Cinq heures vingt-cinq

Plusieurs convives sont rassemblés chez une connaissance pour prendre le thé et, l'après-midi étant longue et froide, ils décident de faire une séance de spiritisme pour passer le temps.
C'est comme ça qu'un esprit leur apprend la mort d'un de leur ami commun !
Mais est-ce réel ou s'agit-il d'une farce de très mauvais goût ?

A partir de là, nous allons pénétrer à la fois dans l'esprit et la maison de chacun des habitants de ce tout petit village comptant moins d'une dizaine d'habitations, afin de comprendre qui a pu faire une chose pareille, à savoir assassiner un homme que tout le monde aimait.

L'intrigue est originale mais se révèle un peu longuette à démêler car chacun y va de sa propre théorie et ça tourne un peu en rond avant la révélation finale.
Une petite enquête sans hémoglobine mais avec des personnages anglais typiques et de jolis paysages enneigés.

Un roman de Christie que je voulais déjà lire depuis plusieurs années. Ce que j'ai apprécié dans cette histoire et qu'il s'agit d'une des rares histoires où il neige dans un roman d'Agatha Christie. Il ne manque plus qu'Elsa vienne nous chanter jour de neige sur son vélo pour que le décors soit plus blanc que blanc dans les landes du Dartmoor. Ce qui change un peu des climats chauds comme Mort sur le Nil ou humide. L'histoire est intéressante, mais traîne un peu en longueur du fait que chacun des protagonistes y va de ses propres interprétations.

Comme à son accoutumée, on y retrouve certains ingrédients connus "le mystère, les ragots, l'envie" et le tour est joué. Ce qui nous donne une affaire à résoudre.

Cinq heures vingt-cinq n'est pas le plus transcendant des romans d'Agatha Christie, mais il fait passer le temps en le lisant en moins de cinq heures vingt-cinq.

Cinq heures vingt-cinq.... Ou un Agatha sans personne de connus.. pas la moustache d'un Poirot, pas de cliquetis de tricotage de la Miss Marple...

Pitch :
Hiver 1926, la lande de la région de Dartmoor, Sittaford... le bled.. le vrai... y a rien... à part un castel et quelques villas peuplées de retraités en tous genre... c'est un hiver d'enfer, y neige un truc de taré !
Alors quand une Dame Willett accompagnée de sa fille venant d'un pays de soleil, demande à louer le castel au capitaine Trevelyan, il hausse le sourcil ( comme tout le monde d'ailleurs) mais il est tellement près de ses sous, et qu'il en veut d'autres qu'il dit oui... et déménage pour la ville voisine attendant la fin de la location...
Dame Willet aime recevoir, faut bien s'occuper ( même si elle n'a sous la main que des vieux raseurs), et aujourd'hui pour le thé, ils vont même faire tourner les guéridons, parce que tout le monde ne sait pas jouer au bridge, et puis c'est amusant... seulement... seulement quand le guéridon annonce la mort du sieur Trevelyan, ça jette comme qui dirait un grand froid... et quand en plus il annonce qu'il a été ASSASSINE... c'est pire... Et on trouve la farce bien mauvaise, mais est-ce vraiment une farce ?

L'enquête sera menée par une demoiselle Emily Trefusis, elle l'a un peu mauvaise, la police a écroué son fiancé, elle sera secondée d'un jeune journaliste Charles Enderby venu par hasard dans le beld pour remettre un prix pour un concours de mots croisés... Parce que ce n'est pas son fiancé qui a fait le coup de ça elle en est sûre... L'inspecteur Naracott est plus dubitatif là-dessus...

Agatha nous présente comme d'habitude une galerie de personnages, égrène les rebondissements, les questions, les indices... nous offre des chemins pour mieux nous perdre, nous détourner de la vérité, chemin sinueux couvert de neige...

Pour celui-ci, qui est bien sûr une relecture et j'ai également vu l'adaptation télévisée de ce roman, mon cerveau m'envoyait une image unique... cette foutue fenêtre entourée de neige, ouverte sur la nuit... et quelques autres choses concernant la fin, dites par la demoiselle Tréfusif..

Et au cours de ma re re lecture, je savais qui avait fait le coup, oui je ne me souvenais, mais plus du tout du comment et du pourquoi ( alors que ça coule de source finalement..)... En fait je me souvenais des grandes lignes de ce roman.. mais je ne comprenais pas les messages et les indices que m'envoyait mon cerveau...
Et une fois le livre fini et refermé, j'ai fustigé mon propre cerveau qui avait tout mélangé... oui un gros gros mixe entre plusieurs Agatha...

Et à mon sens dans ces cas-là, quand on se mélange un peu les pinceaux, c'est que l'intrigue, son développement est un peu moyen, ou traîne un peu... qu'il manque un truc... Même s'il n'était pas désagréable à lire du tout.. en première lecture ça l'aurait bien fait je pense... ^^

Et de quatre...

Sans être le meilleur des romans policier d'Agatha Christie, The Sittaford Mystery n'en est pas moins bien écrit. L'intrigue est bien construite (impossible de découvrir le meurtrier) et le rythme de l'histoire reste soutenu jusqu'à la fin.

Certains personnages sont assez attachants, tels qu'Emily Trefusis et Miss Percehouse, toutes deux très énergiques. Et les villageois hauts en couleur de Sittaford, qui papotent les uns sur les autres, rendent très bien cette atmosphère de petit village anglais où tout le monde espionne ses voisins.

Il y a de nombreux personnages dans ce roman, si bien que j'ai eu du mal à tous les identifier. La plupart des protagonistes ont un secret à cacher lorsque survient le meurtre du capitaine Trevelyan.

James Pearson est arrêté immédiatement car il est le coupable idéal. En effet, le jour de l'assassinat, il aurait rencontré son oncle pour lui demander de l'argent et sa fuite à l'annonce du meurtre est très suspecte. Sa fiancée, Emily Trefusius, une jeune femme intrépide et obstinée va prendre en main l'enquête avec l'aide de Charles Enderby. En face, l'inspecteur Narcott, apparaît peu compétent. Il tente de mener l'enquête mais Emily va lui livrer le coupable sur un plateau.

Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur, mais c'est peut-être parce ce n'est pas Hercule Poirot qui mène l'enquête et que le coupable est facile à être identifié.

Un roman hivernal au décor neigeux ressemblant à "une carte postale de noël". Roman indépendant, sans Poirot, mis Marple ou un autre détective récurrent, Ce livre est une simple enquête policière où Emily Trefusis, la fiancée du jeune homme accusé du meurtre de son oncle cherche la vérité pour innocenter son fiancé. Malgré l'intrigue mystérieuse des Wilett, la personnalité dynamique d'Emily, le personnage du journaliste et le motif surnaturel avec la séance de spiritisme du début, ce roman est assez plat. Une enquête policière sans un détective marquant et sans une dose d'aventures ou de psychologie reste bien morne sous la plume d'Agatha. On s'ennuie un peu.

Un tout petit hameau, enseveli sous la neige. Le capitaine Trevelyan y est propriétaire d'une belle demeure en granit. Une certaine Mrs Willett et sa fille Violette ont décidé de louer cette maison et le propriétaire, avide d'argent, accepte cette offre inespérée en plein hiver, dans ce coin reculé de la campagne anglaise.
Les nouveaux locataires ont invité quelques voisins et délaissant le bridge, ils décident d'occuper cet après-midi neigeux par une séance de spiritisme au coin du feu.
A 5h25, la table tournante annonce que le capitaine Trevelyan, qui vit donc cet hiver à 10 kms de là, a été assassiné.

C'est une affaire bizarre, qui se déroule au beau milieu de personnes très curieuses.
La mise en place est un peu lente mais le mystère autour des locataires s'épaissit tout doucement.
Je n'ai pas été transportée par ce petit polar plutôt gentillet. Je trouve que ceux qui mettent en scène Miss Marple ou Hercule Poirot sont plus aboutis et plus passionnants.
Il n'est pas mauvais non plus mais il m'a manqué les petites pointes d'humour caustiques et pour une fois j'ai vu les ficelles utilisées par la reine du crime bien avant le dénouement. Je n'ai tout de même pas du tout deviné le déroulé de l'exécution du crime qui montre le petit génie d'Agatha Christie.
L'ambiance hivernale, au beau milieu de cette campagne recouverte de neige est sympathique.

Avec toute la neige qui est tombée cette année, j'ai eu envie de relire celui-ci. Pas de détective célèbre pour résoudre ce meurtre, mais une jeune fiancée et un journaliste prêt à tout pour confondre le meurtrier. L'intrigue est bien menée mais pafois les ficelles un peu grosses à avaler. Malgré tout, çà reste du Agatha Christie, donc un très bon moment de lecture, surtout en cet hiver rigoureux.

Minuit, l'heure du crime! Sauf qu'ici c'est cinq heures vingt-cinq, ça sonne moins bien. C'est une relecture, comme bon nombre de romans d'Agatha Christie, je me souvenais du meurtrier mais contrairement aux autres je me suis un peu ennuyée car l'enquête est seulement un étalage de faits sans grande importance, X est l'oncle de Y, madame Z est la marraine de Machin etc, j'ai eu le sentiment que Agatha Christie voulait nous assommer d'informations pour nous perdre en route, et le dénouement arrive, jeté sur la table 3 pages avant la fin. Non, cette enquête ne m'aura pas convaincue même si elle reste un moment de lecture agréable.

Cette fois-ci je pense que les visiteurs de ce blog vont s'exclamer : encore Agatha Christie ! Eh oui, mais selon moi, c'est un bon intermédiaire avant d'attaquer des romans beaucoup plus denses et beaucoup plus sérieux. Et puis, je suis devenue aussi un fan incontesté de ces énigmes et je me suis donnée comme défi de lire tous ces livres.
Contrairement aux précédents ouvrages que j'ai lus, j'ai arrivé à deviner qui était le meurtrier. C'est peut-être parce que je commence à comprendre le schéma de ses romans : pour ceux qui chercheraient l'astuce, il faut uniquement se focaliser sur le mobile de chaque personnage. Un meurtre est souvent commis parce que quelqu'un a saisi un moment opportun qui dépend souvent du hasard. le seul élément qui me manquait était la façon dont il s'était pris et j'avoue que c'était très ingénieux de sa part.
Toutefois, ici on n'a pas les personnages classiques d'Hercule Poirot ou de Miss Marple et j'ai senti que ça mettait moins de tonus dans l'histoire. On suit un inspecteur et une jeune demoiselle, Miss Emily, qui est la fiancée du principal accusé. Les deux vont se fier à leur instinct et aller au-delà des apparences pour trouver le vrai coupable. Je ne les ai pas trouvés spécialement attachants et puis l'ambiance du livre donnait moins l'impression de se retrouver dans une intrigue : on a une succession de faits parfois inutiles et on sent que l'auteur veut à tout prix nous mener sur plusieurs fausses pistes.
Bref, une petite déception mais je me rattraperai sur d'autres enquêtes !

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