Cinq heures vingt-cinq

5h25, Sittaford House.
Un groupe de convives joue gaiement aux tables tournantes, lorsque celles-ci annoncent la mort du Capitaine Trevelyan, qui vit à une dizaine de kilomètres de là. Soudain très inquiet, son ami, le major Burnaby décide de braver la tempête de neige et d'aller s'assurer que le capitaine va bien.
A son arrivée ; il découvre le capitaine gisant au sol, dans son bureau, quelques tiroirs retournés et la porte fenêtre ouverte…

Dans cette enquête, pas de Poirot, pas de Marple ni de Beresford… C'est l'inspecteur Narracott qui mène l'enquête. D'ailleurs rapidement il arrête James Pearson, le neveu du capitaine Trevelyan. Mais Emilie, la fiancée de celui-ci ne l'entend pas de cette oreille et compte bien tout faire pour prouver l'innocence de son compagnon.

Il y a un détail dans ce roman qui m'a contrarié tout au long de ma lecture car il faisait écho avec Les douze crimes de Noël que j'avais lu juste avant : le prisonnier évadé. J'avoue que mon attention s'est focalisée sur ce personnage alors qu'en réalité on est presque dans l'anecdotique sur son rôle dans cette intrigue. Cela m'a fait un peu passer à côté de l'enquête principale et c'est bien dommage.

J'ai toutefois beaucoup aimé ce roman, qui, une fois encore, m'a surpris par son dénouement.

Je suis ravie de ce dernier opus du #readchristie2021 et il me tarde de partir en voyage avec le #readchristie2022 !

Cinq heures vingt-cinq nous plonge dans une ambiance mystérieuse avec une séance de spiritisme qui va virer au drame. En effet, l'assistance va découvrir que le Capitaine Trevelyan serait mort dans la soirée, assassiné... Même si tout le monde croit à une farce, l'atmosphère de la soirée s'en voit considérablement refroidie. le Major Burnaby, son ami, est inquiet, et décide malgré la neige qui bloque le village, de prendre la route pour s'assurer qu'il va bien. Malheureusement, Trevelyan est retrouvé mort. Rapidement son neveu va être suspecté, et c'est sa fiancée Emily qui va essayer de le disculper en retrouvant le vrai coupable.

J'avais déjà lu ce livre il y a trèèès longtemps. Donc autant dire que si ce n'est la mise en place du décor, je n'avais aucun souvenir du reste. Je me suis régalée avec ce livre d'Agatha Christie. La séance de spiritisme plombe l'ambiance très rapidement avec sa révélation choque et le tout est évidemment de savoir comment elle a pu arriver sur le tapis, ce qui fait planer une ombre de doute sur chacun des participants tout au long du livre. L'atmosphère n'est pas sans rappeler à un moment donné certains livres de Sir Arthur Conan Doyle (à qui l'auteure fait clairement référence d'ailleurs si mes souvenirs sont bons).

Le personnage d'Emily participe également largement à l'ambiance de ce livre : une vraie pile électrique. Malgré le drame qui la touche, à aucun moment elle ne va s'apitoyer. Elle est toujours sur le qui-vive et ajoute beaucoup de fraîcheur et d'humour dans le récit, ce qui qui va contre-balancer l'effet provoqué par la séance de spiritisme.
Nous ne suivons pas les évènements que du point d'Emily mais aussi d'Enderby, le journaliste qui l'aide à découvrir la vérité, la police et Burnaby et j'en oublie probablement d'autres mais moins importants dirons-nous. Autant dire que chaque personnage permet d'ajouter une note d'originalité dans l'histoire. Je regrette malgré tout de ne pas avoir pu "croiser" le neveu de Trevelyan. Ça aurait été intéressant, surtout dans la mesure où c'est pour lui qu'Emily se bat.

Côté intrigue, comme toujours avec Agatha Christie, on ne voit rien venir. J'ai suspecté à un moment donné la personne, tout en rejetant cette possibilité assez rapidement. Je ne l'ai pas suspectée sur des indices donnés par l'auteure, mais plutôt, je pense, par habitude de lire ses livres peut-être, et sans doute aussi, par un discret souvenir de ma première lecture du livre qui essayait de toquer à la porte de ma mémoire. Cela ne m'a pas empêchée d'être surprise du dénouement.

C'est un livre dont je garderai un très bon souvenir et ce serait une très bonne surprise de retrouver Emily dans un autre livre. Mais je n'ai pas notion qu'il y aurait un livre associé à celui-ci.
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Le Devonshire sous la neige. Temps idéal pour faire tourner les tables lors d'un teatime dans un castel à Sittaford. L'esprit annonce un meurtre: celui du propriétaire des lieux, le capitaine Trevelyant, qui habite désormais un petit studio à Hazelmoor. Ni d'une ni de deux, son ami le major Burnaby va affronter les vicissitudes hivernales pour s'assurer que l'esprit a menti. Hélas le capitaine est bien mort et à l'heure annoncée par l'esprit! L'inspecteur Narracott, chargé de l'affaire, va trouver le coupable idéal en la personne du neveu de Trevelyant, présent sur les lieux le jour du meurtre, et un des héritiers de l'immense fortune du capitaine. Narracott va être secondé de force dans son enquête par la fiancée du pseudocoupable James Pearson, l'adorable Emily Trefusis, qui entraine à sa suite le journaliste du Daily Wire, Charles Enderby. Que de détectives professionnels et amateurs! Comme à son habitude, Agatha imbrique des histoires personnelles dans l'intrigue principale et brouille les pistes. Dois-je l'admettre? J'avais quelque soupçon sur le ou la coupable mais je n'avais pas trouvé comment il ou elle s'y était pris.e... Heureusement, Emily vint à mon secours grâce à sa perspicacité. Ouf! J'allais oublier la romance qu'Agatha a rajouté dans son récit: Emily et James? Ou Emily et Charles? A vous de lire!

Un journaliste mène l'enquête, une famille, un héritage, un meurtre. TOut Agatha Christie dans ce formidable roman.

Trop de suspects tuent l'enquête... Entre les héritiers et les ennemis du Capitaine Trevelyan, la police a fort à faire et n'y voit pas très clair. Heureusement, mus par l'amour et le besoin de vérité, les protagonistes du drame vont eux même mener l'enquête! Un bon suspense dans une jolie ambiance de campagne anglaise! Un joli Christie, quoi!

Une réunion d'amis, de voisins a lieu. Une réunion mondaine en pleine tempête de neige. On s'y ennuie, on propose donc de jouer aux jeux des esprits. L'idée ne se révèlera pas bonne du tout. L'esprit va révéler qu'un homme va se faire tuer à 5h25...et la prémonition se réalisa.

Pas d'Hercule Poirot, ni de Miss Marple...
Un roman court, sympa à lire, et c'est toujours l'improbable qui est coupable...même si j'ai l'habitude je me fais toujours avoir ;).

C'est une relecture pour ma part. Je ne me souvenais plus l'avoir lu il y a 10 ans mais des morceaux de l'histoire me sont revenus petit à petit.
Ce livre commence avec une séance de spiritisme qui annonce un crime. Et ce crime a réellement lieu... Un suspect est vite arrêté mais pour sa petite amie, cela a été trop rapide et totalement improbable. C'est elle qui mène l'enquête : nous ne sommes donc pas sur un Hercule Poirot, miss Marple ou autre enquêteur connu.

J'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas une histoire de Noël mais l'ambiance était parfaite pour décembre. Un village, des grandes maisons, des feux de cheminée, de la neige.

J'ai beaucoup aimé l'enquêtrice : elle n'a pas froid aux yeux, ne se laisse pas faire. Comme d'habitude, il y a beaucoup de personnages mais on s'y retrouve. Il se lit vraiment bien avec un dénouement au top. Mais je retiendrai surtout l'ambiance qui me faisait penser aux livres de Ragnar Jonasson !
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Une ambiance hivernale pour ce roman : la neige a bloqué un hameau et le capitaine Trevelyan a été assassiné. Son vieil ami a bravé la tempête pour se rendre chez lui, alerté par le message d'une table tournante, mais il arrive trop tard.
Ici, ni Hercule Poirot ni Miss Marple mais une jeune fille énergique qui veut tout faire pour innocenter son fiancé.
Un bon Agatha Christie, à lire en hiver au coin du feu !

Cinq heures vingt-cinq (The Sittaford Mystery) est un roman d'Agatha Christie de 1931 qui se déroule dans un petit village de Cornouailles par un hiver particulièrement rigoureux et neigeux.

Lors d'une séance de spiritisme improvisée à Sittaford House, la mort du capitaine Trevelyan, propriétaire de la maison est annoncée à cinq heures vingt-cinq. Malgré les mauvaises conditions météorologiques, le major Burnaby, son ami, décide de se rentre à la ville voisine d'Exhampton pour vérifier que tout va bien. Malheureusement, la police ne peut que constater que Trevelyan est décédé d'un coup frappé à l'arrière de la tête.

On arrête rapidement James Pearson, un neveu de la victime, qui se trouvait sur les lieux ce jour-là. Mais ni l'inspecteur Narracott ni Emily Trefusis, la fiancée de James ne sont persuadés de sa culpabilité.

Emily, avec l'aide du journaliste Charles Enderby décide de mener l'enquête.

Comme d'habitude dans les romans d'Agatha Christie, les suspects sont nombreux, les détails ne sont pas anodins et les personnages sont bien décrits.

Emily Trefusis, jolie, intelligente et avec un caractère bien trempé aurait mérité de devenir une héroïne récurrente, comme Miss Marple ou Hercule Poirot.

pour le temps d'un week-end, on a envie d'un soupçon de mystère que l'on retrouve en opulence chez Agatha Christie, la maîtresse du « whodunit » (contraction de « Who (has) done it ? » pour ceux qui l'ignoraient comme moi, désignant le mouvement littéraire britannique du roman policier ou roman à jeu apparu au début du XXème siècle).

Publié en 1931, Cinq heures vingt-cinq (de son titre original The Sittaford Mystery) est le 11ème roman d'Agatha où l'on ne retrouve sur les lieux du crime ni un Hercule Poirot ni une Miss Marple pour tirer au clair cette affaire. C'est plutôt une enquête menée parallèllement par un inspecteur de police et la fiancée du présumé coupable. Une jeune femme moderne et dynamique qui ne se laisse reculer devant rien pour prouver l'innocence de son futur époux, qui n'est autre que le neveu de la victime.

C'est donc dans un cadre différent de son huis clos classique, mais dans un village isolé dans la compagne anglaise que se déroule un meurtre des plus compliqués, de par les motifs et les circonstances, où toute personne semble touchait de près ou de loin au drame. Les phénomènes surnaturels dont il est question dans ce roman viennent en pimenter les péripéties. En effet, les invités du Castel de Sittaford proposent une séance de spiritisme et font « tourner une table » (Mode qui culmine en Europe depuis les années 1850). Malheureusement, ce qui suivra n'avait rien d'un jeu, parce qu'un « esprit » annonce l'assassinat du Capitaine Trevelyan à 5h25 de l'après-midi.

L'écrivaine de L'hôtel Bertram, a encore une fois entremêlé intrigues et sujets. Ce que le lecteur ne peut qu'apprécier parce qu'elle lui fournit en même temps que la police les éléments pour tenter de démasquer le vrai coupable, qui est généralement le personnage dont on se doute le moins (ou pas du tout !).

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