AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 69 notes
Voilà un Comics qui sort de l'ordinaire !

On retrouve ici un héros, ou plutôt anti-héros qui, il faut bien le dire à une vie bien pourrie (même si c'est un peu sa faute) et qui un beau jour retrouve la cape de son enfance avec le pouvoir de voler.

Bon, jusque-là, rien de bien palpitant, les héros avec des capes, c'est pas ce qui manque. Mais lui est bien différent, car il va profiter de ce pouvoir, non pas pour faire le bien, mais pour se venger.

Nous nous retrouvons donc avec ce que l'on pourrait appeler un super-vilain. Sauf que lui ne veux pas dominer le monde ou autre, lui n'as qu'un seul but ; se venger.

Et c'est sur cette voie que ce Comics est très fort, car la vengeance va couler toute seule pendant toute la durée du volume, avec des réactions peu communes. On a vraiment un personnage principal qui sort du lot et qui, malgré sa cape magique est très réaliste.

J'ai cru comprendre que c'est l'adaptation en Comics, d'une nouvelle de Joe Hill, et malgré que je n'ai pas lut la nouvelle, ce simple volume (car hélas c'est un one-shot) est une vraie réussite.
Commenter  J’apprécie          140
Stan Lee avait imaginé pour spider man que des grands pouvoirs impliquaient de grandes responsabilités. Mais pour Eric le "super héros" de cette bande dessinée, ses pouvoirs sont surtout l'occasion de régler ses comptes avec ceux qui l'entourent. Cette histoire, adaptée de Joe Hill, est très sombre. Elle remet en question l'aspect manichéen du comic book. En effet il est assez rare de voir un super vilain aussi cynique et méchant sans qu'un super héros le neutralise et le réduise à néant. Une vraie découverte et un vrai bon moment de lecture.
Lien : https://bibliotheque.brest-m..
Commenter  J’apprécie          00
The Cape c'est l'occasion de renouer avec ses jeux d'enfance, ses fantasmes de super-héros… et de saupoudrer tout ça d'une touche de violence et de mal-être.

En gros, le personnage principal, Eric, paumé et mal dans sa peau, remet la main sur la cape de son enfance. Cette cape avec laquelle il avait fait le saut de l'ange depuis un arbre pour s'écraser au sol. Seulement, cette fois, la cape lui permet de voler. Un Kick-Ass, un Defendor ou un Peter Parker dans sa période pré-Spider-man se serait dit "Chouette, j'vais pouvoir être un super-héros, me la jouer à la Superman itou itou".

Et bien Eric non. Monsieur Eric préfère se la jouer vilain à défaut de super. Et décide de se venger. Et grâce à ça, cet angle sombre, The Cape prend une ampleur fort agréable. C'est vrai, les boy scouts y en a marre, place aux dépressifs et aux désaxés. Aucun remords, aucune tergiversation. de la vengeance et du sang.
En ce sens, le profil du personnage principal n'est pas sans rappeler Chronicle ou The Prodigies. Bref, toutes ces oeuvres ou les "super-pouvoirs" sont mis au service du mal-être humain.

The Cape ce n'est pas seulement une histoire aux p'tits oignons (rouges), c'est aussi un super dessin, de supers couleurs et un découpage par chapitres introduits par de supers citations (sauf celle d'Isaac Newton, Fg = G m1 m2 / r², qui bizarrement ne me parle pas trop).
Au milieu de tous ces supers, mais sans héros, des points noirs. Littéralement. Chaque zone d'ombre, plus sombre du dessin est recouverte de points noirs. Ca donne une touche kitsch, qui parasite légèrement la lecture de la BD.

De même, un autre point noir, au figuré cette fois, concernant l'histoire. le récit est entrecoupé de flash-backs (à moins que ce ne soit l'inverse), et cela n'aurait pas été gênant si la BD n'était aussi courte. Dommage, car arrivé à la fin on commence à peine à s'échauffer. On pourra toujours dire que c'est à l'image de l'intensité de la rage d'Eric, mais n'empêche que je me suis senti floué (on me dira qu'étant l'adaptation d'une nouvelle, il y avait peu de chances d'en faire 18 tomes… j'm'en fiche).

Bien évidemment, merci à Babelio pour son opération Masse Critique.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          43
Batman, Superman, Thor… Autant de personnages qui respectent soigneusement l'une des principales règles de base du code vestimentaire des super-héros : le port de la cape. Accessoire superficiel pour certains, élément essentiel de la panoplie de tout véritable héros pour d'autres, ce simple bout de tissu figure en tout cas parmi l'un des principaux symboles caractérisant l'aspect exceptionnel de son porteur. Un symbole qui revêt encore davantage d'importance pour les plus jeunes, et notamment pour le petit Éric, protagoniste de ce comic sombre et surprenant signé Jason Ciaramella (au scénario) et Zach Howard (aux graphismes). L'histoire débute de façon tout à fait banale avec l'affrontement de deux enfants, Éric et Nick, qui s'amusent à imiter ces super-héros et super-vilains que nous connaissons tous. Éric est le héros et arbore fièrement un long bout de tissu amoureusement cousue par sa mère en guise de cape... jusqu'à ce qu'il dégringole de l'arbre sur lequel il s'était installé et découvre ainsi par hasard les pouvoirs insoupçonnés de sa précieuse cape.

Une histoire de super-héros comme on les connaît toutes, serait-on tenté de penser. Ce serait oublier que « The Cape » est en réalité une adaptation d'une nouvelle de Joe Hill, alias le fils de Stephen King et l'auteur de l'excellente série mi-fantastique mi-horreur « Locke & Key ». C'est ainsi qu'au lieu d'une histoire de super-héros tout ce qu'il y a de plus traditionnelle, le lecteur assiste médusé à la descente aux Enfers d'un homme qui, au lieu d'utiliser les capacités surnaturelles à sa disposition pour faire le bien, va plutôt choisir de laisser parler son amertume et sa rancoeur pour se venger de tous ceux qui ont un jour eu le malheur de l'offensée, à commencer par ses proches. Une fois le choix fait, plus de retour possible et c'est alors l'escalade dans la paranoïa, la folie et la cruauté la plus pure. Âmes sensibles, abstenez-vous, car nous avons le droit à un véritable déchaînement de violence, pas tant physique que psychologique. On reconnaît sans mal ici la patte de Joe Hill qui excelle encore une fois à multiplier les retournements de situation inattendus et à manipuler ses lecteurs qui ne manqueront pas de ressortir de cette histoire satisfaits, mais aussi légèrement ébranlés.

Voilà un ouvrage de qualité, bien éloigné des histoires de super-héros traditionnelles et qui vous donnera sûrement quelques frissons (de plaisir autant que de peur). Que vous soyez amateurs de super-héros et de comics ou non, « The Cape » est indiscutablement une lecture à ne pas manquer !
Commenter  J’apprécie          240
A la dernière masse critique BD de Babelio, j'avais demandé Une jeune fille en Dior. Cependant, suite à une erreur, je me retrouve avec quelque chose d'un genre tout à fait différent .... Or, si je suis toujours partante pour découvrir des lectures totalement inattendues, là, ça ne m'a malheureusement pas convaincue. The Cape a marqué mes premiers pas dans les comics. Je ne m'y étais encore jamais risquée car je craignais que ce ne soit trop masculin. Ça n'a pas loupé. le public visé est définitivement un lectorat de niche dont je ne fais pas parti!

Adapté d'une nouvelle de Joe Hill (fils de Stephen King), on nous raconte l'histoire d'un gamin qui possède une cape de super-héros lui donnant le pouvoir de voler. Suite à un accident où il manque de perdre la vie, sa mère cache cette cape. Dix bonnes années plus tard, ce costume continue de hanter Eric. Lorsqu'il le retrouve dans la cave de sa mère, il commence à devenir paranoïaque et à perdre les pédales. Il utilise alors le pouvoir de la cape pour se venger de sa famille dont il imagine qu'elle veut lui nuire. (Je n'ai pas lu la nouvelle, je n'en ai pas particulièrement envie.)

Première remarque, pourquoi The cape et pas La cape? Moi pas comprendre... le titre est sans doute plus vendeur en anglais. Mais c'est dommage.

Ce qu'il y a d'original dans ce comic, c'est un héros-méchant. Ou plutôt, un gentil devenu méchant car pervertit par le pouvoir. Dans le fond, Eric est un bon gars qui s'est plongé dans la rancoeur et la jalousie. Il n'a pas accepté d'être le loser de la famille. Quand son frère est médecin, lui est sans emploi. Quand son frère a de l'argent, lui vit au dépend de maman et de sa copine. le jour où elle le quitte, il est d'ailleurs contraint de retourner vivre chez sa mère. Bref, il n'a jamais rien fait de sa vie. Alors quand il se met à voir le mal partout, que sa famille cherche à lui nuire, qu'elle le trompe et le méprise, on peut difficilement ressentir de la compassion pour ce personnage antipathique et lui trouver des excuses. Son comportement est d'autant plus ingrat et horrible qu'il est incapable de reconnaître que toutes ces personnes tiennent à lui.

The cape nous présente ainsi un univers très très masculin! Dans les sentiments et le comportement décrit ci-dessus mais pas seulement. Les blagues sont lourdes et salaces. le corps nu de la femme y est montré dans toute sa beauté et sa volupté alors que le corps masculin ne se dévoile pas. le personnage principal étant un homme, sa relation avec sa copine n'a rien de romantique loin de là. Ce qui est mis en avant c'est la possessivité et la testostérone. Enfin et surtout, la fin se termine en tuerie. Pour vous dire, à la fin de la toute dernière page, il ne reste qu'un seul personnage de tout ceux qu'on nous a introduit au début du livre. C'est peu ...

En bref, entre une ambiance toute masculine, le caractère du héros et la tuerie finale, je me suis un peu sentie dégoûtée. Je ne vous recommanderai certainement pas ce comic mais je ne fais de toute évidence pas du tout parti du lectorat visé. Par contre, mon père a adoré. Il a trouvé ça très "réfléchi". Comme quoi ...
Lien : http://mariae-bibliothecula...
Commenter  J’apprécie          65
Après la nouvelle « La Cape » du recueil « Fantômes » regroupant des écrits et publiés un peu partout par Joe Hill, Jason Ciaramella, accompagné de Zach Howard pour les dessins, s'amuse à l'adapter en format bande dessinée. Toujours dans ma réticence à mettre une belle somme dans un plaisir littéraire bref, quand j'ai vu ce livre dans l'édition BD de Masse Critique, je me suis précipité dessus ! Je remercie une nouvelle fois Babelio ainsi que les éditions Bragelonne pour cet envoi !

Discutons tout d'abord du scénario. Il faut savoir que la nouvelle est pour moi l'une des plus réussi du recueil « Fantômes » qui regroupe tout de même des nouvelles très mauvaises et des petits trésors ! Cette nouvelle de 20 pages a été considérablement augmentée et enrichie dans cette BD ! Pour faire simple, la nouvelle se limite au chapitre 1 de cet ouvrage. Il y a donc eu quatre chapitres en plus développant une histoire sombre de vengeance totalement inexistante de la nouvelle originelle. A vrai dire, la balance penche sur la fin du chapitre 1,

Alors est-ce forcément un mal ? de mon point de vue non ! L'idée de mettre un anti-héros aux premières loges m'a totalement emballé. J'ai dévoré ce livre. On retrouve à la fois l'énormité de l'action des super-héros et la violence/cruauté d'un méchant lambda. On a certes, du mal à s'attacher au personnage si je compare à la nouvelle. Ça aurait pu donner un effet sympa mais en une vingtaine de planches, c'est une difficulté que l'auteur n'a pas su surmonter.

Maintenant qu'en est-il de l'objet en soit ? Couverte on ne peut plus réussie avec un « Joe Hill » vendant du rêve bien que celui-ci n'ait pas vraiment participé à cet ouvrage si ce n'est par son regard et l'adaptation de sa nouvelle. Une bande dessinée comprenant plus de 120 planches (et ça, tout de même, c'est pas mal) pour un prix de 20€ (ce que je trouve cher pour le rapport tempsdelecture/prix) mais attention, ce livre est une merveille visuelle !

Et j'en arrive ainsi aux dessins. Ils sont tout simplement magnifique. Autant les couleurs que le trait. C'est l'une des plus belles bandes dessinées lu jusqu'à maintenant. Les personnages sont à l'image que l'on s'en fait lors de la lecture de la nouvelle. Les dessins prenant une planche complète sont de véritables oeuvres d'art. C'est le gros plus de ce livre !

Pour conclure, je dirais que c'est un one-shot très réussi. Je le conseille fortement aux fans de comics mais aussi surtout aux fans de Joe Hill et de méchants très méchants. Un plaisir des yeux que cette édition, permettant d'attendre la sortie de NOS4A2 dans quelques jours.
Commenter  J’apprécie          90
Enfants, Eric et Nicky passaient leur temps à jouer aux superhéros, Nicky étant le Traceur et Eric l'Eclair Rouge à cause d'une vieille couverture doudou transformée en cape décorée d'un éclair de feutre rouge. Mais un jour, absorbés par leur jeu, Eric monte dans un arbre et la branche qui le soutient casse. La chute est terrible et lui provoque de graves blessures. Une fois adolescents, Nicky brille à l'école alors qu'Eric est plus attiré par les sorties et les jeux vidéos. Mais Angie, une des amies de Nicky, a les mêmes goûts qu'Eric et devient assez vite sa petite amie. La relation d'Angie et d'Eric réussit à tenir dans le temps et ils sont toujours ensemble alors qu'Angie travaille comme infirmière pendant qu'Eric végète dans des petits boulots et soigne ses migraines à la bière. Mais la jalousie d'Eric provoque l'éclatement du couple et il se voit obligé d'emménager dans la cave de sa mère où il retrouve par hasard sa vieille cape. Mais quand Eric s'en revêt, il s'aperçoit qu'elle a des pouvoirs et qu'il peut voler …
J'ai décidé de diminuer ma PAL comics cet été et voilà donc encore un titre qui mérite le détour ! L'histoire a été écrite par Joe Hill, qui est le fils de Stephen King, donc on part sur de bonnes bases fantastiques. On retrouve, en apparence, le thème du super héros à part que celui-ci acquiert un pouvoir grâce à un objet. Mais là, surprise ! L'histoire ne se développe pas du tout comme on pourrait s'y attendre et ça, c'est vraiment chouette. Bon, j'avoue que mes sentiments avaient naturellement pris la direction de ce développement inattendu mais comme je ne veux pas vous révéler exactement ce qu'il en est, histoire de vous laisser la surprise, je ne peux en dire plus. Disons que je n'avais pas d'atomes crochus avec certains personnages et que mon aversion s'est vite avérée justifiée ! On découvre tous les dessous de l'histoire, la motivation des personnages et la façon dont ils se sont construits, grâce à des flashbacks, ce qui est assez classique comme technique mais tout à fait efficace. Les dessins sont dynamiques, anguleux, colorés et parfois assez violents et crus mais ils portent bien l'ensemble et créent l'ambiance adéquate. Je trouve que la fin aurait pu être plus tordue et plus percutante mais hormis ce tout petit détail, j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture originale.
Commenter  J’apprécie          20
A l'heure des séries à rallonge, je suis impressionné, tourneboulé, scotché d'avoir trouvé un one shot d'une telle densité, avec une histoire qui brasse tant de thèmes sans faire office de catalogue, tout en les abordant d'une manière sensible et percutante à la fois. Sensible parce qu'on touche à l'enfance, aux jeux qui les jalonnent et à l'importance qu'ils revêtent alors. Sensible encore parce que Joe Hill dans son histoire, parle du passage à l'âge adulte, de la relation avec les parents, de l'absence de l'un d'entre eux, de la relation amour / haine / jalousie fraternelle et des blessures qu'elle provoque. Sensible enfin, parce qu'il met l'accent sur les choix qui guident nos vies et la difficulté qu'on peut avoir à mesurer leur impact à plus ou moins long terme. Et percutant je le disais, parce qu'à travers cette histoire, Joe Hill nous raconte le mal, de sa naissance à son accomplissement irrémédiable, implacable et ravageur, citations d'Hemingway, de Auden ou Genet à l'appui à l'appui. Il y a une scène particulièrement révélatrice dans ce comic qui va littéralement vous faire palpiter le palpitant à deux cent à l'heure tant la surprise est grande et ne comptez pas sur moi pour vous gâcher le plaisir. Mais lorsqu'elle survient - aouch ! - vos synapses vont en prendre un coup...

Les dessins participent forcément à rendre cette sensibilité et cette force narrative dont je parlais. La tonalité dominante est assez sombre, hormis lors des souvenirs d'enfance et certaines scènes... déterminantes. Si la symbolique qui en résulte est ici assez évidente, elle n'en demeure pas moins efficace.

Je vous refourgue The Cape et j'en suis bien content ! Juste une chose : faites-en bon usage...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          30
Un "comic" bien dans la lignée de ce qui sort couramment aux États-Unis.
Je suis assez d'accord avec ce qui se dit dans les avis précédents : le côté sordide, le super-vilain à l'opposé de l'habituel super-héros, le scénario hyper ficelé, professionnel, un graphisme qui colle parfaitement à l'histoire (c'est ma 2è étoile)...
Cependant je ne me fais pas à la brutalité des scènes, ni au sujet : la maman a enlevé le doudou au fiston, celui-ci se venge.
Commenter  J’apprécie          31
Joe Hill n'est pas uniquement le fils de Stephen King, c'est également un auteur talentueux à qui l'on doit l'excellente série Locke & Key, également publiée chez Milady Graphics. « The Cape » est l'adaptation d'une nouvelle de Joe Hill par Jason Ciaramella (au scénario) et Zach Howard (au dessin).

Ce one-shot raconte l'histoire de deux frères qui avaient pour habitude de jouer aux super-héros quand ils étaient gamins. de nos jours, il n'y en a plus qu'un des deux, diplômé à Harvard, qui brille, tandis que l'autre est devenu un loser qui multiplie les petits boulots quand il ne se contente pas de jouer aux jeux vidéo depuis son divan. Lorsqu'il retrouve la cape qui faisait de lui un héros étant enfant et qu'il découvre que celle-ci lui procure bel et bien des pouvoirs, le moment est cependant venu pour lui de prendre un nouvel envol…

Si le lecteur a droit à la énième genèse d'un super-héros dans un monde pourtant dénué de super-pouvoirs, il a surtout de nouveau droit à l'histoire d'un surhumain qui pète les plombs, genre « Black Summer » ou « Irrécupérable ». Malgré cette impression de déjà-vu, le récit s'en sort avec les honneurs sur la longueur. En s'envolant dans les airs, le jeune héros va en effet entraîner ses proches dans une véritable descente aux enfers. Au fil de flashbacks savamment distillés, le lecteur va progressivement comprendre l'origine de cette chute libre et de toute cette rancoeur. L'histoire ne fait pas de concession et sombre très vite dans une spirale de violence, tout en invitant le lecteur à s'interroger sur les raisons de toute cette colère. Remontant jusqu'à l'enfance de cet encapé, l'auteur dévoile progressivement une vie pleine de rancoeur qui finit par sombrer dans la paranoïa et la psychose. Visuellement, le dessin de Zach Howard accompagne d'ailleurs avec brio la noirceur croissante du récit.

Une excellente surprise et je me réjoui d'avance de savoir qu'une autre mini-série, intitulée « The Cape : 1969 », de la même équipe créative est déjà sortie en 2012 outre-Atlantique.

Un one-shot qui mérite d'ailleurs une petite place dans mon Top de l'année.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (134) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}