Dans ce monde qui tend à réduire les hommes à l'état de
robots,
il arrive que parfois, des individus
s'émerveillent encore.
Parfois même il arrive que certains d'entre eux aient de la
gratitude
Taizé est un lieu où l’on pressent « autre chose ». Ne craignez rien, gardiens des orthodoxies ! Taizé ne s’approprie personne, ne prétend pas être l’Eglise, seulement le seuil et le signe de l’’Eglise, en perspective de réconciliation. A Taizé, on « s’éveille » au silence, à la prière, à l’amitié. On découvre que le christianisme est possible à l’amitié. Et l’on revient dans son pays, dans sa paroisse, avec un goût irrépressible de ce éveil et de cette amitié
Il ne faut pas avoir de complexe de culpabilité parce que l’on est joyeux. Il est bon de le rappeler une fois encore : la joie ne s’oppose pas à las compassion, mais elle la nourrit. La joie est porteuse de vie.
C’est comme un microcosme où sont présents des hommes d’origines protestante, anglicane, des catholiques, peut être demain des orthodoxes, des hommes de toutes appartenances ethniques, parlant des langues diverses, et rassemblant autour d’eux des jeunes de toutes origines, parlant toutes langues.
Dans la communauté se rejoignent des gens ayant des origines confessionnelles différentes, mais vivant ensemble parce qu’ils sont chrétiens. Ils veulent être chrétiens ensemble, en respectant leurs origines diverses et en menant cette vie commune qui est un exemple de réconciliation.
Olivier Clément, professeur d'histoire
Jacques CHANCEL s'entretient avec
Olivier CLEMENT, professeur d'histoire sa conversion à la
foi orthodoxe à l'âge de 30 ans, la
géographie de l'orthodoxie, le caractère prophétique des oeuvres de
Fédor DOSTOIEVSKI, sa découverte du
christianisme à travers les livres de Nikolaï BERDIAEV et de Vladimir LOSSKI, remarques sur l'athéisme, ses
origines, son père, son regard sur la vie, les...