AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782960132182
Editions Diagonale (15/02/2017)
2.5/5   5 notes
Résumé :
Autour de la flamme est un roman vibrant qui nous emmène au plus près des mouvements intérieurs du narrateur. Récit en fragments qui traverse les années et retrace une géographie intime, celle de Georges. L'enfance et l'affection pour son grand-père, la découverte de la littérature, son premier travail de bureau, les aléas du couple, l'amitié, la maladie. Et la mort, dévoilée sans fard, nous offrant une expérience de lecture saisissante.

Daniel... >Voir plus
Que lire après Autour de la flammeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Georges est très attaché à son grand-père, Adolphe Bourdon, qui ressemble étonnamment à Hitler : « même forme de visage, même coupe de moustache, sauf qu'elle est grise, même regard ferme (…) c'est vraiment le frère jumeau d'Hitller, la mèche en moins, le bon jumeau ». Car il ne s'agit que d'une apparence physique. « Padolphe », lui, est une crème d'homme. Georges devient adolescent, il découvre le monde enchanté du travail (hum), l'âge mûr, la vieillesse.
En-dessous du titre figure la mention « roman ». Mais, selon moi, ce n'en est pas un. Divisé en quatre parties dont le titre est le prénom « Georges », suivi d'une saison et d'une année, il nous propose quatre étapes dans l'existence du protagoniste, reliées par un fil rouge : la mort.
Quatre parties, quatre saisons, mais... pas de printemps, comme si l'espoir d'un renouveau, d'un retour à la vie nous était refusé.
L'auteur accumule les passages prétendument humoristiques d'un goût assez douteux. Son narrateur se livre sans cesse à des blagues, à des jeux de mots plus que foireux. Un exemple ? « Un zèbre dit à un gnou : comment savane ? - Boeuf. » Il affuble ses amis de surnoms ridicules : « Oxymore », « Hyperbath » ou « Docteur Zèbre ». Ça m'énerve.
Georges aime la littérature. Enfant, il cache des lectures dans ses cahiers pour faire croire à sa mère qu'il étudie (je le faisais aussi). Il en lit à voix haute des extraits pour son grand-père (j'en ai lu, des livres à ma bonne-maman!). Il voue une grande admiration à Stendhal et parle de tous les auteurs qu'il découvre, qu'il les apprécie ou non.
Moi, qui ne vis que pour la littérature, je devrais être comblée. Et pourtant, non. Au fil des pages, mon intérêt fondait comme un savon trop utilisé. J'ai presque dû me forcer à aller jusqu'à la fin.
La première partie me plaisait, pourtant. Elle met en présence l'enfant et le grand-père moribond et remonte dans les souvenirs vécus ensemble par Georges et Padolphe, avec quelques aventures cocasses. Dès la deuxième partie, hélas, l'ennui suinte des lignes décrivant Georges confronté à un travail inintéressant, consistant à sortir des fiches d'un classeur et à les recopier. Au secours ! Je suis contaminée. Je commence à bâiller.
Quant aux deux dernières parties, elles nous mettent face au cancer. Aucun de ses ravages ne nous est épargné. J'ai eu beaucoup de mal à le supporter. L'humour noir n'allège en rien le poids du tragique, bien au contraire : « C'est un psy qu'il te faudrait, pas un ongulé. - Un oncologue. Il ricana pour souligner l'ineptie de mon humour. »
La description du malade en phase terminale est, pour moi, intolérable : « un ronflement clapoteux, un éboulement liquide de cailloux ronds et sonores ». C'est très bien écrit. Très évocateur. Trop pour moi.
Non, je n'ai pas aimé.
Commenter  J’apprécie          10
Waw, quelle tranche de vie ! Si on démarre tout en douceur, les dernières pages sont totalement prenantes, denses. L'humour affleure ici et là comme des pépiements au gré d'une promenade où, mine de rien, on pénètre de plus en plus dans les profondeurs d'un certain Georges. Une construction en miroir, assez intéressante, en accord avec la traversée intime. le style offre une belle matière. Un auteur à découvrir.
Commenter  J’apprécie          70
L'épigraphe d'André Malraux annonce la couleur "La tendresse inspirée par la mort fait aimer les vivants qui l'éprouvent" . Ce n'est pas un livre joyeux mais il contient un humour certain, cynique. Une plume intéressante.

C'est Georges qui sera notre narrateur. Nous allons retracer sa vie de l'été 1961 à l'été 2016.

On découvre Georges adolescent, le plus souvent au chevet de Padolphe, son grand-père. Il éprouve une extrême tendresse pour ce grand-père terminant sa vie dans son lit. Georges y passe le plus clair de son temps partageant avec lui ses découvertes littéraires, lui lisant des poèmes à voix haute.

Il découvre la littérature classique "Les misérables", "Le dernier des Mohicans", "Le rouge et le noir", Victor Hugo.

Il accompagne son grand-père mourant, s'inquiétant du peu d'attention qui lui est réservée. Lorsque Padolphe mourra, il ira régulièrement au cimetière pour lui lire du Stendahl, prolongeant ainsi leur relation.

L'hiver 66, il a un travail de bureau le soir, il nous parlera de Monsieur Sire un collègue du soir qu'il considérera comme un véritable ami.

Automne 2010, son ami Michel souffre d'un cancer, il lui rendra des visites régulières. Une attitude cynique, Georges une fois encore nous donnera sa vision de la vie et de la mort tout en parlant de littérature.

Et dans la dernière partie, le narrateur en véritable effet miroir nous parlera de sa maladie et de sa mort proche.

L'auteur par le biais du narrateur traite le sujet de la mort de façon froide et réaliste. Ne vous attendez pas à un livre d'action, c'est parfois lent, des détails à foison, une plume riche.

Ma note : 6/10 mais liée sans doute au sujet sensible un peu trop présent dans mon entourage personnel. le mieux à faire est de vous faire votre opinion.


Merci aux éditions Diagonale pour cette découverte.
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          20
Récit de vie, ce qui importe vraiment dans ce livre, c'est le style. L'auteur nous berce au gré des pages et la lecture devient une musique qui nous emporte ailleurs comme une flamme qui danse et vacille.
Interrogation sur la vie, et son contraire, la mort, ce livre est une exploration de l'inévitable.
Commenter  J’apprécie          10
Je n'ai pas aimé du tout. C'est lent et de plus en plus ennuyeux au fur et à mesure qu'on avance, avec une pointe de misogynie en guise de cerise sur le gâteau.
Beaucoup de descriptions, si bien que le temps s'allonge alors que l'histoire pourrait être racontée en une simple nouvelle.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Est-ce que j'ai peur de la mort autant que Michel ? Comment savoir ? Je ne devrais pas, car j'ai tiré de la vie, moche ou heureuse, tout ce que j'ai pu, j'ai sucé le pistil de la fleur jusqu'à en chatouiller sa racine.
Commenter  J’apprécie          20
Je me plante devant mes rayonnages et je suis effrayé de ne pouvoir dénombrer tous ces livres que je n'aurai pas le temps de lire, que je ne pourrai pas relire (...) mais ils sont là et ils m'apportent une consolation amère et douce.
Commenter  J’apprécie          10
Est-ce que je dois me présenter à elle tel que je suis (Racine) ou tel que je devrais être (Corneille) ? Est-ce que je ne devrais pas, surtout, lui téléphoner pour savoir comment ça a marché, son examen de je ne sais plus quoi ?
Commenter  J’apprécie          00
Quand il aura repris du poil de la bête. Car les trucs tuants, si c'est bien foutu, ça ne risque pas de vous tuer, au contraire.
Commenter  J’apprécie          00
C'est normal que je vieillisse, puisque je suis jeune.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : cancerVoir plus

Lecteurs (9) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20250 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}