Je me suis offert une récréation, bien sympathique, avec ce Poirot, dégotté à la bibliothèque de mon coin, que je n'avais pas lu.
Bien m'en a pris car il est formidable!
Pensez donc, Poirot n'est pas miss Marple, c'est un citadin pur sucre, la campagne, fut-elle anglaise, verte et mouillée, ce n'est pas pour lui!
Alors lorsqu'il débarque à Broadhinny, village de, allez 5, 7 maisons, éloignées les unes des autres, c'est bien pour rendre service au superintendant Spence, qu'il connaissait et pour éviter une erreur judiciaire possible.
On remarquera que s'il y a erreur judiciaire c'est quand même la faute de Spence, parce que c'est lui qui mena l'enquête sur la mort de miss McGinty et emprisonné, jugé et fait condamné à mort le pauvre
James Bentley, locataire de la défunte.
Mais bon, remords un peu tardifs mais remords quand même.
Poirot, le pauvre, est logé chez l'habitant, dans un bazar impossible, chez des gens qui ne savent, même pas, avoir affaire au détective number one au monde, sans parler des repas, loin des mets dont il est habitué, lui le gourmet. Mais les petites cellules grises sont là et s'habituent, il le faut bien, au rythme campagnard des éventuels coupables à la place du timide et timoré Bentley.
Un second meurtre viendra épicer notre affaire mais, notre Poirot, égal à lui même, résoudra l'affaire, confondra le coupable pour le bien et la morale de tout le monde.
Il sera confronté à quelques peaux de banane, sinon ce serait trop facile!
Notons, également, l'aide apportée par cette formidable romancière qu'est Ariadne Oliver, vieille connaissance, un peu à côté de la plaque, du héros.
Dénouement habituel : public réuni, Poirot au milieu, explications et arrestation.
Je n'avais pas trouvé la solution.
Je n'avais pas cherché la solution.
Je fais toujours confiance à Mme Christie et je n'ai jamais (ou rarement) été déçu.
Le lecteur lira du grand
Agatha Christie (il y a t-il du petit
Agatha Christie?) comme moi, avec bonheur.
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