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3,59

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les chants de la terre lointaine , un beau titre .

C'est un roman sympathique à lire , dont je ne saurais dire , si c'est un bon roman jeunesse ou bien si c'est un texte bâclé ou encore de la science-fiction populaire moyenne !
Le fait est que le pitch est agréable et bien structuré .
L'univers possède incontestablement du cachet et de l'envergure .

Il y a un clin d'oeil final qui renseigne magistralement , sur une des thèses fondamentales du bouquin et qui par une touche d'ironie habile , vient conclure ce roman de façon sympathique et surprenante en distillant du potentiellement tragique .

L'humanité a dans ce texte , lancée de longue date des écloserie robotisée chargées de coloniser la galaxie .
La terre est désormais quasiment inhabitable et un ultime vaisseau d'évacuation la quitte et fait escale sur un des mondes colonisés naguère à l'aveuglette et : .... je vous laisse découvrir la suite ...

Les personnages sont bien brossés , le pitch est tranquillement somptueux , l'histoire manipule des concepts scientifiques évocateurs .
C'est de la bonne hard science jeunesse tout à fait digeste et passionnante .

Mais ce texte est à mon humble avis aussi bâclé qu'il est agréable à lire .
Il est d'autant plus moyen que les idées sont bonnes et que les descriptions sont évocatrices .

Pour moi , c'est un peu un premier jet , qui donne un assez bon roman jeunesse ou bien , un pas assez maitrisé ou fini , roman pour adulte .
Notamment du point de vue de la texture du texte qui est loin d'être assez dense pour , à mon humble avis , pouvoir parler ( et de loin ) d'un bon roman pour adulte .


Une impression mitigée de lecture agréable , paradoxalement .. .. !

Sinon vous noterez le mot clef guerre , et vous penserez peut-être à tort que c'est à tort que le je l'emploie !?
Et bien non ... relisez la fin ..
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C'est un fan d'Arthur C Clarke qui vous le dit : ce n'est pas meilleur roman qu'il ait écrit, loin s'en faut!
Autant la trame de ce récit est bien structurée, le scénario alléchant avec ces derniers hommes qui, fuyant la terre, découvrent les autres mondes conquis depuis longtemps par des descendants de leur espèce. Tout cela est plaisant. Mais ça s'arrête là : les personnages sont assez fades, certaines idées un peu surannées, et le style globalement peu soigné. Quand au dénouement, je vous laisse juge. Un sentiment d'inachevé pour moi. Vous voulez découvrir Clarke ? Allez donc voir Rama, ou la trilogie 2001!
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Mettre moins de 4 étoiles à mon idole Sir Clarke me fait du mal. Mais il faut bien le reconnaitre : Chants de la Terre lointaine n'est pas ce qu'il a fait de mieux. Je dirai même que c'est une de ses contributions les moins passionnantes.
Car c'est surtout ça le défaut de ce roman : il ne se passe pas grand chose. En réalité, le point de départ est excellent et donne envie, mais Clarke semble empêtré dans son utopie et ne parvient par à y faire jaillir quelque péripétie ou situation digne d'intérêt. On apprécie, comme toujours, ses descriptions, sa manière de poser les bases d'un monde par petites touches, à la manière d'un peintre. le côté contemplatif reste agréable. Mais c'est à peu près tout.
Sorry!
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Bon alors autant dire qu'Arthur C. Clarke fait partie de mes maîtres, j'ai lu et relu la trilogie des 2001, Rama (le premier surtout) et je saurai les ranger dans la bibliothèque ultime. Mais alors que dire de Chants de la terre lointaine...
J'ai trouvé ce roman alléchant au premier abord, l'idée de suivre cette derniers humains dans leur voyage/découverte des autres mondes où la terre a essaimé est plaisante. Mais pour le reste, c'est le grand vide : les personnages sont insipides et stéréotypés; le style pauvre; les histoires qui découlent du pitch initial sans intérêt. Bref, un ennui profond doublé d'une frustration esthétique (que seules quelques évocations de hard SF arrivent pas moment à faire oublier). Dommage, en tous cas si vous voulez découvrir Sir Clarke, ne commencez pas par celui-là!!
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Un matin comme un autre, l'humanité découvre que le soleil est décidé à se transformer en nova plus rapidement que prévu, dans un peu plus d'un millénaire. du coup, beaucoup d'efforts sont faits pour répandre l'espèce dans les étoiles. Quelques vaisseaux ensemenceurs sont envoyés sur des planètes potentiellement habitables. Ils contiennent des embryons congelés qui devront être élevés par des systèmes automatiques, ou juste du matériel ADN pour créer des humains à partir de matières premières. Sur Thalassa, la planète représentée en couverture, l'expérience a été un succès. La Terre est consumée, mais environ sept siècles après l'arrivée de leur arche, les thalassans vivent dans un petit paradis. Sur la planète-océan, il n'y que peu de terres, donc peu de population, donc peu de problèmes. Et voilà que tout d'un coup débarque un visiteur inattendu. Juste avant que la Terre ne soit dévorée par son étoile, les derniers terriens ont découvert la technologie permettant des vols habités. Un vaisseau a pu être terminé à la dernière minute, et le voilà qui arrive, venant chercher sur Thalassa de la glace pour son bouclier à particules, avant de reprendre sa route.

Et il ne se passe pas grand chose d'autre. Si Clarke a généralement un ton calme et paisible, là, c'est vraiment extrême. Sur Thalassa, tout va bien. Pas de guerre, pas de religion, pas de dangers, et de l'amour libre à profusion. Mais comment faire un roman sans tension ? Clarke inclut bien quelques petits rebondissements. Par exemple, quelques ex-terriens veulent tellement rester sur Thalassa qu'ils envisagent de saboter leur vaisseau. du quoi créer du conflit, de la violence ? Non. Les coupables sont démasqués, et leur châtiment est de... rester sur Thalassa. Là, l'optimisme maladif de Clake va un peu loin. Un capitaine de vaisseau, qui a la responsabilité d'un million de vies (la majorité en cryostase), récompenser ainsi la mutinerie ? Peu crédible. Dans le même genre, Clarke relègue comme c'est son habitude la religion dans les poubelles du passé, et part du principe que toute société un minimum scientifique devient naturellement rationnelle. Ainsi les terriens sont athées, et les thalassans ont oublié jusqu'au concept de divinité. C'est l'occasion d'au moins une jolie phrase : « Moïse Kaldor avait toujours adoré la montagne ; il s'y sentait plus près de Dieu, dont il regrettait encore parfois la non-existence. » Clarke soulève la question intéressante de l'héritage à laisser aux colonies. Si Thalassa est un petit paradis, ce serait, selon Clarke, parce que leur culture a été soigneusement préparée et censurée. Ainsi, aucune oeuvre de fiction qui leur mettrait dans la tête des idées comme la religion ou la guerre. Pas de Dostoïevski pour eux, pas de Milton, pas de Saint Augustin. C'est un peu simpliste, mais une autre interprétation, que je préfère, est possible. Enterrer une société sous l'infinité des créations du passé, c'est l'étouffer. Mieux vaut peut-être lui fournir simplement quelques bases, et lui laisser de l'espace pour respirer et s'épanouir.

Sinon, entre deux flashbacks concernant la Terre, les divers personnages se baladent, se font des câlins, s'interrogent sur leur place dans l'univers, traversent des chagrins d'amour et examinent de grosses langoustes intelligentes. Vraiment, c'est paisible, d'une tranquillité un peu soporifique. Après tout, Thalassa est une utopie. Et si Les chants de la Terre lointaine se laisse lire grâce à l'écriture limpide de Clarke et à quelques bonnes idées, on n'a jamais l'impression de dépasser le statut de petit roman sympathique.

Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
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C'est un petit roman de science-fiction qu'Arthur C. Clarke nous propose. Celui-ci était initialement publié en tant que nouvelle dans deux journaux anglais et américains.
L'histoire se passe au 4ème millénaire. Les scientifiques du 3ème millénaire ont prédit la date de l'explosion du soleil. Dès lors, des avancées technologiques énormes en aérospatial ont lieu. La Terre et son système solaire sont condamnés, il faut donc trouver de nouvelles terres d'accueil. Des vaisseaux-semeurs de plus en plus perfectionnés sont donc envoyés dans des mondes oxygénés pour élever de nouveaux humains.
Mais coup de tonnerre, proche du moment de l'extinction de la Terre et de son système solaire, les scientifiques découvrent un moyen pour faire naviguer un grand nombre de personne et partir à la conquête des étoiles. Ce vaisseau arrive sur l'une des planètes semées. Leur société technologiquement proche de 2750 va donc côtoyer une société futuriste de 3500.

Ce serait mentir d'affirmer que l'ensemble de ce récit est passionnant, mais il reste intéressant. L'oeuvre fait partie d'une science-fiction futuriste réaliste, proche de la hard-science. Il s'appuie sur les changements technologiques, mais aussi culturel (littérature, art, peinture, sculpture, musique) pour montrer les dangers de la rencontre entre deux sociétés éloignées. Les deux planètes sont différentes, mais les hommes issus du semeur sont identiques et ont politique démocratique avec un président tiré au sort comme eux.
Si le vaisseau Magellan s'arrête sur cette planète pendant deux ans, c'est pour son réapprovisionnement et sa réparation. L'auteur essaie plus ou moins de combler son récit avec une intrigue amoureuse et une révolte. Ce n'est qu'un prétexte. Les idylles sont pauvrement romancées et la révolte est vraiment famélique.
En bref, une bonne idée générale, un bon univers, mais des intrigues qui sont au mieux légèrement intéressantes. La longueur de ce livre aurait été mieux exploité si Arthur C. Clarke aurait mis en place toutes ses idées au lieu de le faire à moitié, et n'aurais pas autant diversifié les buts de son récit.
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Arthur C. Clarke nous prévient en préambule se positionner comme un auteur de science-fiction à proprement parler. Ce qui dans son esprit consiste à produire une fiction reflétant aussi fidèlement que possible les connaissances scientifiques de l'époque de son écriture et de ce qu'elles présagent pour l'avenir. Rien à voir donc avec le fantastique qui peut prendre bien plus des libertés avec la réalité. Au-delà du réalisme scientifique, la lecture du roman projette une utopie rationaliste, l'humanité idéale se trouvant « libérée » de ses passions, lubies et autres folies… La conséquence et que malgré les nombreux rebondissements du scénario, le lecteur peut lui-même se sentir un peu détaché des événements qui lui sont contés, comme le sont eux-mêmes les protagonistes. Un peu comme à la dégustation d'un plat sans épices… Les « Lhassants » pourraient bien porter leur nom :) Pour autant, ce livre se lit avec facilité. le lecteur « escargot ascendant papillon » que je suis, a particulièrement apprécié les chapitres très courts. Et pour en revenir à la science-fiction, sa lecture nous invite à réfléchir à des sujets pertinents. Par exemple en nous faisant envisager la destruction de notre planète et questionnant l'importance (ou non) de propager la vie sur d'autres planètes. Celles et ceux qui ont vu le film Melancholia de Lars von Trier se souviennent peut-être de la « pythie » affirmant qu'il n'y a pas de vie ailleurs dans l'univers au moment la Terre doit disparaître. Je trouve qu'imaginer un monde sans être pour le penser à quelque chose d'angoissant, quand bien même la majorité de ses pensées seraient déraisonnables…
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Lu en version "epub" des éditions Bragelonne / Milady.
SF classique, facile à lire, un peu court : ouvre des portes (les Scorps, Sagan II), mais ne complète pas.son histoire. Ce n'est pas un must de S-F à lire, mais bon, il y a bien pire...
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Voici un livre que j'aurai aimé aimer. J'ai apprécié l'histoire et les personnages. J'ai aussi apprécié que ce roman soit parsemé de faits scientifiques ou de réflexions philosophiques.
J'aime moins le message que j'en ai tiré, ou du moins, l'endroit vers lequel j'ai été emmené à travers cette histoire.

Ce message est beaucoup trop optimiste au point de détourner la tête du problème (la terre meurt). A l'époque à laquelle il a été écrit, on pouvait peut-être se le permettre. Aujourd'hui, je trouve cette attitude beaucoup trop en décalage avec ce qu'on vie est contre productive. La science-fiction a souvent le rôle de parler des problèmes actuels et on ne peut plus se dire qu'on va se sauver dans des vaisseaux avant qu'il soit trop tard.
Cet aspect optimiste à la limite du baba cool m'a un peu freiner dans mon immersion.

Je trouve également qu'il manque d'un souffle épique (sans en faire trop) à une aventure aussi grandiose que la fuite des hommes de leur système solaire.

Je recommande tout de même la lecture de ce livre qui contient beaucoup de très bonnes idées des bons sentiments et zéro violence.
Lien : https://chronique-fiction.fr..
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Dans ce roman, l'auteur décrit la rencontre entre les colons humains installés sur la tranquille planète de Thalassa, et de nouveaux voyageurs humains qui y font halte pour recharger le bouclier de leur vaisseau spatial. Il n'y a pas dans ce roman de complot, de méchants extra-terrestres, ni même de méchants humains.Il y a juste deux cultures humaines, parties de la même base (la Terre, évidement) qui se rencontrent à nouveau après des centaines d'années de séparation.Du coup, évidement, un certain nombre d'éléments "traditionnels" de la SF sont absents de ce roman (les armes, la violence, la guerre, les complots, la torture), pour mon plus grand plaisir. Enfin, ils sont partiellement absents, parce que les terriens voyageurs ont vécu avec cette violence, et peuvent la ramener à tout moment. En revanche, les thalassiens qui, eux, ont été élevés sans, sont incapables de les appréhender, et ça fait plaisir.Je me demande d'ailleurs dans quelle mesure l'auteur, qui a repris ce roman au Sri-Lanka a partir d'une nouvelle antérieure, n'a pas été inspiré pour décrire la culture thalassienne par sa culture d'adoption .. mais ça, ça n'est qu'une interprétation.Ce qui ne l'est pas, en revanche, c'est l'ensemble des thèmes abordés dans cet assez court roman :L'amour entre être différents, la passion et la jalousie.La fin du monde.L'éthique de la terraformation.Les éléments de l'histoire humaine qui nous ont conduit à la violence.Tout cela est brassé dans cette oeuvre. Et je trouve cette capacité à évoquer des images, à mettre en place des concepts, tout à fait prodigieuse.Evidement, ça ne va pas sans défauts, le premier étant sans doute que l'intrigue n'est pas forcément ... resserrée. C'est-à-dire qu'en évoquant à la fois l'histoire d'amour entre Loren et Mirissa, les défis techniques de la recréation du bouclier de glace du vaisseau, les tentatives de changement d'objectif, les références au Bounty, et tant d'autres, il est difficile de garder à tout ça une ligne directrice claire autre que les faits. Or, à mon sens, ce qui fait une bonne histoire, c'est la capacité de l'auteur à s'abstraire des faits pour créer une forme de légende. Et c'est peut-être là que l'auteur a échoué. Et franchement, c'est dommage parce que la plupart des éléments étaient rassemblés ... Mais peut-être pas dans le bon ordre.Cela dit, ça m'a réconcilié avec [a:Arthur C Clarke|7779|Arthur C. Clarke|https://d2arxad8u2l0g7.cloudfront.net/authors/1357191481p2/7779.jpg], dont mon souvenir essentiel était [b:Rama|112537|Rendezvous with Rama (Rama, #1)|Arthur C. Clarke|https://d2arxad8u2l0g7.cloudfront.net/books/1405456427s/112537.jpg|1882772], qui est franchement trop indigeste pour être honnête.
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