La conjuration primitive est le premier tome de la saga consacrée à Ludivine Vancker. J'avais lu l'an dernier,
La constance du prédateur, dernier tome. La boucle est donc bouclée puisque j'ai pu découvrir ici les débuts de notre gendarme.
A Paris et dans l'Est de la France, des corps de femmes affreusement mutilés sont découverts, marqués d'un signe étrange. Bien vite, la gendarmerie qui se charge de l'affaire surnomme l'un des tueurs « le fantôme » et l'autre « la Bête ». Les meurtres se suivent et les tueurs semblent bientôt atteint d'une frénésie singulière. Ludivine Vancker et son équipe se chargent de mener l'enquête et de mettre fin à ses exactions terribles.
Maxime Chattam nous propulse dans un thriller diablement efficace, véritable page turner. On s'attache vite aux personnages: un trio de gendarmes, Alexis, Ludivine et Segnon, qui mène l'enquête tambour battant. J'ai trouvé que ce roman était particulièrement difficile. Âmes sensibles s'abstenir donc. Il y a des descriptions assez trash et l'auteur n'y va pas de main morte, c'est sûr.
J'ai suivi avec passion cette enquête qui va à cent à l'heure, sans temps mort. On explore des pistes multiples. On voyage de Paris à Cracovie en passant par Édimbourg et on plonge dans la folie de ces tueurs. Un profiler va aider l'équipe à comprendre le modus operandi des tueurs et leurs motivations.
Maxime Chattam aime étoffer ses enquêtes de faits scientifiques et j'avoue qu'avec moi, ça marche à tous les coups. Et puis, au milieu du roman, BAM,
Chattam nous balance un truc auquel aucun lecteur ne pouvait s'attendre. Il a osé le bougre! Autant vous dire que la PLS me guettait.
Bref, cette « Conjuration primitive » est un excellent thriller qui m'aura tenue en haleine tout du long. Je lui reprocherai seulement une fin un poil exagéré (mais je pardonne volontiers à l'auteur qui s'est fait plaisir).
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