Dans la série "Je me suis dévoué pour que vous n'ayez pas à vous farcir cette dinde"... voici
Marchands de Mort.
La 4è de couverture nous parle de la disparition d'une petite fille... cette disparition est élucidée en 4 pages mais est le prélude à une chasse à l'homme, une sorte de road movie chaotique dans lequel un chat ne retrouverait pas ses jeunes, et on aboutit à un happy end, qu'apprécieraient les lectrices de Guy des Cars...
L'héroïne, Marie-Anne, est une jeune retraitée au corps de rêve qui affole même les minets de la police nantaise. Pas couguar pour deux sous, elle a flashé sur Jacques, un commandant de police. Mais ne rêvez pas, ils ne consomment rien d'autre que des petits plats gastronomiques dans le roman.
J'ai longtemps cru que le roman était destiné à la jeunesse... mais évidemment avec une héroïne à la retraite, c'était peu vendeur. le vocabulaire est d'une pauvreté incroyable. Les rouages idem. Les rebondissements, n'en parlons pas. La profondeur du style est abyssale, à l'inverse de la réflexion sur la société et ses dérives.
La police est une sorte de club de vacances et les méchants craquent plus vite qu'une allumette.
Bref, Musso, Lévy et Schmitt passent pour des prix Nobel à côté de cet opus, et la prochaine fois que vous aurez envie de mettre une étoile à un roman, lisez celui-ci et vous mettrez deux étoiles à la pire des daubes...