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EAN : 9782956705239
243 pages
Carnets de sel (01/10/2020)
2/5   2 notes
Résumé :
La danse du souffle, c’est le mouvement d’une pensée (qi) du souffle et d’une pratique pour la maîtriser (gong), une histoire asiatique locale devenue globale.
Entre récit de vie et cheminement ethnographique, cet essai présente une réflexion sur les exercices du souffle de tradition chinoise à travers la globalisation du qigong entre l’Asie et l’Europe.
Marceau Chenault partage ses dix années d’expérience en Chine pour comparer les différentes techn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Carnets de Sel pour l'envoi de cet ouvrage. C'est bien la preuve que les masses critiques proposent des livres très divers.

Attention à ceux qui voudraient se lancer dans une découverte du Qi Gong ou du Taï Chi chuan, cet ouvrage n'est pas le plus adapté. Il est plutôt destiné à des personnes qui connaissent le sujet et de préférence des pratiquants.

Dans un premier temps j'ai bien accroché, la lecture est fluide et agréable, même si le livre est structuré comme une thèse ou un mémoire (annonce du plan, transition, plan détaillé en fin de livre…). On est donc plus dans un livre « technique » loin de se lire comme un roman. le début est plaisant, l'auteur pose le contexte, défini, donne les grands faits historiques marquant comme la révolte des boxeurs ou la fièvre du qi gong… une bonne entrée en matière. Il nous situe la pratique et distingue les courants plus martiaux, ceux plus accès sur la santé et ceux à dominance ésotérique. Même s'il faut bien l'avouer cette distinction est surtout destinée aux occidentaux car traditionnellement l'aspect martial et santé sont imbriqués et indissociables, ce n'est que pour exporter la pratique que l'on a commencé à distinguer. J'aurais bien aimé qu'il y ait une petite explication sur ce point mais bon passons.
L'auteur nous indique ensuite comment de nos jours la pratique est devenue beaucoup plus confidentielle que par le passé et que les pratiquants sont beaucoup plus rares que nous l'imaginons. La « marchandisation » de la pratique a évidemment impacté cette discipline et aujourd'hui la pratique accès sur la santé s'est rapprochée du milieu médical et celle accès sur le martial des fédérations sportives ce qui n'est pas sans conséquence sur la transmission du savoir et de la relation maître/ élève qui tend parfois à devenir une relation consommateur/ vendeur.

Ensuite le texte se corse un peu car les notions abordées sont très complexes et peuvent donner pour chacune d'entre elle lieu à des pages et des pages d'explications. On ne peut donc reprocher à l'auteur de ne pas être exhaustif puisque c'est impossible, d'autant que certaines notions sont controversées. Ce que l'auteur ne précise pas assez à mon goût.
Les passages sur les méridiens, les organes, le qi, sont intéressants mais parfois trop condensés et donc trop techniques. Cela paraît compliqué et inaccessible. A réserver aux experts donc car il y a de quoi décourager ceux qui voudraient se lancer alors que ces connaissances ne sont pas indispensables à la pratique, loin de là. Et surtout tout ceci est intrinsèquement lié mais ce n'est jamais clairement dit, pas par méconnaissance mais je pense que pour l'auteur cela est tellement évident qu'il n'a pas pensé à le préciser.

Sur le fond il y a certains propos auxquels je n'adhère pas du tout. La relation maître élève implique du respect qui peu parfois être de l'admiration mais en aucun cas cela ne doit être de l'adoration car il est nécessaire de rester objectif et critique sur sa pratique et celle de son professeur qui, il ne faut pas oublier continue lui aussi son apprentissage. Si on perd cela de vue on tombe dans une relation dominant/dominé qui est malsaine. L'auteur a une relation au maître qui me dérange.

L'idée de sacralité et de rituels dans la pratique me dérange également beaucoup je parlerai plutôt de traditions et de coutumes qui si on creuse un peu on toujours une explication et un sens. Enfin ce qui m'a le plus gêné c'est que l'auteur parle de guérison sans cadrer cette idée. Ces pratiques sont effectivement destinées à améliorer la santé, à soulager les souffrances et à aider à la gestion de la douleur. de là à dire qu'elles guérissent attention ! On peut soulager des douleurs, retrouver une mobilité perdue, … mais on ne guéri pas comme le fait le milieu médical. le taï chi, le qi gong… sont un plus ils sont d'ailleurs utilisés de plus en plus dans les hôpitaux mais ils ne remplacent pas la médecine et la prise de médicaments quand elle est nécessaire. Cela aurait mérité d'être précisé quand on sait les dérives de certains qui prétendent guérir des cancers. Il est important à mon sens de ne pas être ambiguë sur cet aspect. Par contre je trouve dommage que l'auteur n'ai pas abordé les réels bienfaits de la pratique en s'appuyant sur les études scientifiques menées par exemple sur la méditation par des spécialistes du cerveau (par exemple Mathieu RICARD s'est prêté au jeu de nombreuses fois). Ou plus simplement pourquoi ne pas avoir expliqué que l'efficacité du geste et l'absence de nécessité de mettre de la force pour être efficace tient au fait que le geste est optimisé d'un point de vue mécanique ?

Il n'y a rien de magique dans ce type de pratique et il est important de dire que c'est accessible à tous et que cela ne donne pas de super pouvoirs. Les bienfaits sont scientifiquement prouvés et donc explicables (si ce n'est les méridiens pour lesquels les scientifiques constatent un certain nombre de phénomènes sans pouvoir tout expliquer). Je trouve donc dommage que l'auteur en tant qu'enseignant chercheur n'ait pas plus développé cet aspect. Je ressors donc un peu déçue de cette lecture malgré les nombreuses informations et références et le gros travail de recherche réalisé.
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Je remercie, à nouveau, l'opération Masse Critique de Babelio ainsi que cette maison d'édition pour la confiance qu'il me témoigne.

Malheureusement, c'est toujours difficile d'émettre un avis plutôt négatif quand nous avons la chance de recevoir gratuitement un ouvrage mais je préfère être honnête : je n'ai pas été emballée.

Je ne m'attendais pas à cela. J'ai eu l'impression de retourner en thèse et de lire les travaux de recherche de jeunes chercheurs. Ce livre n'est pas destiné à un public non averti, non initié. Il n'est pas assez vulgarisé pour accrocher le lecteur lambda et cela m'a posé problème car, à mes yeux, la recherche doit être accessible à tous.

Je suis donc passée à côté de cet ouvrage. Certainement n'était-ce pas le moment pour moi de le lire et que d'autres seront totalement emballés par celui-ci. Toutefois, je le recommanderai à des pratiquants chevronnés plutôt qu'à des curieux en recherche de connaissance, découverte...
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J'ai reçu ce livre de Marceau Chenault lors d'une masse critique et j'en remercie Babelio ainsi que les Éditions Carnets de Sel.
Je dois tout d'abord dire que j'ai vraiment eu du mal avec ce livre.
Je suis allée au bout car je me suis engagée à en faire la critique. Ouf, ça y est, je suis allée au bout. Mais pas sans mal!!
Ce livre s'adresse à des initiés. J'ai eu beaucoup de mal à suivre son déroulement, la table des matières ne m'a pas aidée. Cela m'a semblé très brouillon.
De plus, M Chenault, plutôt que de parler pour lui n'a de cesse de faire référence à d'autres auteurs, pas moins de 200 notes de références, c'est normal mais épuisant dans un livre de 230 pages.
Heureusement, il y a quelques passages plus accessibles qui expliquent les différents modes de diffusion et d'enseignement du QI Gong en Chine.
En plus, tout au long du livre, j'ai eu l'impression que si l'auteur n'avait pas été là, nous n'aurions jamais pu connaître le QI Gong ni le Taï Chi......
Bon, j'arrête là.
Comme vous vous en doutez ce livre ne m'a pas accrochée et même un peu agacée. Sans doute ne suis-je pas assez perméable à ce type d'écrit.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'est tout l'art de l'enfance d'être capable de retranscrire les forces qui l'ont traversées dans l'immersion d'un milieu, sans la fixer en mémoire, ou tout du moins pas dans un e mémoire consciente. En grandissant, on devient plus habile à fixer et à reproduire les choses apprises, mais nous sommes moins spontanés pour laisser s'exprimer en nous les forces en présence.
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