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sur 495 notes
C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis immergée dans cette fresque florentine du 15ème siècle au côté de Filippo Lippi.Du petit souillon aux pieds cornus découvert par Come Medicis, au plus grand peintre de Toscane qu'il est devenu, Sophie Chauveau nous dépeint un personnage attachant par la pureté de ses sentiments, son espieglerie,ses réactions enfantines mais aussi sa profondeur et son humanité.D'un caractère bien trempé il ne se laissera jamais dompter même s'il accepte quelques concessions dans la mesure où elles lui permettent d'avancer vers la liberté sans renier ses valeurs.Il est le petit prince des prostituées auprès desquelles il puise la tendresse dont il a été privé sans oublier les plaisirs charnels dont il est avide, mais il devient aussi le prince des plus grands par son talent qui éblouit les plus fins connaisseurs dés son plus jeune âge.Ses amours sont toujours entières et passionnées et seuls son coeur et son pinceau guident sa vie,l'un et l'autre étant indissociables.
Non seulement ce roman donne envie de faire ses valises pour Florence mais il donne aussi des fourmis dans les doigts en titillant l'envie de manier le pinceau et jouer avec la lumière et les pigments de toutes couleurs!
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Une plongée dans l'univers de l'Italie du 15e siècle, un roman bien écrit et passionnant sur la vie, les errements et les talents de Filippo Lippi. On croise Cosme de Medicis, Boticelli, Guido di Pietro et beaucoup d'autres. Ce livre est une réussite.
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J'ai tellement apprécié "le rêve Botticelli" du même auteur que j'ai eu besoin de me plonger dans "la passion Lippi" que j'aurais sans doute dû lire avant d'un point de vue chronologique mais cela n'a en rien gâché ma lecture.
Dans cette biographie romancée, on voit naître le peintre Lippi. Avec lui, on se retrouve à Florence au début du XVème siècle et c'est avec un réel plaisir qu'on est immergé dans ce monde si éloigné du XXIème sièlce.
Non seulement on vit la naissance de l'artiste peintre reconnu en tant que tel mais aussi on découvre un homme amoureux de la vie qui croque à pleine dents les joies de la vie et donc va transgresser les règles et usages .
Ce peintre, qui deviendra le maître de Botticelli nous est présenté comme un personnage qui est parfois décrié mais qui a trouvé tout de suite ma sympathie ! Ses oeuvres sont décrites avec finesse et nous incitent à aller visiter Florence mais aussi Spolète.
A travers Lippi, on va également apprendre à mieux connaitre la famille Medicis et ses rivalités.
Si certains critiquent le style de Sophie Chauveau, je dois avouer que moi, je n'y ai pas prêté attention, j'ai lu avec émotion et passion .
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Très bonne lecture malgré quelques longueurs. La passion Lippi est une lecture passionnante, où l'on découvre l'incroyable destin de cet important peintre de la Renaissance italienne.
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J'ai lu ce roman, et non seulement a cause des inexactitudes historiques mais aussi la redondance des évènements je suis assez déçue. de plus je trouve que l'auteur emploie un vocabulaire vraiment trop anachronique par rapport à l'époque, en-effet elle utilise des mots que l'on ne peut uniquement utiliser pour décrire un contexte plus tardif (ex: leitmotiv).
Je me suis beaucoup ennuyé jusqu'à plus de la moitié même si la seconde partie m'a quasiment captivée.
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Une trilogie couvrant le Quattrocento, l'âge d'or de Florence, notre quinzième siècle, à travers les biographies romancées de trois des représentants de la Renaissance italienne, tous natifs de la République florentine : Fra (frère) Filippo LIPPI, moine libertin et noceur, relevé de ses voeux par le Pape lui-même sur intervention personnelle de Cosme de Médicis, après ses relations sacrilèges avec la nonne Lucrezia - qu'il épousera - et deux des plus grands génies de la peinture universelle, son élève le mélancolique Sandro BOTICELLI, auteur entre autres de fresques de la Sixtine à Rome, des saisissants Printemps et Naissance de Vénus exposés aux Offices et enfin Léonard de VINCI (40 km à l'ouest de la cité) dont les trésors appartiennent au patrimoine de l'humanité.

Affirmons-le d'emblée, même si la réalité a pu dépasser la vraisemblance de la fiction romanesque, l'auteure S. CHAUVEAU ne brille pas par la justesse de la psychologie de ses héros : on en retient les tentatives laborieuses et parfois incohérentes de l'exploration des ressorts intimes de leur personnalité et son insistance et parti-pris trop lassants pour développer à longueur de pages les frasques et choix sexuels des protagonistes, prostituées pour Lippi, rapports homosexuels pour Boticelli et Vinci, dans ces milieux qui toléraient alors les nombreux artistes déclarés "invertis".

La trilogie vaut cependant par la reconstitution de la vie quotidienne et la chronologie historique de la République florentine, cité-état au sommet de sa puissance débordant des strictes limites de la métropole après l'écrasement de Sienne et de Pise, dominée, hors la parenthèse Savonarole, par les MÉDICIS, richissimes protecteur des arts, avec Machiavel, César Borgia et rois de France en guest stars. On suit Vinci dans le duché de Milan du condottiere Ludovic FORZA le Maure, plus de quinze ans de vie, où il peindra la célébrissime fresque de la Cène du réfectoire du couvent des Dominicains.

Le meilleur de ces récits, l'effervescence artistique. Au sein de ces villes stimulées par leur émulation, on demeure impressionnés par les communautés quasi familiales des ateliers de cette génération de génies, les rivalités et progrès de maîtres s'affranchissant à mesure des figures religieuses imposées pour transmettre leurs innovations à leurs pairs et disciples. Et surtout par la genèse des chefs-d'oeuvre ou la révélation des rapports entretenus par les peintres avec leurs modèles lors de leurs longs tête-à-tête créatifs : Lippi et Lucrezia en multiples Madones ; Boticelli, Simonetta Vespucci, la plus belle femme de Florence (morte à 23 ans) et Sandra Lippi le Printemps et La naissance de Vénus ; Vinci et les favorites de Forza La Belle Ferronnière et La Femme à l'Hermine et bien sûr la Mona Lisa de la Joconde.

Sur les traces de géants, une trilogie pour sentir, le temps de leur vie, le souffle d'un siècle foisonnant et respirer l'air éthéré des cimes.
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Très très bon livre sur l'histoire de la Renaissance italienne. C'est un vrai plaisir d'en apprendre plus sur la vie du peintre Lippi et sur son époque. Hâte de lire les autres tomes de cette trilogie.
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De petites phrases. Ça rend le rythme haletant. Parfois agaçant. Pour moi du moins. Mais c'est intéressant. Belle façon d'apprendre. Un peintre passionné. Une vie parfaite pour un roman. À quand une phrase plus longue? Ça ne vient pas. Ne viendra pas. Pas moyen de rattraper son souffle. Ce style hachuré. Oh! Crée une nervosité. Serait bon par moments. Mais sans cesse? S'il vous plaît. Étirez vos phrases. Au moins un peu. Quand-même: on apprend. Beaucoup. Fin.
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Sous les pas de Cosme de Médicis, que nous savons amoureux des arts, surgit Filippo Lippi. Placé au couvent des Carmes par son bienfaiteur, l'enfant aux pieds couverts de corne est confié à son ami, le peintre moine Guido. Orphelin, Filippo puise son inspiration dans les bas-fonds de Florence puis, au bordel, dans le sein des prostituées qu'il se pressera de rejoindre en s'enfuyant du monastère à la moindre occasion. N'est-il pas vrai d'ailleurs que par un coquin paradoxe, la substance même du religieux est extraite le plus souvent du visage irradiant des filles de joie ? Faisceau lumineux du beau et de la création. Aussi, bien plus tard, lorsque Filippo, fait Fra Filippo Lippi est au sommet de son art et qu'il s'exercera à peindre une authentique vierge, celle-là unique à ses yeux et dont au surplus il est amoureux, il n'y parviendra pas. A moins que… Une fois déflorée il ne l'atteigne en plein, dans la lumière de la perfection et au summum de l'excessive passion. Il s'enfuira avec elle alors et contraindra la rigueur apostolique de trancher… On lui doit en plus de son oeuvre, la reconnaissance d'un statut pour les artisans et finalement de tous producteurs de créations artistiques lesquels travaillaient à l'époque dans un complet dénuement. Une belle immersion dans l'Italie du XVe siècle, dit quattrocento.
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1414. Cosme de Medicis repère dans la rue un gamin d'une dizaine d'années qui dessine à même le sol avec un morceau de charbon. Cosme de Médicis le prend sous sa protection et le confie au couvent des Carmes. Il rencontrera Guido (fra Angelico), Masaccio, Donatello, ... Sa vie décousue en fait un personnage attachant.

J'ai aimé l'histoire de Lippi ! En revanche, le style... laisse vraiment à désirer...

(cela ne m'a pas empécher d'acheter "Le rêve de Botticelli" de la même auteur... à suivre !)
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