et si jamais vous cherchez un roman qui offre un futur un minimum avenant ou l'amitié et l'entraide sont bien présents alors laissez-vous tenter vous pourriez accrocher. Moi de mon côté je vais passer mon tour pour la suite.

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Il y a dans ce tome encore de la générosité, de la bonté du tome précédent.
Mais Becky Chambers troque les histoires de tout un équipage contre uniquement deux trames : Lovelace et Poivre. C'est peu pour faire un roman.

Le côté Lovelace est une longue introspection sur sa nature, la relation à son “kit” (son corps), sa place dans le monde.
Le côté Poivre est son long chemin pour échapper à sa condition de fille créée dans l'unique but de trier les déchets (par ce qu'un organique c'est moins cher).

C'est beau. C'est émouvant, mais il manque le “sense of wonder” du premier tome. Plus de voyage entre les étoiles. Il y a aussi beaucoup moins d'action. Lovelace est absolument hors-la-loi, mais personne ne la dénonce, elle n'a pas besoin de fuir.
On aurait pu imaginer une fuite, une course-poursuite d'une planète à l'autre.
Il n'y a pas vraiment de méchant :

* Poivre échappe très tôt a des machines qui ne font que “garder” les filles. Elles sont dures, mais ce ne sont que des machines avec une fonction.
* Lovelace n'est pas poursuivie par des chasseurs d'IA en liberté

Je vais donc lire le tome 3, mais j'ai peur de nouveau de ne pas retrouver la magie du tome 1.
Il y avait matière avec l'équipage, la situation de l'union galactique de construire encore une aventure fascinante.
Facile à dire me direz-vous !
Peut-être ai-je besoin de noirceur… allons écouter un bon album de black métal
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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