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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès que j'ai eu connaissance de cet essai je savais que je le lirai car je suis une casanière, j'aime être chez moi, dans mon nid et dès que je le quitte je me sens un peu orpheline, en manque et n'ai qu'une envie le retrouver surtout depuis que je vis dans une maison dans le bocage entourée de nature et où le silence n'est rompu que par le chant des oiseaux. J'en avais rêvée, je l'avais construite dans mon imaginaire et même si elle n'a pas tous les critères espérés, je me sens chez moi.

Difficile de résumer un essai mais j'ai trouvé que Mona Chollet abordait le thème du foyer de façon très complète, avec ses différentes ramifications, évoquant tout ce qui est lié au "Chez soi" que ce soit en tant que choix de vie (en solitaire ou pas), espace, lieu de vie (ville ou campagne), isolement ou pas, confort, fonctionnement (répartition des tâches ménagères et du couple, chambre commune ou pas), façon d'y vivre avec en autre l'apport des nouvelles technologies type internet, mais aussi l'architecture etc.... Elle y inclut quelques évocations sur sa propre façon de vivre, ses propres choix et déculpabilise les lecteurs des leurs car chacun cherche à trouver son lieu idéal, en accord avec sa vie, ses loisirs et ses aspirations personnelles. 

Je m'y suis retrouvée, je m'y suis sentie chez moi, j'ai souri parfois dans les descriptions ou cas évoqués , elle me rassurait également sur la validité de mes choix (même si je n'avais pas besoin de cela pour savoir que j'avais fait, pour moi, les bons choix) mais qui me font parfois me poser des questions surtout à travers le regard des autres. Il est truffé de références littéraires (en particulier H.D.Thoreau avec Walden mais également Virginia Woolf avec son essai Une chambre à soi (ou un lieu à soi suivant la traduction) cette dernière évoquant si bien l'importance du lieu de vie, mais aussi d'études et enquêtes scientifiques pour appuyer ses propos. Elle évoque également les nouveaux modes d'habitation (en particulier les tiny houses dont c'était le début : première édition en 2016) mais sans les changements, bien sûr, qu'a opéré dans nos comportements la récente crise sanitaire, confortant ou pas les choix de certains. En féministe affirmée qu'elle est, elle ne peut éviter de défendre la place de la femme au sein du foyer, son rôle primordial et toujours majoritaire au bon fonctionnement de celui-ci.

C'est une lecture passionnante et instructive pour qui s'intéresse à son lieu de vie, à son évolution avec des pistes sur les nouveaux comportements plus écologiques, plus communautaires ou intergénérationnels mais également source de réflexions sur ce que représente notre rapport à notre maison, à notre nid, à notre refuge et sur ce que cela révèle parfois de nous. Cela se lit grâce au ton presque comme un roman celui de la recherche, parfois ardue, de concilier lieu, prix, espace surtout quand le marché de l'immobilier s'enflamme, rend la quête impossible ou oblige à se contenter de ce qui entre dans les possibilités mais aussi comme l'histoire de nos quotidiens, de nos vies.

Je le recommande bien sûr à ceux qui aiment leur "chez soi" ou qui rêvent de le trouver, qu'ils en rêvent ou en ont le projet, celui qui correspondra exactement à leurs aspirations, à leur façon de vivre, n'ayant pas besoin d'être grand, ni beau mais seulement être le "nid" confortable auquel ils aspirent.

J'ai beaucoup aimé.
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Que l'on soit contraint·e d'y rester ou de le quitter, qu'on ne le trouve pas ou qu'il sorte par les yeux, le logement est souvent source d'angoisse. La difficulté de se loger est une terrible évidence : les loyers/crédits immobiliers sont trop élevés tandis que les logements sont trop petits, insalubres, indisponibles, etc. « Un logement digne de ce nom ne devrait pas représenter un but, une finalité, mais un point de départ. » (p. 91) Un chez-soi ne peut pas être que pratique, n'en déplaise aux amateurs utopistes des tiny houses. Investir son intérieur, s'y sentir bien, s'y apaiser, ce sont des nécessités qui sont rarement comblées. Tous·tes ou presque, nous sommes aliéné·es par un travail indispensable sans lequel il est quasi impossible de se loger. Comme le prône Mona Chollet, je suis une fervente partisane du revenu universel qui permettrait à chacun de combler ses besoins vitaux, dont le logement. Au-delà de la seule nécessité de l'abri, le logis est un prolongement de soi, une façon d'être au monde. « La maison dessert l'étau. Elle permet de respirer, de se laisser exister, d'explorer ses désirs. » (p. 6)
Il existe un luxe exquis, mais incompris, celui d'être casanier·e. Je suis de cette espèce. J'aime sortir, visiter des musées ou des bâtiments, rencontrer mes ami·es, aller au cinéma ou au restaurant, mais quelle joie de rentrer chez moi. J'apprécie follement de recevoir et d'accueillir mes proches pour une soirée ou un week-end, mais quel délice de me retrouver à nouveau seule, maîtresse de mon petit chez-moi. Je travaille à la maison et j'ai investi mon intérieur à mon image, à ma mesure. Y rester pour lire, faire la sieste ou jouer avec mon chat, ce n'est pas de l'indifférence envers le monde, c'est un retrait salvateur et nourricier. « Vouloir rester chez soi, s'y trouver bien, c'est dire aux autres que certains – certains jours seulement –, on préfère se passer de leur compagnie. » (p. 19) Je sais vivre pour moi, en moi, sans être dépendante de l'extérieur social. Se nourrir du dehors et se construire dans le dedans, ce n'est pas incompatible. « J'avais retenu qu'un coin de lecture devait être à la fois un nid où se pelotonner et un poste d'observation, ou de contemplation. » (p. 32) J'aime le quotidien, la banalité de ma routine dans mon appartement, parce que j'ai la chance d'habiter un logis agréable et sain.
Mona Chollet explore finement un sujet sensible, celui des tâches ménagères. le foyer est-il nécessairement un attribut féminin, tandis que l'homme a tout le monde à explorer et pour exprimer ses désirs et déployer ses tentatives ? Il est évident que non ! le logement est l'affaire de tous·tes celleux qui y vivent, pas uniquement de l'épouse/mère/fée du logis ! Se réapproprier son chez-soi, c'est y vivre pleinement et s'ouvrir d'infinies possibilités de l'explorer et de s'y faire une vie à sa mesure.
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"Au départ, il y avait mon envie de défendre ces plages de temps où on n'est là pour personne [... en dépit de] l'incompréhension ou de la désapprobation [qu'elle suscite...] (chapitre 1). J'ai aussi voulu consacrer quelques pages à amender ma description des bienfaits de la réclusion domestique en tenant compte des chamboulements qu'y provoquent Internet et les réseaux sociaux, territoires où je déploie, comme beaucoup d'autres, une activité tout à fait déraisonnable (chapitre 2).
Mais dans la maison se projettent aussi certaines des problématiques les plus brûlantes auxquelles nous sommes confrontés. Avec la hausse vertigineuse qui s'est produite au cours des quinze dernières années, la quête d'un logement est devenue une entreprise qui expose la majeure partie de la population à la violence des inégalités et des rapports de domination. [...] (chapitre 3).
De façon moins évidente, mais également cruciale, ce qui manque pour pouvoir s'ancrer dans le monde n'est pas seulement l'espace, mais aussi le temps. [...] Or nous subissons la rigueur d'une discipline horaire impitoyable. de surcroît, nous avons intégré l'idée que notre temps était une denrée inerte et uniforme qu'il s'agissait de remplir, de valoriser et de rentabiliser, ce qui nous maintient sur un qui-vive permanent, la culpabilité en embuscade (chapitre 4).
Impossible, par ailleurs, de ne pas voir dans une habitation le lieu d'un rapport de forces féroce : celui qu'engendre la simple nécessité de l'entretenir. [...] Dans un pays où la domesticité a disparu - ou quasiment disparu -, ce travail incombe aux femmes de ménage, mais surtout aux femmes en général, depuis que le XIXe siècle a imposé du haut en bas de l'échelle sociale la figure de la 'fée du logis' (chapitre 5).
Plus largement, l'image d'une féminité vouée à l'animation de l'univers domestique, seul lieu possible de son plein épanouissement, conserve une prégnance et une capacité de renouvellement remarquables. Elle contribue à la perpétuation du modèle de la famille nucléaire comme seul type de ménage normal et souhaitable, alors même que les modes de vie évoluent et qu'un peu d'audace peut suffire à en forger de nouveaux (chapitre 6).
[...]
A tout âge, de nombreux êtres humains semblent éprouver le besoin de jouer avec des représentations d'habitations idéales, de se projeter dans des espaces imaginaires. [...]
[...] pour alimenter ses fantasmes, il faudra le plus souvent se contenter des magazines ou des émissions de décoration. de même, on rencontre peu d'occasions de débattre de la forme que pourrait prendre un habitat agréable, accessible et écologiquement viable, alors que les bâtiments où nous évoluons déterminent une large part de notre vie. J'ai donc tenté d'ébaucher ce qui pourrait représenter, à mes yeux au moins, une architecture idéale (chapitre 7)." (p. 11-13)

Ravissement d'avoir trouvé, sous la plume d'une personne estimée et grâce à la suggestion d'une amie, autant de sujets qui me tiennent à coeur, réunis dans le même ouvrage où je me serais contenté de trouver un simple réconfort de ma propre propension casanière.
Les références nombreuses, éclairantes, inattendues, rendent le texte à la fois cohérent, unitaire et rebondissant.
J'ai eu quelques réticences à la lecture du ch. 1er, notamment à cause de mon antipathie pour Nicolas Bouvier, et du dernier, sans doute parce que je ne nourris pas les même fantasmes d'habitat que l'auteur, pas la même attraction pour l'architecture japonaise, et quelques perplexités sur les démarches conceptuelles de certains architectes "engagés" dans les problématiques écologiques et/ou politiques que j'ai pu connaître (très peu et de très loin, j'avoue).
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CHEZ SOI de Mona Chollet
"Un jour, la sorcière derrière la fenêtre, ce sera moi."

J'ai dévoré cet essai de Mona Chollet, découvert ses innombrables références qu'elle nous livre avec tant de ferveur. Je me le suis offert en septembre à une période où j'avais besoin de repli, de solitude, de rassembler ce que l'année m'avait donné et par-dessus tout, être dans mon nid avec mon mari et nos enfants. Une période d'introspection nécessaire. 

Cette période a duré de fin août à mi novembre a été très intense pour moi, j'ai laché des choses, je me suis permis d'en reconsidérer d'autres sous un angle nouveau, j'ai soufflé, j'ai rêvassé, traîné au lit le week-end, joué sans relâche avec mes enfants, j'ai coupé plusieurs fois mon téléphone duquel j'ai expulsé sans préavis certaines applications, j'ai cessé d'écrire des chroniques, j'ai lu rien que pour moi. le temps ne s'écoulait plus de la même manière, c'était bon. 

Et mes amis m'ont manqué, quand je les ai retrouvés et qu'ils m'ont comprise, j'étais soulagée. Je m'étais dit qu'au bout du compte, j'allais sûrement en perdre, je culpabilisais.

Je sais bien qu'à l'avenir je vais revivre ce genre de périodes, comme par le passé, ça ne se commande pas. Dans ma maison, un peu recluse, dans le silence parfois, j'ai appris sur le temps, fait remonter mes secrets, mes doutes, mais aussi que l'amitié est sacrée.

Alors j'ai eu envie d'écouter Mona Chollet lorsqu'elle est passée à la radio, sur France Inter, dans l'émission de Cécile Coulon, ce fut un moment qui m'a marqué et puis j'ai lu ces derniers jours CHEZ SOI.

Comme Mona en parle avec passion, j'ai commandé le livre MOMO de Michael ENDE, c'est l'histoire d'une petite fille qui écoute tout le monde… je me souviens qu'en lisant son essai La puissance invaincue des femmes, c'est le château des enfants volés de Maria Gripe que je m'étais procurée, à un prix assez fou.

J'ai envoyé le passage de la maison-théière issu de l'histoire “L'anniversaire du potier” paru dans le magazine pomme d'api en 1979 à l'une de mes amies parce qu'elle dessine une théière collier

Je suis retournée dans une maison de hobbit, dans des cabanes perchées, et je me suis contorsionnée pour boire le thé dans le dernier chapitre “ Des palais plein la tête".

Je me suis retrouvée dans une habitation Japonaise, ces lieux Wabi-sabi “qui gardent la trace du soleil, du vent, de la pluie, de la chaleur et du froid; elles se décolorent, rouillent, ternissent, se tâchent, se déforment, rétrécissent, flétrissent, se lézardent”. On pense de suite au kintsugi, cet art qui consiste à sublimer les fêlures d'un objet.

Il est beaucoup question d'architecture.

Chez soi, aborde aussi le sujet de ceux pour qui il est difficile d'accéder à cet espace, l'argent, à celles qui sont désignées automatiquement pour l'entretenir. Elle parle du temps passé à travailler, elle aborde le thème du sommeil, il y a un passage sur les chats, il y aurait tant à dire sur ce texte sociétal.

Ce week-end, je reste dans ma grotte en famille, et vous ?

Je vous conseille de lire cet essai à l'écriture vivace, bien intéressant.

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Mona Chollet revendique le droit de rester "chez soi" dans un espace protecteur et rend hommage aux casaniers comme elle. Elle a besoin d'un endroit et d'un temps consacrés à ses désirs pour écrire. Même si c'est difficile à l'heure d'internet et d'instagram de ne pas se laisser envahir par le monde extérieur. Elle passe vite à des réflexions plus générales, sociales et politiques. Peut-on accepter que des gens ne puissent plus se loger ? Et que dire des réduits placards où on doit tout caser ? Elle aborde évidemment la condition des femmes, s'interroge sur la valeur famille à partir d'une question existentielle : mais qui fait le ménage ?
Une réflexion basée sur de nombreux exemples et de références avant d'imaginer la maison idéale.
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Que cet essai est riche. C'est presque 7 petits essais en un, en 7 chapitres quasi-indépendants, tous denses, très documentés, qui viennent titiller la réflexion et amènent à considérer des phénomènes déjà connus sous d'autres angles - tout en gardant une même vision globale autour du rapport au "chez soi". Comme les autres travaux de Mona Chollet, c'est un essai engagé, critique, féministe, éminemment politique, au sens noble du terme. Comme ses autres travaux, aucun doute possible, c'est un essai de gauche, qu'on a très envie de faire lire à nos connaissances du "camp" d'en face, non pas pour espérer les faire changer de logiciel, mais au moins pour leur présenter un autre regard, déroulé avec intelligence...
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Un livre choisi devant le désarroi et la douleur d'une amie au moment de vendre sa maison : Mais que renferment donc nos maisons au-delà des meubles et des souvenirs ?!
Et finalement nous voici confinés pour cause de virus, et alors là je suis au cœur du sujet !
Ah comme je me suis régalée de l'écriture de Mona Cholet, à la fois si subtile et si accessible !
Comme j'ai aimé son humour, son regard clairvoyant et sarcastique, et sa belle indulgence sur nos petits travers, mettant tout son talent à les observer, les décrypter, mais surtout pas les dénigrer.
Cette lecture fut un vrai régal !
Il me semble que quelque soit le sujet, l'auteure trouve la porte d'entrée qui nous le rendra intéressant.
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Faisant du « chez soi » le point de départ d'une réflexion sur le foyer protecteur, cause de nombreuses inégalités et de projections désespérées, Mona Chollet dresse ici le portrait d'un univers bien méconnu et souvent dénigré : l'intérieur. Reflet d'un cocon protecteur ou berceau d'espoirs collaboratifs, lieu personnel aux multiples visages, elle explique à travers de très nombreuses références comment, à une époque de voyages et de mouvement, la culture casanière du silence et du repli sur soi peut être salutaire.
Expliquant sociologiquement comment un lieu de repli peut devenir vital, surtout quand on n'en est dépourvu, et comment les initiatives personnelles peuvent le repenser, elle développe avec précision les différentes thèses qui accompagnent l'aménagement de son intérieur et la façon que nous avons de le considérer. Les références – architecturales, artistiques, sociologiques et journalistiques sont nombreuses et apportent un véritable regard à son propos d'une grande richesse narrative. Un essai à découvrir et à conseiller.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Cet essai commence comme une ode à la sédentarité, au foyer en opposition aux voyageurs toujours entre deux pays, ceux qui ne se posent jamais. 

Mais le foyer, ce n'est pas seulement ce lieu où on se délasse en vêtements confortables, souvent usés et réservé à un usage intime et intérieur, c'est aussi un lieu qu'on construit, que l'on modèle. 

Mona Chollet nous convie ensuite à une exploration des lieux de vie : des intérieurs modulables japonais ou des Tiny houses en opposition aux appartements et maisons de banlieue où chaque pièce à un usage et chaque usage, une pièce ...

Elle évoque également la question du ménage, qui le fait, quand , comment ... fonction de sa culture, de ses niveaux d'appétence au propre ou à la saleté !

Bref un essai très complet, qui dépasse la simple notion du foyer pour englober la question des choix des lieux de vie et de la façon de les habiter 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Je partais pleine de joie, d'intérêt. Je m'attendais à un essai construit, à une maîtrise totale du sujet, à de la réflexion, de la recherche. Et donc comme tous les livres que je lis ou presque, j'ai commencé par la première page pour aller jusqu'à la fin. Grave erreur.
Une erreur non pas pour l'écriture, qui est très agréable, relativement organisée, parfois émouvante, parfois amusante, ce qui donne un peu de tonus à cet essai parfois longuet.
Une erreur non pas pour le sujet, parce que c'est un condensé intéressant de cette réflexion sur le chez soi.
Non, erreur parce que ce livre n'est absolument pas construit comme un development évolutif, comme j'aurai pu m'y attendre. C'est plutôt un assemblage de pensée, de réflexion, sur plusieurs points très disparates, que ce soit le chez soi virtuel, la construction et l'organisation du logis etc. Bien plus un livre à picorer qu'à enchaîner. Cohérent bien sûr, mais pas évolutif.
Deuxième petit point de déception, le point « recherche ». Si dès l'introduction on s'attend à un livre fouillé, empli de référence d'autres livres, de recherche, d'études, le début de ce livre nous contente totalement. Malgré tout peu à peu le soufflé retombe, et on sent un léger manque, on retombe sur les mêmes références, et souvent dans cette technique qui m'agace parfois : citer le livre d'un autre pour valider son propos. Mais qui valide le propos du premier auteur?
Malgré tout, ça ne m'a pas fait regretter cette lecture, j'en attendais trop, et surtout quelque chose que ce livre n'était pas. A partir du moment où ma vision des choses a évolué, je peux désormais le voir différemment : prenez la table des matières, choisissez le point qui vous intéresse sur l'instant, lisez et réfléchissez. Ce n'est pas un livre à consommer comme un fast food, c'est plutôt comme une dégustation : on en prend un petit bout, on écoute ce que le cuisiner a à nous dire, puis on réfléchit à ce qu'on y trouve. Et pour ça, ce livre offre exactement ce qu'il est venu nous proposer.
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