Si seulement j'avais eu ce livre entre les mains il y a 20 ans, peut-être aurais-je réussi l'examen d'un cours d'histoire de l'art consacré au Quattrocento ? Certes, à l'époque je m'y étais intéressée mais les oeuvres d'un Fra Filippo Lippi, d'un Masaccio, d'un Fra Angelico, Brunelleschi, Uccello, Donatello, Botticelli,... faisaient partie d'un catalogue ardu à apprendre et à retenir. le fait d'avoir prêté une vie, romancée s'entend, à tous ces artistes, me les a rendus proches, vivants, et leurs oeuvres plus accessibles. Je me suis plongée avec délices dans la fameuse encyclopédie en ligne (dans un premier temps) afin de les retrouver, de voir à quoi pouvait bien ressembler Lucrezia, ce qu'avaient accompli les Médicis pour l'essor de Florence, ce que représentait ce début de Renaissance pour le commun des mortels aussi. Pour tout ça, je remercie
Sophie Chauveau, dont le roman, malgré quelques lenteurs dans la première partie, est passionnant, à l'instar de la vie des Lippi et de toute cette époque. Je pense d'ailleurs entamer très prochainement
le rêve Botticelli (se lirait-il comme une suite?)