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3,91

sur 521 notes
Une enquête d'Agatha Christie sortie sous la forme d'une BD, c'est particulier mais je trouve le résultat très réussi. J'aime beaucoup le graphisme, les couleurs. C'est agréable à lire et les fausses pistes s'enchaînent. D'autant plus que dans ce huis clos au sein de la propriété d'Imhotep la famille est nombreuse avec une domesticité importante. A découvrir ou redécouvrir pour ceux qui connaissaient le roman
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L'autrice nous fait voyager dans le temps en Egypte ancienne aux côtés de la belle Renisenb. Ce huis clos familial nous dépayse totalement. J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire et ensuite j'ai dévoré ce livre ! J'ai beaucoup aimé le suspense et la tension qui monte crescendo parmi les membres de la fratrie… Les personnalités sont différentes et la jalousie omniprésente entre les protagonistes. C'est un très bon roman policier historique, je ne m'y attendais pas !
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La Mort n'est pas une fin

Ce livre d'Agatha Christie se distingue dans la bibliographie de l'autrice britannique. S'il s'agit bien d'un roman policier, « La Mort n'est pas une fin » se dévoile sur les bords du Nil, au coeur de l'Égypte Antique, loin de la modernité du vingtième siècle et c'est ce qui fait tout son charme.

« Quand Renisenb revient au foyer après la mort de son époux, elle retrouve sa famille telle qu'elle l'avait quittée. Mais depuis que son père, Imhotep, a ramené une nouvelle concubine de son voyage dans le Nord, tout semble différent. La jeune femme à la beauté sans pareille a ensorcelé le maître. Habitée par un génie maléfique, elle sème le désordre et la haine dans le domaine comme dans la fratrie. Si elle venait à disparaître, le coeur d'Imothep retournerait à ses fils. Il suffirait d'écraser le serpent, et tout redeviendrait comme avant. Mais le Mal vient-il seulement de cette inconnue ? On dirait qu'un autre poison ronge la maison du maître… »

J'ai été ravie de découvrir que ce roman qui attise ma curiosité depuis des lustres, faisait partie de la sélection officielle #ReadChristie2023. Qui plus est, quelle meilleure saison que l'été pour un voyage littéraire en Égypte ? En tout cas, je n'ai pas été déçue du voyage puisque j'ai tout aimé de cette histoire ! Ce n'est plus un secret pour personne, Agatha Christie me surprend toujours mais avec « La Mort n'est pas une fin », la surprise est d'autant plus grande entre le dépaysement culturel et temporel, les crimes à répétition et un dénouement des plus sournois. Je pense sans me tromper cette fois-ci, qu'il devient l'un de mes romans préférés de l'autrice.
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Seul roman d'Agatha Christie à ne pas se situer à son époque, j'étais très curieuse de le lire.
C'est assez déconcertant mais on retrouve quand même des thèmes connus, avec cette famille où la haine et le fiel se répandent insidieusement. le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a des semeurs de zizanie de compétition et ils crachent leur venin en s'en pourlèchant !

Côté enquête, je me suis emmêlée les pinceaux en beauté au milieu de toutes les fausses pistes que la diabolique lady a encore semées. L'impression d'être Hastings (une fois de plus) mais en tunique de lin, perruque à perles et khôl pour tenter de me fondre dans le décor.
J'ai échoué à débusquer le coupable, mais puisqu'Agatha Christie a changé la fin à la demande de son éditeur, peut-être que ma théorie était la première imaginée par l'autrice ? Sait-on jamais... Elle-même n'était pas satisfaite de ce changement.

Même s'il m'a manqué un peu de campagne anglaise et de la pointe d'humour so british d'Agatha Christie pour pleinement apprécier ce roman, je suis bien contente de cette découverte !

Une énigme reste cependant entière : mais pourquoi la traduction française a choisi un titre (la Mort n'est pas une fin) qui signifie l'inverse du titre original en anglais (Death comes as the end) ? Il va falloir ressortir la loupe et dépoussiérer les petites cellules grises pour percer ce mystère...
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Epouses et concubine
C'est un livre que je relis régulièrement, tous les quatre-cinq ans, tellement je l'apprécie ! Sans hésiter, c'est l'un de mes préférés de l'auteure.
Et pourtant, ici, pas d'Hercule Poirot ni de Miss Marple : Agatha Christie nous téléporte en Haute Egypte, quelques deux mille ans avant notre ère. Mais rassurez vous, si l'époque et le décor changent, il y a bien un meurtre et à la fin, le coupable sera confondu, comme à l'accoutumée. Comme dans tous les polars d'Agatha Christie, nous retrouvons un huis clos, une galerie de personnages très bien campés dont tous ou presque font de très bons suspects !
Ce que j'aime dans ce roman, c'est précisément qu'il se déroule dans l'Egypte antique, dans un grand domaine au bord du Nil. On en ressent l'atmosphère, les journées rythmées par le travail agricole, la vie d'une famille où les hommes avaient la charge de faire tourner les affaires, (sans oublier les rites, les offrandes aux dieux…) tandis que les femmes étaient cantonnées à l'arrière de la maison, pour s'occuper des enfants. Toutefois, dans cette intrigue, ce sont bien les femmes qui sont sur le devant de la scène, avec notamment le personnage central de Renisenb.
Pour mémoire, Agatha Christie était l'épouse d'un archéologue (Max Mallowan son second mari) qu'elle a accompagné à de nombreuses reprises dans ses campagnes de fouilles, (notamment en Irak et en Syrie) on peut donc lui faire confiance sur l'authenticité historique de ce récit.
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Je viens de terminer La mort n'est pas une fin et j'ai adoré !
L'ambiance de ce roman est complètement différente des autres livres d'Agatha Christie puisqu'on est plongé dans une famille de l'Égypte ancienne. Alors oui, on retrouve les intrigues d'un huis-clos familial mais les détails de la vie quotidienne des Égyptiens de l'époque donnent une saveur complètement différente, d'autant qu'une atmosphère de surnaturel est subtilement distillée par Agatha Christie.
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D'Agatha Christie, la reine du crime, j'avais des souvenirs de mon adolescence des dix petits nègres, de Miss Marple. J'en ai peu lu au final abandonnant le genre policier rapidement.

La mort n'est pas une fin est certes un policier mais il est différent de ceux de mes souvenirs. Agatha Christie nous emporte en effet aux bords du Nil au temps de l'Egypte des pharaons. Un bond dans l'histoire permis par ses voyages avec son second mari archéologue.

Renisenb est une jeune veuve revenant vivre auprès de son père et ses trois frères. Rien n'a changé à ses yeux, son père est toujours aussi autoritaire, son frère ainé soumis sous le joug de sa femme assez rebelle, son frère cadet vantard et prenant de mauvaises décisions. Tout est réglé selon les ordres de leur père, sans possibilité pour les frères de s'affirmer en tant qu'hommes. Cette routine malsaine est troublée par l'arrivée dans la famille de Nofret, concubine de leur père, orgueilleuse et vaniteuse semant rapidement la zizanie parmi la famille à son profit.
La suite n'est qu'enchainement de mort suspecte sur mort suspecte, une recherche de l'assassin parmi la famille, les domestiques, changeant d'idée tour à tour. Une intrigue telle que seule Agatha Christie a le secret . Elle aurait très bien peu se passer en Angleterre, seuls les rites de la mort nous rappellent le contexte historique.
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Un superbe roman dans lequel Agatha Christie nous montre l'étendue de son talent en adaptant le roman policier à une époque dans laquelle on n'a pas l'habitude de se promener. À savoir l'Egypte antique qu'elle a su rendre dans son cadre original et ses coutumes, et pour cause, elle avait suivi alors son mari dans une campagne de fouilles dans ce pays.
Je ne connaissais pas ce roman et c'est lors d'un voyage à Assouan et à l'hôtel “Old Cataract” que notre guide nous a raconté qu'en attendant son mari, elle avait créé ce roman pendant la seconde guerre mondiale, à la terrasse de cet hôtel qui donne sur le Nil et l'île Éléphantine.
En plus du fait que c'est un endroit magnifique, c'est avec une émotion particulière que je prenais avec ma femme un rafraichissement exactement à l'endroit où la reine du crime se tenait pour composer son roman. de retour en France je me procurais le livre, et c'est avec une délectation particulière que je le lus ayant encore en tête les souvenirs de mon voyage dans ce si beau pays.
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Pas mal du tout ce roman somme toute assez méconnu d'Agatha Christie! Les ingrédients sont tous là. L'auteur transporte ses habitudes en Egypte Antique, ce qui change de décor. Les préoccupations restent les mêmes: l'amour, le pouvoir, la famille et la psychologie des caractères. On pourrait parfaitement croiser ces égyptiens dans les couloirs d'un club londonnien, il n'y a que leurs tuniques de lin qui feraient la différence, mais on n'attend pas un travail anthropologique de la part de la reine du mystère. On attend des crimes, des énigmes, du mystère et une résolution inattendue à la fin. Sur ce dernier point, la surprise est relative, mais c'est essentiellement dû au fait qu'il y a tellement de meurtres commis que les suspects sont naturellement éliminés petit à petit (et on ne peut pas répéter le stratagème des dix petits nègres). Ça se lit vite et bien et le plaisir est au rendez-vous. Que demander de plus?
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Un huis-clos au temps des pharaons, c'est comme ça qu'on pourrait résumer cette histoire. L'Égypte ancienne ne semble être qu'un beau prétexte pour une galerie de portraits dont Agatha Christie a le secret.
C'est avec les yeux naïfs de Renisenb que nous vivons les drames qui se succèdent dans la maisonnée de son père. Une étrangère y sème le trouble et la famille explose. Puis la mort semble régner en maître à son tour. Et les yeux naïfs nous promènent. Ce serait bien qu'ils soient plus incisifs, ces yeux, moins contemplatifs et un peu plus présents. Que ne sont-ils ceux de la grand-mère, Hercule Poirot en robe de lin ! le récit y aurait gagné en puissance. Mais qu'importe ! Cela fonctionne. On suppute, on élabore les mobiles, on est persuadé d'avoir trouvé... jusqu'au dénouement final qui vient tout déjouer.
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