AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 532 notes
5
22 avis
4
31 avis
3
19 avis
2
3 avis
1
0 avis
"Les sept cadrans" mettent en scène le Superintendant Battle, le deuxième tome sur les cinq qui lui seront consacrés, il s'agit aussi de ma onzième lecture dans l'univers d'Agatha Christie dont j'ambitionne de lire l'intégralité.
Qui dit Agatha dit enquête, ce sera bien sûr le cas ici même si on peut classer ce titre dans le genre aventures/espionnage, un exercice dans lequel j'apprécie moins la grande dame.
Autant Poirot rime avec rigueur et logique, autant l'univers de Battle est plus orienté comédie, il y aura de l'humour et beaucoup de légèreté, et disons le aussi, pas mal de situations peu crédibles.
Le Superintendant Battle est pour moi une énigme, déjà dans "Le secret de Chimneys" pour sa première apparition, je l'avais trouvé plutôt discret, ici encore il sera très en retrait, laissant la vedette à Lady Eileen Brent, surnommée "Bundle", une jeune femme qui n'a pas "froid aux yeux".
Ce titre rime avec légèreté, et pourtant il y sera question de meurtres, il ne s'agit pourtant pas d'une parodie et cependant tout concourt à ne pas prendre cette histoire au sérieux et c'est dommage.
Dommage car le scénario est plutôt intéressant quoique capillotracté et le contexte plutôt attractif avec cette peinture d'une certaine société anglaise oisive et complètement décalée.
Si je devais résumer mon ressenti, je dirais qu'il s'agit d'une lecture sympathique, on ne s'y ennuie pas, une lecture légère à l'intrigue improbable mais plaisante et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, je préfère décidément Hercule Poirot.
Commenter  J’apprécie          9513
Pffou, je ne pensais pas qu'un jour je mettrais tout juste la moyenne à ma chère Agatha Christie mais bon, j'ai beau tourner dans tous les sens ces sept cadrans, je ne peux leur accorder plus.
Pourtant, j'étais contente de retourner à Chimneys, après le secret de la dernière fois, même s'il ne m'avait pas trop enthousiasmée non plus celui-là.
Cette vieille demeure a été louée à un magnat de l'acier dont l'intransigeance sur les horaires a déteint fortement sur sa femme, lady Coote, qui éprouve le douloureux devoir de supporter les retards au petit déjeuner d'une bande de jeunes venus séjourner chez elle. L'un d'eux est spécialement irrespectueux et se lève toujours à des heures indues. Une petite plaisanterie avec huit réveils retentissants devrait sûrement lui servir de leçon mais celle-ci se termine en un flop macabre : la mort du malheureux endormi.
Mort accidentelle ? Impossible ! Une overdose de somnifères pour un jeune qui n'avait nullement besoin de drogues pour dormir mais plutôt d'eau glacée pour se réveiller le matin ne semble pas acceptable.
Fin de la période de location, lord Caterham et sa fille Bundle récupèrent leur manoir. Et c'est justement Bundle, débordante d'énergie, qui décide de glaner des informations pour tenter de trouver une explication rationnelle aux sept réveils qui se sont retrouvés alignés sur le manteau de la cheminée alors que le huitième gisait sur la pelouse.

Départ d'intrigue franchement loufoque qui glisse vers une organisation secrète, des jeunes ironiques qui se raillent du manque d'intelligence des uns et des autres, des filles qui ne veulent surtout pas rester sur la touche, et des situations totalement improbables avec un côté bien trop juvénile ; je n'ai guère savouré cet opus.
Même le superintendant Battle avec son visage de marbre n'arrive pas à crédibiliser, ni pimenter cette histoire. J'ai trouvé indigestes ses révélations, données en bloc en fin d'ouvrage.
Seul lord Caterham est irrésistible et arrive à lui seul à donner la moyenne à ce roman. Il dénonce un total manque de tact de mourir ainsi, dans sa demeure, et s'insurge contre l'abandon des bonnes manières ! Il est plus que jamais attaché à sa tranquillité, fuit les investigations policières et joue parfaitement l'insouciant face au tourbillon que sa fille laisse sur son sillage. Heureusement que ce sont sur les paroles absolument désopilantes de ce charmant personnage si bien imaginé que se clôt cette aventure plutôt décevante.
Commenter  J’apprécie          405
Lord Caterham a loué sa propriété de Chimneys où une bande de jeunes, garçons et filles, y séjourne. Parmi eux il en est un, Gerald Wade qui pratique la grasse matinée ce qui agace la maitresse de maison. Les autres achètent 8 réveils , un par personne, qu'ils mettent à sonner le matin, chacun à intervalle régulier et en pleine puissance. le dormeur ne se réveillera pas plus étant trouvé mort, de mort criminelle, dans son lit, sept réveils sont sur le manteau de la cheminée, le dernier jeté et retrouvé sur la pelouse.
Le propriétaire ayant retrouvé sa demeure, sa fille, Lady Eileen, plus communément appelée Bundle, jeune femme pleine de vie manque d'écraser une homme qui avant d'expirer prononce le mot "sept cadrans".
Qu'est-ce bien que ces "sept cadrans" se demande Bundle?
Le commissaire Battle est chargé de l'affaire des deux meurtres qui sont, peut-être liés compte tenu du fait que les deux personnes mortes se connaissaient.
Un peu comme les "39 marches" les "Sept cadrans" est une organisation, ce que découvrira Bundle, plus ou moins louche dont le but est assez glauque et dont on ignore si c'est pour le bien ou pour le mal de la société qu'elle fonctionne.
Bon, ce n'est pas fameux. Cette chère Agatha a voulu s'amuser. On est loin des petites cellules grises de Poirot et de la bonhomie de Miss Marple. L'enquête est très légère, ennuyeuse et la fin, très peu explicite et mal expliquée, laisse le lecteur dans l'expectative et surtout dans l'incompréhension, ce qui est une situation inconfortable.
Seul le vieux Lord Caterham apporte un peu de piquant à cette histoire ce qui est bien peu pour la reine du crime.
A oublier très vite!

Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          332
Ecrit à la fin des années 1920, quatre ans après le secret de Chimneys, Les sept cadrans nous ramène dans le prestigieux domaine de Chimneys, mais lord Caterham a été obligé de le louer pour l'été à sir Oswald Coote, un richissime industriel récemment annobli.
Lady Coote a invité des jeunes gens et jeunes filles qui, pour être du meilleur monde, n'en sont pas moins assez sans gêne vis-à-vis de Lady Coote, qui a bien du mal également à se faire respecter par les nombreux domestiques.
Une farce est montée par la bande de jeunes contre l'un d'entre eux, Gerry Wade qui a le sommeil particulièrement profond. Huit réveils matins particulièrement stridents seront introduits dans sa chambre, réglés pour sonner très tôt le matin. Mais le lendemain, Gerry ne réagit pas. Et pour cause, il est retrouvé mort dans son lit, un verre ayant contenu une trop forte dose de somnifère posé sur la table de chevet.
Sept des huits réveils ont été posés devant la cheminée et le huitième jeté par la fenêtre.
Il n'en faut pas plus à Buntle, la fille de Sir Oswald, pour penser à un assassinat. Elle décide de mener l'enquête avec les amis de Gery, d'autant plus qu'un des autres invités meurt pratiquement devant les roues de son cabriolet.
Espionnage industriel et société secrète au rendez-vous dans cette histoire pleine d'humour et de rebondissements.
Un bon moment de détente.
Commenter  J’apprécie          320
Que tout cela est loufoque et absurde. Bien sûr, cela commence par une mauvaise blague qui tourne mal. Pour réveiller un de leurs camarades, du genre loir hibernant, de joyeux drilles décident d'acheter huit réveils sauf que le dormeur est retrouvé plongé dans un sommeil éternel et que ne restent que sept réveils, sept cadrans, soigneusement rangés sur le dessus de la cheminée.

Et pourtant, tout du long, Agatha Christie nous offre une histoire burlesque, dont une scène - et c'est rare chez cet auteur - m'a arraché un éclat de rire. Si si.

C'est bien pour cela qu'il faut découvrir cette oeuvre moins connue, qui a le mérite de sortir de la ligne tracée par ses enquêteurs habituels.

PS : Aurais-je été perspicace ? Je lis sur Wikipedia que la presse, à l'époque, avait décelé dans ce livre des traits d'un humoriste connu, un dénommé Wodehouse, dans la manière de décrire les personnages...
Commenter  J’apprécie          320
Les sept cadrans est une enquête assez rafraichissante d'Agatha Christie car peuplée de jeunes gens. le décor en est l'ancienne propriété seigneuriale de Chimneys déjà rencontrée dans le secret du même nom. Cette fois-ci, la demeure est habitée pour quelques temps par Sir Oswald Coote et sa femme, qui ont invité pour le week-end un groupe de jeunes personnes hommes et femmes.

L'un deux Gerry Wade, le plus lève-tard du groupe est retrouvé mort dans son lit un matin. On conclut tout d'abord à une surdose de somnifères. Mais quand un autre de ses comparses décède quelques jours plus tard d'une blessure par balle, Lady Eileen dite Bundle se change en détective et mène l'enquête.

L'ensemble est bon-enfant entre espionnage depuis le fond du placard, invitations en week-end et certaines scènes et répliques qui sont amusantes. Cependant, une fois le dénouement connu, je trouve quand même que l'intrigue est un peu tirée par les cheveux.
Commenter  J’apprécie          213
Voici un des romans d'Agatha Christie que j'ai beaucoup apprécié comme Pourquoi pas Evans et le cheval pâle. Une farce tourne rapidement au vinaigre en faisant un mort. Une vengeance également. Les sept cadrans est un véritable jeu de dupes avec de jolis masques chez une société des plus secrètes. Bien malin et à malin et demi qui trouvera la vérité.

Une histoire que j'ai appréciée et qui ira dans mon top dix des Christie.
Commenter  J’apprécie          200
J'ai beaucoup aimé ce polar atypique de la Reine du crime, il est plein d'humour et ne ressemble pas aux autres enquêtes plus classiques, il ressemble davantage à ce qu'on appelle maintenant les mystery cosy.

Des jeunes gens passent le week end dans une propriétés louée par un Lord à un riche industriel de l'acier. Il est plutôt rude tandis que sa femme est douce et craintive, elle prend grand plaisir à la présence des jeunes gens. L'un d'eux, Gerry Wade n'arrive jamais à se réveiller tôt, aussi ses amis décident-ils de lui faire une farce et installent huit réveils dans sa chambre une fois qu'il est endormi. Comme prévu ils sonnent tous l'un après l'autre de manière très bruyante mais à midi Gerry n'est toujours pas descendu. Les amis montent voir ce qui se passent et le trouvent mort, il a succombé à une dose excessive de somnifère. La police appelée sur les lieux conclut à un malheureux accident.

Sir Oswald et sa femme déménagent dans un autre domaine tandis que Bundle et son père retrouvent le leur. La jeune fille est plutôt hyperactive, lorsqu'elle se rend chez la soeur de Gerry pour lui présenter ses condoléances, elle manque de renverser un homme en chemin. le médecin appelé à l'aide lui apprend qu'il a été tué par balle. Quelques jours après la police conclut aussi à un accident car des enfants tiraient sur des moineaux avec une carabine. Bundle ne croit pas à cette étrange coïncidence et se lance dans la résolution du mystère avec trois de ses amis.

C'est un polar atypique et plein d'humour, le policier chargé de l'enquête semble peu efficace et complètement débordé, jusqu'au dénouement final. Les personnages sont sympathiques et attachants, surtout Bundle, mais les autres jeunes également. L'histoire n'est pas des plus vraisemblables mais c'est très amusant, et assez différent des romans plus classiques d'Agatha Christie.


Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          190
Au départ une relecture par erreur (en fait c'était Les pendules que je voulais relire!). Cette histoire se passe lors d'une fête organisée au manoir de Chimneys, loué pour l'occasion par le multimillionnaire Sir Oswald Coote et son épouse. En plus du couple, il y sept jeunes gens dont l'un, Wade, a tendance à se lever fort tard dans la matinée, au grand dam de Lady Coote. Les six autres jeunes gens organisent une plaisanterie : ils achètent huit réveils qu'ils placent dans la chambre de Wade pendant qu'il dort, après les avoir réglés pour qu'ils sonnent le lendemain matin à partir de 6h30. Mais le lendemain, malgré les sonneries Wade ne se lève pas, et on le découvre mort dans son lit, après avoir absorbé trop de chloral (un somnifère) et, d'où le titre, il ne reste que sept réveils, le huitième a été jeté par la fenêtre. C'est loin d'être un des meilleurs Agatha Christie : c'est loufoque et absurde. L'intrigue glisse vers une histoire de société secrète, les situations sont improbables, les personnages peu crédibles, il n'y a guère que lord Caterham, le propriétaire de Chimneys qui m'est sympathique dans cette histoire, avec son côté flegmatique et désinvolte. En général je n'aime pas les romans d'espionnage d'Agatha Christie, et là c'est un croisement entre polar et espionnage avec une intention burlesque, mais la sauce ne prend pas ou a mal vieilli !
Commenter  J’apprécie          180
Ce petit livre d'Agatha Christie est méconnu et pourtant il vaut vraiment le détour. J'ai beaucoup aimé cette lecture, qui m'a fait passer un bon moment.
Nous suivons Gerry et ses amis qui sont invités à la campagne, oui mais voilà, Gerry est une vraie marmotte et n'arrive jamais à se lever de bonne heure, quand il émerge c'est déjà l'heure du déjeuner. Ses amis décident donc de lui faire une farce, ils vont dans une quincaillerie acheter des réveille-matins (8 en tout), et s'arrangent pour les mettre dans la chambre de leur ami pendant que celui-ci dort, les réveille-matins doivent sonner les uns après les autres. Oui mais voilà, les premiers réveils sonnent et il ne se passe rien et pour cause, Gerry ne se réveillera plus, c'est fini pour lui, il est mort.
Débute alors l'enquête, qui sera remarquablement menée, Agatha Christie nous met sur une piste, ensuite sur une autre, elle nous fait supposer, elle nous laisse croire et comme toujours elle nous surprend.
Ce livre est vraiment très bien construit, on a envie de continuer à le lire pour enfin connaître la fin, savoir si on est dans le vrai ou pas, je vous le recommande volontiers, je vous garantie de passer un agréable moment dans les campagnes anglaises.
Commenter  J’apprécie          170




Lecteurs (1702) Voir plus



Quiz Voir plus

Agatha Christie

Quel surnom donne-t-on à Agatha Christie ?

La Dame du Crime
La Reine du Meurtre
La Dame de l'Intrigue
La Reine du Crime

10 questions
1550 lecteurs ont répondu
Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur ce livre

{* *}