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sur 495 notes

Le récit que fait Sophie Chauveau de la vie de Fra Filippo Lippi est assez différent de ce que je trouve sur le Net. Cela me trouble.

Il reste cependant qu'il fut un protégé de Cosme de Médicis, qu'il fut recueilli par un couvent de Carmes et devint moine par nécessité. Bien que moine, il fréquenta beaucoup les prostituées parmi lesquelles il choisit ses modèles pour les madones comme c'était l'usage. Jusqu'au moment où devant faire un triptyque dans un couvent de femmes, il demanda à choisir un modèle parmi les nonnes. Mais un lien amoureux naquit entre eux et la demoiselle fut enceinte. Filippo l'enleva, il se cachèrent car Filippo risquait la mort. C'est Cosme de Médicis qui demanda au pape Pie II d'intervenir, celui-ci les releva de leurs voeux. Lippi changea le statut des artistes, il fut le maître de Botticelli, et de son propre fils Filippino.

Je n'ai pas aimé autant ce roman que je m'y attendais et n'être pas sûre de ce que dit l'auteur me déçoit aussi. du coup je ne sais pas si je dois lire ses autres biographies de peintres.
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vie romancée d'un grand peintre florentin du XVe siècle.
vie extrêmement agitée qui commence mal mais qui va
sans doute bien se terminer : à lire.
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Magnifique. Tout y est .. le style fluide, la connaissance historique et artistique… la renaissance italienne, Florence, des personnages attachants, une manière de transmettre les connaissances que j'ai adoré. Happée dès les premières pages. Il faut dire que le sujet me passionne j'aime la peinture et je suis amoureuse de l'Italie et de Florence, ville dans laquelle j'ai passé des mois et des mois… Mais aussi par la façon de présenter cette histoire de la naissance de ce grand peintre qu'est Fra Filippo Lippi, la manière dont il a été découvert, les peintres qu'il a côtoyés, son caractère et sa manière de peindre, ses démons et ses passions, ses amours défendues et enfin le contexte historique dans lequel il évolue et plus précisément la description de la famille de Médicis, Cosme en tête.
Coté Renaissance italienne, vous allez faire connaissance avec Masaccio, Donatello, Brunelleschi, Ghilberti, Guido di Pietro, Paolo Uccello, Masolino, Della Robbia, Della Francesca, Pisanello, Botticelli et bien sûr Fra Angelico (Guido) et évoluer dans leurs univers. Vous fréquenterez aussi Michelozzo, architecte du Palais de Cosme de Médicis.
Vous allez vivre avec Filippo Lippi, prince des voleurs et des bordels, ange et démon, ayant la particularité de se volatiliser, s'évaporer et de disparaître. Vous découvrirez comment, pour lui, art et religion se complètent et s'opposent … comment la luxure révèle son génie.
Les vies de Cosme de Médicis et de Lippi sont étroitement mêlées. Cosme est le protecteur, le découvreur, la figure paternelle par moment. Lorsque l'un est emprisonné, l'autre se démène pour le faire sortir de prison et il se rendent la pareille. Tous deux connaissent l'exil, tous deux se couvrent mutuellement.
Je ne vais pas vous en dire davantage pour vous laisser visiter Florence et Fiesole, découvrir Santo Spirito, Santa Maria del Carmine… Découvrir les ors de Fra Angelico, les verts et bleus d'Uccello, le rouge de Masaccio, la première Vierge Marie souriante, la transmission de l'amour de la Beauté.
Ce livre précède juste la période du livre de Jean Diwo « Au temps où la Joconde parlait » que j'avais beaucoup aimé (pas de commentaire car je l'ai lu bien avant la naissance du blog) qui couvre la période 1469-1550 du moment où Laurent, » le Magnifique » va commencer à régner sur Florence. Je vous le conseille aussi si vous aimez la peinture italienne.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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" le 10 octobre 1469, Lucrezia, Filippino, Diamante, Sandra et Pierre de Médicis portent en terre Filippo Lippi, l'artsite rebelle, le plus gentil des insolents. le plus tendre des débauchés. Voyou des princes ! Prince des voyous."

Prince des voyous mais surtout artiste de génie.

Enfant des rues, on peut dire que Lippi eut de la chance...ou un sacré talent qui le mena sur les chemins de la gloire ! Recueilli par Cosme de Médicis qui le protégea toute sa vie durant, Lippi fut placé au couvent des Carmes, et devint l'élève de Guido di Pietro qu'on surnommera plus tard Fra Angelico, peintre talentueux et dominicain à l'âme généreuse.

Mais les bonnes âmes qui l'entourèrent ne purent rien faire contre la nature rebelle et peu " catholique" du jeune Lippi.
Moine défroqué, habitué des bordels et des tavernes, Lippi mènera une vie dissolue.
Pour autant, il sait se faire aimer et puis, il a un talent fou et une audace incroyable qui rendent ce personnage attirant et estimable.

Cette biographie romancée et très vivante de Sophie Chauveau est la première d'une trilogie s'intéressant à trois peintres d'exception de la Renaissance italienne: Lippi, Botticelli et de Vinci. Je ne connaissais pas Fillipo Lippi. C'est chose faite !
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Sophie Chauveau nous livre une oeuvre extrèmement bien documentée. Un roman historique avec une histoire dans L Histoire. Je pense de plus en plus que c'est un de mes genre littéraire préféré.
Fra Filippo Lippi, qui va devenir le peintre adoré des florentins et de la famille des Medicis, aura connu un destin hors du commun.
Que l'on se passionne ou non pour l'art italien de la renaissance on a qu'une envie à la fin de cette lecture, c'est d'aller visiter Florence qui parait-il "gorge" de tableaux, de lumière, des Madones et des anges. (en attendant ce jour merci mon ami goooogle !!)
J'aime quand un livre me rend curieuse......

lu en 2007.
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Livre particulièrement mal écrit et bourré de points d'exclamation. Ce n'est pas pour le style qu'on le lira. Il permet cependant de faire connaître un peu la Florence du 15e siècle, c'est déjà quelque chose. C'est un livre du soir qui demande peu d'attention et est donc idéal avant d'aller au lit.
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Moi qui dévore habituellement les romans sur les quattrocento et cinquecento, j'ai été extrêmement déçue par celui-ci. Tout d'abord le style est mauvais : des phrases courtes avec souvent un mauvais usage de la ponctuation et de la grammaire, des phrases qui n'ont absolument aucun sens mais que la romancière semble utiliser parce que ça sonne bien à ses yeux, des expressions répétées des dizaines de fois d'une page à l'autre, des dialogues artificiels, des anachronismes... Même l'aspect historique ne sauve pas ce livre car les nombreuses erreurs sont choquantes, même pour un roman (je suis pourtant une grande lectrice de romans historiques). C'est grave pour les lecteurs qui pensent avoir compris Lippi et les Médicis en lisant ce livre... Même le nom de Lucrezia Tornabuoni est écrit à plusieurs reprises avec une faute d'orthographe !
Et si vous désirez apprendre des choses sur la peinture de Lippi, passez votre chemin : il en est très peu question, l'auteur préférant se concentrer sur la vie sexuelle du peintre. Forcément, ça demande moins de recherches historiques et d'imagination. Bref, vous apprendrez plus de choses sur Wikipedia !
Dans le genre roman sur les peintres de la renaissance italienne, je recommande plutôt "Au temps où la Joconde parlait" qui, romancé également, est plus agréable à lire et ne contient pas autant de bêtises.
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Ouvrage tout jauni tellement il est resté longtemps dans ma PAL sans être jamais sélectionné. Reliquat de ma période "Renaissance", ce premier tome de la trilogie "Le siècle de Florence" par Sophie Chauveau, fait partie des derniers livres achetés à l'époque et toujours à lire.

Son titre, loin d'être trompeur, synthétise parfaitement le sujet de "La passion Lippi". Enfant des rues, aussi farouche que sale, Lippi est rapidement repéré par Cosme de Médecis grâce à son talent révolutionnaire pour l'époque. Ami et protégé des prostituées, il entre dans les ordres monastiques, seule manière pour lui d'entreprendre son apprentissage des arts. C'est dans ce grand écart perpétuel entre la rue et la religion, la liberté et le dogme, le plaisir et l'ascétisme que Lippi va devenir l'un des plus grands artistes de son époque.

Si c'est avec beaucoup d'entrain que je me suis lancé dans ce livre (notamment pour enfin le consommer après une bonne dizaine d'années dans ma bibliothèque), le style de Sophie Chauveau m'a peu à peu épuisé. Tellement las sur la fin qu'il a fallu me forcer à aller jusqu'au bout. Pourtant, le contenu est intéressant bien que largement romancé. J'ai notamment pu faire des liens avec la "Saga des Médicis" de Sarah Frydman puisque le présent roman fait la part belle à cette fameuse famille italienne. de même, la fin m'a tout de même donné envie de lire la suite, que je n'ai pas, "Le rêve Botticelli". A voir en fonction de mon ressenti à la lecture du dernier tome, qui lui m'attend fermement, consacré à "L'obsession Vinci".

Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Un roman dont la couverture présente un tableau ou une sculpture d'art
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Attention chef d'oeuvre !
Après avoir lu ce livre, je me suis offert un voyage à Florence pour aller admirer les madones de Lippi en vrai. Lippi, c'est le vrai artiste tel qu'on se l'est imaginé à l'époque de la rennaissance. On traverse sa vie, ses joies,ses amours, ses déboires, sa quête avec une belle accélération... On suit l'artiste, ses tentatives, ses extases, et on comprend pourquoi peindre en rouge est si difficile pour lui. Je ne peux rien vous dire de plus. Je l'ai lu, il y a 10 ans, rien que d'en reparler j'ai envie d'y retourner. Si un temps soit peu, la vie de ceux qui ont tout donné pour l'art vous touche, alors lisez Sophie Chauveau... Elle sait faire revivre l'artiste avec ce qu'il a fait mais surtout ses ressentis intérieurs, ses passions, ses inspirations, ce qui l'habite, son monde intérieur... C'est passionnant .
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Superbe, ce roman qui raconte la vie de Fra Filippo Lippi, le maître de Botticelli ! Enfant perdu, il erre en mendiant dans les rues de Florence au XVème siècle et ne trouve un abri maternel qu'auprès des prostituées dont il devient le protégé et la mascotte. Recueilli par Cosme de Médicis, il perfectionne son art du dessin auprès de Fra Angelico. Mais les ordres lui pèsent lui qui ne vit que pour s'affranchir des contraintes aussi bien artistiques que religieuses. Ses transgressions lui valent l'exil et c'est encore Cosme qui plaidera sa cause auprès du pape. Enfin apaisé, son génie reconnu, Lippi assure des commandes de plus en plus prestigieuses et lutte pour qu'un statut particulier soit attribué aux artistes, les différenciant des artisans. Ce nouveau rapport entre l'art, l'argent et les commanditaires s'inscrit dans les changements plus larges qu'apporte le siècle finissant.
Par ce roman érudit et passionné, Sophie Chauveau nous fait toucher du doigt les mystères de la création artistique, tout se qui se trame dans le secret des ateliers du XVème siècle : la couleur, les sujets, les techniques... Elle met en évidence ce besoin impérieux de "faire oeuvre" et de progresser afin de donner l'exacte image du rêve que l'artiste sait tenir en lui. C'est passionnant, lumineux et extrêmement émouvant.
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