AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 330 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce court roman, bien écrit, aborde en peu de pages plusieurs thèmes découlant de la rencontre entre un homme et une femme sur la place Campo de'Fiori à Rome.

Tous deux sont joueurs d'échecs et le jeu est au coeur de leur ballet amoureux et de leurs quêtes bien différentes. Celle de Marya est bien précise, Gaspar, lui, se souvient à peine pourquoi il est à Rome, se laissant peu à peu porter par les désirs et les charmes de Marya auxquels il succombe tranquillement.

Il reste néanmoins relié à sa vie antérieure et, même si le lien est ténu, il ne rompt pas, la fin du livre laissant imaginer au lecteur l'avenir des deux protagonistes principaux.

Célébration de la capitale romaine autour de quelques quartiers, évocation de la déportation des juifs durant la deuxième guerre mondiale, mathématiques, et bien sûr échecs, tout cela est au coeur de la rencontre entre Gaspar et Marya.

C'est agréable à lire et, si quelques beaux sentiments sont développés, ce roman pèche par un certain vide qui l'habite, ses personnages sonnent un peu trop creux et ne parviennent pas à faire aboutir une histoire dont le lecteur finalement se détache peu à peu.

Commenter  J’apprécie          875

Dans ce court roman, je n'ai, hélas, pas trouvé la grâce du « héron de Guernica ».
On y trouve pourtant deux personnages attirants. Tout d'abord le narrateur, Gaspar, un artiste qui a fait sa place dans l'art contemporain et qui aspire à une parenthèse en profitant de la dolce vita romaine. Attablé à une terrasse de café, il dispute des parties d'échec avec les joueurs de passage. C'est là qu'il rencontre Marya, femme mystérieuse qui le bat aux échecs et lui fait découvrir le vin. Elle a d'autres mystères, et un secret douloureux qui la hante et explique sa présence à Rome.
Il y a un troisième personnage omniprésent tout au long du récit, c'est le jeu d'échec qui est aussi au centre de l'histoire familiale de Marya.
« Nous nous attardons sur les positions les plus aigus de notre dernière partie. J'observe ses doigts aux ongles carminés tandis qu'elle manipule les pièces avec une agilité virtuose. »

Entre seconde guerre mondiale, parties d'échec et promenades dans Rome, on suit ce couple éphémère. Sa dernière nuit à Rome sera mystique, une dernière partie d'échecs, celle jouée par le grand-père de Marya . Ils joueront à la lueur des bougies au pied de la statue de Giordano Bruno, ce moine brûlé vif par l'inquisition à cause de ses théories sur le système solaire.
Malgré le charme de Rome et l'évocation de ses places, je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'histoire. Il y avait matière, pourtant, avec l'histoire de cette dernière partie d'échecs jouée par le grand-père de Marya à Auschwitz et qui avait disparu.
J'ai trouvé les scènes artificielles, les dialogues trop apprêtés et un style qui finit par agacer à trop faire le faraud.
Dommage !

Commenter  J’apprécie          450
Fidèle lectrice d'Antoine Choplin, j'ai ouvert ce livre avec l'assurance de quelques heures de plaisir tant l'écriture de l'auteur avait réussie à me séduire précédemment.
En le refermant, force m'est de constater que le plaisir a rapidement laissé la place à une pointe d'ennui.
Je n'ai en effet pas réussi à entrer dans cette histoire. Tout n'a cependant pas été négatif.

J'ai ressenti un certain intérêt à suivre Gaspar qui a quitté sa vie d'artiste en vogue pour se retrouver face à un échiquier, sur une place de Rome, en attente d'un partenaire anonyme.
L'auteur nous fait partager ces rencontres, jusqu'à ce que Marya s'installe face à Gaspar.
Le roman d'un joueur se transforme peu à peu en roman d'amour, trop bref à mon goût. J'aurais aimé en savoir plus sur cette femme.
J'ai seulement retenu qu'elle était la petite fille d'un champion d'échecs.

Ce roman reste agréable à lire, mais je ne vais pas en garder un grand souvenir, bien loin du « Héron de Guernica » ou de « La nuit tombée ».
Merci à NetGalley et aux Editions Buchet-Chastel pour leur confiance.
#Partieitalienne #NetGalleyFrance !


Commenter  J’apprécie          291
Si la parenthèse italienne est charmante, ensoleillée et colorée, elle reste trop courte. Les sujets fourmillent, effleurés puisque le nombre de pages ne permet pas à l'auteur de s'étendre davantage. Certes, Antoine Choplin signe un plaidoyer pour l'art et contre l'obscurantisme, mais un plaidoyer sans doute trop confus et bref pour atteindre son but (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/27/partie-italienne-antoine-choplin/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          250
Agréable lecture.
Ambiance presque voluptueuse, disons que ce pourrait être ce qu'Antoine Chopin a voulu et su créer. L'atmosphère italienne est, dès les premières pages, voluptueuse à souhait et génère cet intense climat si propice aux mémorables rencontres. En cela, rien à critiquer, pas une fausse note.
Ses personnages aussi sont attractifs, presque désirables.
Lorsqu'ils se sont rencontrés à Rome, sur une de ces places populaires que nous les voyageurs apprécions, ils étaient tous les deux en errance, flottant dans leur vie telles des âmes en recherche de LA flamme qui va les raviver.
Gaspar, le narrateur, artiste français, adore jouer aux échecs avec des adversaires tout venant. Il se trouve soudainement happé par la belle Marya, hongroise, encore plus forte que lui aux échecs. En cela aussi, bon choix des personnages principaux comme de ceux qui animent l'environnement.
Pour le reste je n'ai, dans ce roman, pas décelé cette accroche que je pensais y trouver puisqu'à l'automne dernier, il avait été en pré-sélection de plusieurs prix littéraires.
Commenter  J’apprécie          170
Gaspar, artiste parisien,passe quelques jours à Rome, Campo de Fiori.
A la terrasse d'un café, il s'installe devant un échiquier et joue avec des amateurs de passage.
C'est ainsi qu'il rencontre Marya, qui s'avère être une redoutable adversaire. Elle est hongroise et au fil des balades et des conversations, elle se raconte, et remonte L Histoire , dans laquelle des membres de sa famille sont mêlées au jeu d'échec.
C'est une belle histoire d'amour que nous raconte Antoine Choplin , même si les échecs n'ont jamais été mon jeu favori!
Commenter  J’apprécie          141
Antoine Choplin m'avait habitué aux éditions de la Fosse aux ours, une maison confidentielle que j'aimais beaucoup, dommage qu'il l'a quittée. Désormais, ce sera chez Buchet-Chastel qu'il faudra le lire.
J'ai une relation littéraire assez inégale et ambiguë avec Antoine Choplin. Notre première rencontre fut un fiasco et pourtant j'ai toujours cherché à suivre plus ou moins régulièrement sa production littéraire ; avec plus ou, moins de succès d'ailleurs.
Je crains que l'ouvrage de cette rentrée ne me laisse pas un souvenir particulièrement ému.
Cette fois, Antoine Choplin emporte son lecteur à Rome, et en particulier dans le pittoresque quartier de Campo di Fiori. Je reconnais à l'auteur une très jolie évocation de ce petit bout de Rome, que j'avais beaucoup apprécié également. Gaspar, son personnage principal, s'y installe pour quelques jours. C'est un artiste, souhaitant s'éloigner à la fois de son art, et de sa compagne. Il se laisse aller à une autre de ses passions, le jeu d'échec qu'il pratique avec les amateurs de passage par-là, jusqu'à sa rencontre avec Marya, en Italie dans un but bien précis.
Ce court roman est l'histoire de ce petit bout de chemin que vont effectuer ensemble Gaspar et Marya.
Ce bout de chemin ne m'a vraiment pas convaincue, parce que d'une part le propos est assez évasif et surtout d'autre part beaucoup trop court et pas du tout percutant. J'attendais de la part d'un texte court, un propos fort, prenant, émouvant, marquant. Or je n'ai rien ressenti de tout cela.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
Commenter  J’apprécie          140
Court récit, le temps d'une partie d'échecs. On retrouve deux personnages au centre de cette fiction : un artiste plasticien qui n'a pas vraiment de but à ce déplacement Italien et Marya, une jeune femme qui a un but bien précis. Tout tourne autour des échecs dans ce face à face. le récit est bien écrit, court, rapide et efficace. le décor italien est omniprésent et c'est un régal de s'y plonger. Pourtant, je ne lui ai rien trouvé d'exceptionnel. je n'avais jamais lu d'écrit de ce romancier et j'avoue qu'il ne m'a pas plus touché que ça. C'est l'histoire d'une tranche de vie. C'est aussi l'occasion de découvrir Giordano Bruno, né en janvier 1548, près de Naples (Italie). Après l'école il poursuit des études théologiques dans un couvent dominicain et il est ordonné prêtre en 1573. Grand amateur de livres et doté d'une excellente mémoire, il découvre parallèlement la mnémotechnique, la magie, la cosmologie, la physique et la philosophie. Se rebellant régulièrement, il doit quitter le couvent en 1576, accusé d'hérésie.
Bref, ce n'était pas le roman du siècle !
Commenter  J’apprécie          101
Antoine Choplin - que je découvre à l'occasion - nous emmène à Rome où son personnage y rencontre une femme avec qui il vit une brève histoire d'amour. Cette femme d'origine hongroise est sur les traces de son grand-père, grand-maître d'échecs des années 1920, assassiné par les nazis à Auschwitz.
Sa quête ne sera pas vaine puisqu'elle lui permettra de mettre la main sur la description de sa dernière partie jouée contre le commandant du camp.
Ce sera l'occasion pour les protagonistes de reproduire cette partie à la lueur des bougies et sous le regard approbateur d'une statue d'un scientifique italien du XVIème siècle Giordano Bruno.

J'ai aimé ce court roman qui nous rappelle à quel point l'art peut être éphémère et se vit à travers la magie de l'instant...et quoi de mieux que de situer ce roman à Rome.
C'est aussi un roman sur la force de la mémoire et de la trace que l'art et amour peuvent graver dans nos esprits.

Oui, il y a quelques clichés et la relation amoureuse qui se noue entre les deux personnages semble sortie de nulle part.
Toutefois, j'ai beaucoup aimé l'idée de faire revivre une partie d'échecs jouée il y a plus d'un siècle, comme un pied de nez à tous les fascismes...



Commenter  J’apprécie          100
Le titre « Partie italienne » évoque une des ouvertures au jeu d'échecs permettant de mettre son Roi à l'abri, ai-je appris. « Jeu tranquille » en italien.
Alors j'avais envie d'un peu de dolce vita.

Un court roman, telle une parenthèse romaine, une balade au bord du Tibre, dans le Trastevere, et, dans l'Histoire, à travers deux personnages passionnés ; mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci pour moi avec cet auteur comme ce fut le cas avec « le héron de Guernica » ou « Partiellement nuageux » auxquels va ma préférence.

J'ai apprécié me retrouver à la terrasse d'un café Campo de' Fiori, découvrant Gaspar venu là partager des parties d'échecs et la rencontre singulière qu'il va faire ; des confidences, et la mémoire dont il question par la suite.
Toutefois, je n'ai pas été émue par ma lecture, il me semble qu'il y avait pourtant matière mais j'ai trouvé l'ensemble trop survolé à mon goût, dommage car le cadre me plaisait et l'écriture reste lumineuse, mais j'ai eu un sentiment d'inachevé.

Idylle, inspiration artistique, fuite, hommage, mémoire, pardon.

Léger et charmant, furtivement.
Un ressenti mitigé.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (574) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5269 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}