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3,59

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu de nombreux livres d'Arthur C. Clarke et je considère celui-ci comme l'un de ses plus réussi. La majorité de ses livres donnent l'impression qu'on lit un premier jet et, bien que ce livre m'es donné cette impression, l'auteur semble ici maîtrisé ce défaut pour rendre la lecture tout de même agréable.

La recherche scientifique est impeccable et Clarke sait comment vulgariser des concepts pour que même ses plus jeunes lecteurs puissent les comprendre sans problème.

Les personnages sont intéressant, mais sans plus. Ils nous introduisent dans l'univers et nous font vivre les péripéties sans toutefois s'imposer. L'auteur essai vainement de les rendre attachants, sans résultat concluant.

L'écriture quant à elle, est sans artifices comme à l'habitude et la traduction de France-Marie Watkins transmet bien cette impression. Ce n'est pas une mauvaise lecture pour autant, c'est simplement que la prose n'est pas mémorable.

Le récit en lui même est très simple et ses péripéties sont mineure et n'apporte pas de suspens. Ce qui nous laisse donc tout le temps pour apprécier le monde sommairement décrit dans le livre. Cela permet à notre imagination de remplir l'espace vaquant, un peu à la manière des livres de A. E.Van Vogt, les scènes d'actions en moins.

J'omet quelques points forts du livre qui m'obligerais a en divulgâcher certains éléments. Vers la moitié du livre, un nouveau thème est ajouté au récit et il est abordé d'une manière tout à fait original, tout en restant dans les tropes favorites de Clarke (plongée sous-marine, premier contact, etc).

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Arthur C. Clarke reste une institution de la science-fiction, doublement récompensé par le Hugo et le Nebula (pour RENDEZ VOUS AVEC RAMA et LES FONTAINES DU PARADIS), créateur de la saga des « Odyssées de l'espace » (se composant de la suite 2001, 2010, 2061 et 3001). Comme d'autres romans de l'écrivain (notamment le célèbre 2001), celui-ci se base sur une nouvelle datant de 1958 jadis publiée dans le recueil L'ETOILE. Près de 30 ans plus tard, Clarke développe l'idée pour en tirer un scénario jamais tourné et, finalement, ce roman nostalgique, sorte de space-opera apaisé (ni combats spatiaux ni guère d'action dans ce récit centré sur les personnages et leurs sentiments) teinté de philosophie.
Alors que la Terre se meurt, un million de colons sont envoyés, cryogénisés, dans l'espace à bord du vaisseau Magellan afin d'atteindre un nouveau monde très lointain, Sagan Deux. Les voyageurs effectuent une longue escale sur la planète océanique Thalassa afin de réparer le bouclier de glace protégeant leur vaisseau. Sur Thalassa, les Terriens rencontrent d'autres colons, envoyés précédemment par la terre sous forme d'embryon à bord d'un « vaisseau semeur ». La colonie s'est développée et a pris l'apparence d'un petit paradis libertaire préservé des superstitions, de la religion et, pour l'essentiel, de la violence. Parmi l'équipage du Magellan, beaucoup s'interrogent sur le bien-fondé de leur mission et se demandent s'il ne serait pas plus simple de stopper l'exil et de s'installer sur Thalassa. D'autant que certains membres de l'équipage nouent des liens intimes avec les locaux.
La vision future de Clarke est apaisée, voir tranquille, en dépit de l'aspect dramatique et inéluctable de la mort annoncée de la Terre suite à la transformation du Soleil en nova). D'ailleurs, même en sachant la Terre condamnée, chacun poursuit sa vie comme si de rien était. Après tout, qui se soucie de ce qui surviendra dans une cinquantaine de générations ? « On aurait pu penser que, à mesure que la nouvelle fuirait et répandrait lentement, l'annonce de la fin du monde provoquerait une certaine panique. Au contraire, la réaction générale fut d'abord un silence de stupeur, suivi d'un haussement d'épaules indifférent et de la reprise du train-train quotidien. »
Le romancier quitte donc, avec quelques regrets mais sans vrai chagrin, cette planète agonisante pour une colonie édénique qui s'est débarrassée de la religion, tout comme des textes sacrés (« on ne pouvait leur permettre de réinfester des planètes vierges avec les anciens poisons des haines religieuses ») et du surnaturel. La population, que l'on pourrait qualifiée de hippie, vit une existence paisible, connait une (bi)sexualité libérée et heureuse. A vrai dire, il ne se passe pas grand-chose dans ses CHANTS DE LA TERRE LOINTAINE contemplatif : le début de mutinerie est vite avorté et la rencontre avec des créatures extraterrestres à peine évoquée. Pourtant, la science de Clarke rend l'ensemble très plaisant à lire et jamais ennuyeux quoique le romancier ne se soucie aucunement de générer un quelconque suspense ou de proposer un cliffhanger haletant en fin de chapitre. le tout s'apparente surtout à une sorte de légende des temps futurs, un récit chaleureux, dans lequel la hard science revendiquée par l'auteur (qui refuse les facilités du voyages transluminiques et se pique de proposer une oeuvre rigoureuse et crédible) voisine avec un humanisme naïf et une certaine poésie assez inhabituelle chez lui. On peut toutefois regretter que le romancier n'aille pas au bout de son pitch de départ et ne fasse que survoler son sujet sans trop se préoccuper des enjeux
En quittant sa zone de confort, Clarke n'a pas livré son chef d'oeuvre mais il propose cependant un bon roman de science-fiction (qu'il considérait comme son préféré), aux thèmes intéressants qui assure l'essentiel : réflexion et dépaysement.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Alors que la Terre est menacée d'extinction, il est décidé de lancer des navettes vers les quelques mondes en mesure de permettre à l'homme de survivre. Malheureusement, tout le monde ne sera pas sauvée...
Un vaisseau-semeur va se poser sur la planète Thalassa, pour ensuite perdre le contact avec la Terre...

Amateurs d'actions et de courses-poursuites, passez votre chemin, Arthur C. Clarke offre une Science-Fiction posée, réaliste dont le but n'est pas d'offrir des combats au sabre-laser.

Je n'avais jamais entendu parler de ce roman, et même s'il n'est pas à mes yeux un oeuvre majeure de la SF, il faut reconnaître aux éditions Bragelonne-Milady l'initiative de remettre au gout du jour des romans un peu "oubliés".
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J'ai vu ce livre et je l'ai aussitôt acheté pour la bonne raison que mon artiste musicien préféré, Mike Oldfield, a composé un de ses plus beaux albums avec ce livre (ou la nouvelle de base du livre, je ne suis plus exactement certain). C'est pour cette unique raison que je me suis précipité sur l'ouvrage, même si je dois avouer que le nom de Arthur C. Clarke joue aussi beaucoup. Pour écouter l'album, foncez sur Youtube (Mike Oldfield – Songs of distant Earth).

Ce livre est beau. Aussi beau que son titre, c'est vrai. Arthur C. Clarke a fait là un superbe livre, partant d'une histoire simple et l'enrichissant progressivement d'ajouts, une romance, une histoire de coeur, une histoire de mer, un peu de politique, de considération sur plusieurs choses … Ce n'est jamais extrêmement profond, mais c'est toujours apaisant, rafraîchissant, comme l'ondée qui nimbe les pages et cerne ses habitants.

Le style de l'histoire est bon, découpé en tout petits chapitres, chacun exploitant d'autres personnages, une autre histoire, d'autres petits points de vue. On mélange l'espace, la terre, la mer, les sentiments, la découverte, la science. Tout se mêle, et c'est uniquement à la fin que l'on comprendra la couverture, le titre et tout le sens qu'il y a derrière ces deux-là. le tour de force est habile, et la lecture est plaisante et fluide, elle se fait d'un bout à l'autre sans qu'on réfléchisse. Qu'est-ce que j'ai aimé le lire. Et lié à la musique de Oldfield, c'est un enchantement à lire. Pas le plus prenant, pas le plus documenté, pas le plus inventif, mais simplement l'un des plus beaux. Et quelle fin .…

Excellent roman, les Chants de la Terre lointaine m'ont entraîné dans leurs mélodies, et Arthur C. Clarke m'a charmé par son propos, sa façon de mettre en scène très humaine et sa vision de la science-fiction personnelle, mais si belle. J'ai adoré le livre, tout simplement, et je le range dans le haut du panier de ma bibliothèque de science-fiction. La lecture est vraiment recommandée.
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Condamnée par la transformation du Soleil en nova à quitter la Terre ou disparaître, l'humanité a essaimé pendant plusieurs générations sur d'autres planètes. Quand l'un des derniers vaisseaux en partance pour les étoiles fait escale sur Thalassa, l'une des premières planètes "ensemencées", les retrouvailles sont émouvantes et l'amour est au rendez-vous. A tel point que certains envisagent de ne plus repartir, quitte à forcer le destin, tandis que d'autres font des découvertes qui remettent en cause leurs croyances ou leur bonheur. Peu de véritable histoire ici, cependant, c'est surtout l'humanité qui est mise en scène, avec ses regrets, ses faiblesses mais aussi sa noblesse et sa diversité.
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Un excellent roman de science-fiction, comme j'aime en lire, qui mise à la fois sur la science et sur la critique du monde moderne. Car même si l'oeuvre d'Arthur C. Clarke date du siècle dernier, elle reste encore dans l'ère du temps. Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre, tandis que moi je vais éviter de trop tarder pour en lire d'autres de lui.
Lien : http://un-monde-de-papier.bl..
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