Carnages

Mon premier Maxime Chattam. Autant commencer avec un récit court pour avoir un aperçu de son univers, en cas de déception la perte de temps reste limitée.
La plus mauvaise page est la première ! J'ai détesté cette entrée en matière avec la comparaison facile d'un lycée avec une sorte de pieuvre tentaculaire, le sommet du mauvais goût est atteint avec les termes "le lycée était assis là, derrière un drapeau...", associer le mot lycée et assis me sort par les yeux, je trouve cette association affreuse.
Passé cette première page, le reste du récit est assez convaincant, tous les ingrédients du bon roman policier sont condensés en 80 pages : le flic qui adore son assistante, en froid avec ses supérieurs carriéristes alors que lui évidemment il est au service de la collectivité, les expertises balistiques, le flair légendaire du policier sentant la trop grande simplicité de l'affaire, le policier héroïque allant tout seul se jeter dans les égouts à la poursuite du, des criminels.
Le vocabulaire choisit est habille pour donner un récit rythmé, l'enchaînement est cohérent. Bon on devine assez vite l'implication du proviseur et du gardien du lycée mais Chattam a le mérite de rappeler la fragilité de certains ados influençables. Des adolescents enrôlés par des groupes extrémistes profitant de leurs misères existentielles, s'appuyant sur une société corrompue pour justifier leur sombre quête est une question plus que jamais d'actualité.
L'auteur glisse aussi une information intéressante et à contre courant sur les armes à feu aux USA en nous expliquant qu'il est certes facile d'en posséder une légalement mais en revanche beaucoup plus complexe d'en avoir une de manière illégale !

Un court récit se lisant facilement, idéal pour une occupation le temps d'un dimanche pluvieux. Il me donne plutôt envie de lire au moins un autre Chattam.

Entre deux thrillers assez denses (Alex de Pierre Lemaitre et Purgatoire des innocents de Karine Giebel), je me suis dit que je pouvais lire quelque chose de plus court. Mon choix s'est porté sur Carnages, un roman de 90 pages écrit par Maxime Chattam, auteur que je n'avais encore jamais lu. Alors plus court qu'Alex et Purgatoire des innocents, certes, mais pas plus léger, loin de là (en même temps, vu le titre…). En effet, le livre aborde un thème très douloureux pour beaucoup d'Américains : les tueries de masse dans les établissements scolaires.

C'est l'inspecteur Lamar Gallineo qui est chargé d'enquêter sur la tuerie qui a lieu un certain 18 novembre au lycée Village Academy à Harlem Est. Tôt ce matin-là, un lycéen a pénétré dans l'établissement et a vidé le chargeur de son pistolet-mitrailleur Uzi sur tous ceux qui avaient la malchance de croiser sa route dans les couloirs. Puis, comme beaucoup de tueurs de masse, il a retourné l'arme contre lui. Bien sûr, l'histoire ne s'arrête pas là et plusieurs rebondissements vont rendre ce petit récit assez captivant. Mais Carnages est un livre trop court pour moi. J'ai décidément plus de mal avec les nouvelles et les romans courts qu'avec les « pavés ». Bon, même s'il ne s'agit pas de romans de plus de 500 pages, je préfère vraiment les formats plus longs. Ici, j'ai à peine eu le temps d'entrer dans l'histoire et de comprendre à quel point certains personnages étaient complexes que le livre était déjà terminé. Evidemment, 90 pages, c'est trop peu pour faire autre chose qu'esquisser des personnalités. Pourtant, certains éléments de l'intrigue auraient mérité d'être largement développés et ce roman aurait facilement pu faire 300 ou 400 pages, voire plus, car son thème est très intéressant et, malheureusement, trop souvent d'actualité, surtout aux Etats-Unis. Tout le monde se souvient encore des tueries de Columbine, de Newton, de Parkland…

Une entrée en matière avec Maxime Chattam plutôt mitigée donc, mais qui n'est due qu'à ma préférence pour les livres plus longs que Carnages. L'Âme du mal est tout en haut de ma PAL et je suis sûre que j'ai toutes mes chances avec lui (ou qu'il a toutes ses chances avec moi) étant donné qu'il s'agit cette fois d'un « pavé » de plus de 500 pages.

Une nouvelle plus qu'un romain. Carnages est mon tout premier Chattam.
Avec moins de 100 pages, c'était l'occasion de découvrir le style et l'univers de l'auteur dont j'ai tant entendu parlé.

Le récit est très court, de se fait ma critique le sera aussi. Voici donc une histoire de tuerie. Dans un lycée, un élève décide d'ouvrir le feu sur ses camarades puis se suicide. Mais l'inspecteur Lamar Gallineo a compris que les apparences sont parfois trompeuses et décide de mener l'enquête.
Voilà, le gros de l'histoire est dit. Dès le début, quelque chose cloche, l'inspecteur Lamar mène l'enquête. On a trouvé le coupable. Fin de l'histoire.

C'était bien gentil, la lecture était bonne et courte. On a à peine le temps de s'attacher au(x) personnage(s) que l'histoire est déjà terminer.
En refermant ce livre j'ai uniquement la sensation d'avoir lu un livre de plus. Un livre de plus dans ma bibliotèque.
Je n'ai ni palpiter, ni frissoner, en bref ça ne m'a fait ni chaud ni froid.
Malgré tout, ça reste un bon livre de dimanche pluvieux.

L'horreur se déchaîne aux USA : dans les lycées, une vague de tueries ôte la vie à plusieurs dizaines de jeunes. Les coupables ? Des ados isolés et renfermés sur eux-mêmes, que personne ne soupçonnait pouvoir commettre de tels actes. Aux yeux de l'inspecteur Lamar Gallineo, une chose est sûre : les assassins sont tous influencés par quelqu'un d'assez puissant pour les pousser au meurtre en série...

Une grosse nouvelle policière, ou court roman, comme vous voudrez, qui se lit vite et ne laisse pas de souvenirs impérissables. Ni très bon, ni très mauvais, Carnages se situe dans la moyenne. L'histoire ne contient aucun temps mort, on est très facilement emportés par ce tourbillon de suspense. En revanche, certains passages sont très portés sur le gore et sont franchement écoeurants, du style : "Machin aperçut un tas de viande sanguinolente un peu plus loin", "La cervelle de Bidule était collée au plafond de l'égout", ou encore "Poussé en arrière, Truc s'encastra dans la verrière du lycée qui se mit à dégouliner de rigoles rougeoyantes". Je sais bien que Maxime Chattam veut insister sur la cruauté de ces événements macabres mais quand même, trop c'est trop. Je pense retenter ma chance avec Chattam via sa saga jeunesse Autre-Monde dans quelques temps.

Bonnes lectures ! ^^

Très petit ouvrage que ce livre.
1-2 heures, et le tout est envoyé derrière les lunettes.

Idéal pour découvrir l'écriture de Chattam.

Petit livre avec une toute petite erreur.
Cette erreur a malheureusement brûlé le punch (fin limier que je suis), avant la fin.

Désolé Maxime, mais cette erreur t'a coûté 1 étoile.

J'ai passé un bon moment avec ce petit livre de moins de 100 pages qui se lit très rapidement.
Par contre, petit format oblige, l'intrigue et les personnages ne sont pas assez développés.
On n'a absolument pas le temps de réfléchir ni de se poser des questions, le coupable arrive très vite !
Malgré tout, la fin est plutôt réussie car assez inattendue.

Déception assez conséquente à la lecture de cette nouvelle/novela.
Premièrement car lorsqu'on commence la lecture d'une nouvelle, on s'attend à retrouver les codes de la nouvelle et cette façon si belle que ce genre a de laisser une vive marque sur son lecture malgré la longueur en usant de procédés de synthèse et de concision. Or, ici, nous avons entre les mains du roman thriller classique Chattam, mais brutalement condensé. Un roman qui aurait dû faire 400 pages, qui aurait pu en faire 600 même, tous les ingrédients y étaient.
Secondement, la déception est dans l'équilibre de la narration. Les personnages sont multiples et donc survolés, l'intrigue (bien qu'elle soit unique) se répète de par le schéma du "serial attentat", et le contexte, lui, est totalement sous-développé. Par exemple, aucun réflexion n'est apportée sur la question du 2nd amendement et les conséquences qu'il a sur la société américaine et sa relation avec les armes... On ne peut faire du thriller le genre principal lorsqu'on parle de ce genre de drame de société.
Là est donc la troisième grande déception de ce livre : la cible est complétement loupé. L'intrigue proposée inviterait à la réflexion, à l'analyse politico-sociale, à une narration plus "roman noir", plus poussée.
Merci Chattam mais la traque et le gore, on te les connaissait déjà. On aurait voulu quelque chose d'un peu plus recherché.

Un livre très court, pour changer, de Maxime Chattam.
C'est agréable à lire, comme à l'accoutumée, c'est fluide, bien raconté et rythmé (peut-être aidé par l'épaisseur du livre). L'histoire passe rapidement tout en gardant les codes d'un thriller habituel.

Mais malheureusement, ce récit ne m'a pas touché comme un « L'âme du Mal » par exemple.
On retrouve beaucoup de lieux communs : une histoire de fascistes (qui ont des raisons et méthodes totalement idiotes pour le coup), un flic afro-américain et intègre, à l'opposé total de ses supérieurs en quête de gloire et de reconnaissance… le fait que l'inspecteur soit noir est rafraichissant, mais c'est l'opposition avec ses supérieurs qui est un cliché total.

Le récit est peut-être trop simpliste par rapport à d'autres écrits de Chattam, et surtout par rapport au sujet. En lisant le sujet (tueries lycéennes), je m'attendais à un travail plus approfondi ou à un autre traitement. J'espérais un fond plus intéressant, mieux travaillé, alors qu'on tombe sur un message totalement bateau et stéréotypé : le fascisme c'est mal, tous les étrangers (noirs-américains dans le cas présent) ne sont pas mauvais etc. Je pense qu'on a tous compris ce genre de choses, et là, le livre donne le sentiment d'avoir été écrit uniquement dans le but de transmettre pour la énième fois ce message.
Certaines ficelles sont trop facilement visibles (le proviseur qui ne plait pas au flic mais…), et le coupable des tueries est facilement décelable avec un peu de jugeote.

Une petite déception sur le fond et un style d'écriture bon, bien que légèrement inférieur au reste de la bibliographie (mis à part le premier tome d'Autre-Monde, selon moi).
Un thriller simpliste, qui se lit vite mais auquel on privilégiera un autre roman de l'auteur.

Hiroyuko.

Le temps des vacances, moment propice pour s'aventurer dans des lectures hors sentier connu et découvrir de nouveaux auteurs. J'ai donc profité de ce mois d'août pour me lancer à la découverte de Maxime Chattam, décrit comme l'un des plus grands auteurs de thrillers français contemporains, en lisant ce petit opus… Mise en bouche.

Une tuerie dans un lycée d'Harlem aux États-Unis, comme une évocation de la tuerie de Colombine. L'affaire est confiée à l'inspecteur Lamar Gallineo, un enquêteur quelque peu atypique, qui, avec l'aide de son adjointe Doris, va devoir agir vite et juste car d'autres tueries vont se succéder.

Thriller mené tambour battant par l'auteur, ce roman marie l'intensité d'un sujet fort avec le condensé propre au style de la nouvelle, ce qui laisse le lecteur sans répit, voire sans souffle… Malheureusement pour moi, cet aspect m'a donné le sentiment de passer à côté de tout : du personnage principal que j'eusse aimé découvrir plus, de la thématique qui eut mérité une approche plus psychologique, bref : avis mitigé mais certainement pas définitif.

Vu qu'il s'agit d'un des premiers écrits du jeune homme, j'inscris donc la lecture d'un autre ouvrage plus récent sur le sommet de ma PAL, le Signal, en espérant plus d'adéquation entre nous...

Aux États-Unis, un jeune adolescent ouvre le feu dans son lycée faisant des dizaines de morts et de blessés, puis se suicide.
Lamar Gallineo est chargé de l'enquête, mais rien de bien particulier à déclarer. L'auteur des faits est un adolescent, timide et solitaire.
Mais bientôt, deux autres lycées sont la cible de jeune en détresse.
Pourquoi autant de massacre en si peu de temps ? Quel est le lien?
J'ai apprécié ma lecture, bien que courte (normal pour une nouvelle me direz-vous), l'auteur va à l'essentiel, les personnages sont bien décrits, notamment au niveau de leurs caractères.
Maxime Chattam peut, en quelques lignes, nous faire frissonner!!