Un hiver avec Baudelaire

L'écriture délicate et sensible d'Harold Cobert s'accorde parfaitement à ce récit. le lecteur s'attache au personnage de Philippe qui essaie de s'en sortir et de rester digne dans un monde dont il ne connait pas les règles. L'auteur nous plonge dans le quotidien d'un sans domicile fixe, confronté au regard fuyant des passants, obligé de faire la manche dans le métro, dans une lutte permanente pour survivre et dormir malgré le froid. En empathie avec Philippe, le lecteur comprend le sentiment de honte qui l'habite, l'isolant de sa famille et de ses amis et l'éloignant de sa petite fille Claire, dont il a été séparé et qu'il lui tarde de retrouver.

Un hiver avec Baudelaire rappelle qu'il est toujours possible de passer entre les mailles du filet « Sécurité sociale » et, surtout, qu'il suffit d'un rien pour que tout bascule. Ce roman a le mérite d'interpeller le lecteur, parce que l'on se rend compte que les efforts de Philippe ne sont pas suffisants pour lui permettre de se sortir de la précarité. Finalement, le seul salut provient des associations qui aident les plus démunis en fournissant nourriture, vêtements, abris et conseils. Pour Philippe, cela passera aussi par des rencontres déterminantes avec une jeunne fille dans un square ou un couple de commerçants. Sans oublier Baudelaire, le compagnon de galère, grâce à qui le quotidien sera moins difficile à vivre.

Un récit touchant et juste, qui rappelle l'équilibre précaire de nos vies et la nécessité de s'entraider. Un très beau roman.

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Intriguée par le titre et la 4e page de couverture, j'ai découvert un très bon livre.
Philippe se retrouve divorcé, licencié et s'enfonce dans la spirale de la précarisation. Il remontera la pente grace à la présence d'un chien qui lui apporte compagnie et échange social avec les autres humains car grace à lui il rencontrera les personnes qui l'aideront à retrouver une vie plus stable et à enfin pouvoir revoir sa fille.
Le texte est bien construit avec des chapitres courts, émaillé d'humour, sans apitoiement ou commisération mais qui montre bien au travers du vécu de Philippe la fine frontière entre précarité et SDF.
Un très bon livre !

Voilà, je sèche mes larmes.
Je viens de terminer le roman d'Harold Cobert : « Un hiver avec Baudelaire »
C'est triste ? Oui un peu.
C'est un bon roman ? Oh oui, excellent.
C'est bien écrit ? Magnifiquement, avec beaucoup de sensibilité.
C'est un livre « tout public » ? Oh non, ce livre s'adresse seulement aux lecteurs qui ont un coeur et savent ce qu'amour et solidarité veulent dire.
Philippe avait tout, une épouse, une jolie petite fille, un job, bref une vie normale et un jour il a tout perdu, son épouse d'abord, puis son travail et peu à peu, comme beaucoup il est devenu un anonyme de la rue.
Un parmi tant d'autre. Il a fallu apprendre à survivre, à accepter le regard ou plutôt, le non regard des autres, l'indifférence de ceux que la misère a épargné.
Baudelaire est son compagnon à quatre pattes, ils feront un bout de chemin ensemble.

J'ai fait la connaissance d'Harold Cobert lors du récent Salon du livre de Vannes et c'est sur ses conseils que j'ai découvert Philippe et Baudelaire, alors que je lui avouais n'avoir jamais lu aucun de ses livres.
Je tiens à remercier l'auteur pour sa gentillesse et son écoute lors de ce trop bref échange.
J'ai été conquise par la qualité de sa plume et suis impatiente de poursuivre la découverte de son oeuvre.

Je défie quiconque de lire ce livre sans être touché par les lignes de l'auteur. Dans la plus grande misère de l'être humain, face à l'indifférence totale, Philippe va faire une rencontre qui bouleversera sa vie. Un livre plein d'espoir qui saura vous faire réfléchir sur ce que sont les SDF de nos jours. Un message d'espoir aux SDF qui n'en ont plus, car rien n'est impossible.

Avec une écriture délicieuse, l'auteur vous désignera spectateur de la vie d'un homme qui a tout perdu. Vous regardez la vie, comme vous ne l'avez jamais vu. Dans une écriture poétiquement réaliste, Harold Cobert vous touchera avec la réalité.

Une histoire humaine et bien réelle dans laquelle vous vous laisserez bercer. Loin de la fiction, un livre réaliste, aux allures de témoignages de la misère.
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A lire. A garder. A faire tourner. A offrir sans modération !
Que dire de plus : une merveille !

De très nombreuses et excellentes critiques sur ce roman émouvant, que j'ai lu il y a déjà un long moment. Un récit attendrissant d'un homme dans le désarroi, tombé dans la précarité et dans la rue... après différents accidents de vie. Ce livre nous colle au coeur... car dans cette vie provisoirement "amputée" , assombrie... Un rayon de soleil... va survenir dans le quotidien de notre "anti-héros", sous la forme d'un très gentil chien, au prénom béni de "Baudelaire"...
Je suis justement entrain de lire un texte épatant de Roger Grenier sur les chiens, où il cite des extraits magnifiques de Baudelaire, qui fait l'éloge du " -chien crotté du chien pauvre...le chien sans domicile... je chante les chiens calamiteux, ceux qui errent, solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit à l'homme abandonné, avec des yeux clignotants et spirituels: "prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur"... en relisant, je me suis souvenue de cet "Hiver de Baudelaire" où l'auteur faisait justement allusion au poète...et à ce passage...

Le personnage retrouvera courage, goût de vivre grâce à son affectueux compagnon à poils... Et moi... je me fais le double plaisir en parlant de livres qui me plaisent beaucoup, qui relient l'amour des humains, l'amour des chiens et celui de la littérature... En plus de ce roman très attachant de Harold Cobert, ne ratez pas le très beau texte de Roger Grenier, "Les larmes d'Ulysse"

J'ai lu Un hiver avec Baudelaire il y a quelques années mais je ne crois l'avoir partagé ici ensuite.
C'est LE livre que je conseille pour découvrir Harold Cobert. Ce livre est un bijou. Un bijou qui m'a fait pleurer. Pas de tristesse. Non. Il m'a fait pleurer pour tout ce que cette petite histoire m'a apporté.
Philippe est un homme ordinaire, comme vous et moi. Et il lui arrive ce qui peut vous arriver un jour, à vous comme à moi. Sa vie bascule et Philippe se retrouve à vivre dans la rue.
Ne vous arrêtez surtout pas à ça, ne vous dites pas que c'est trop pathétique comme thème. J'aurais même tendance à vous conseiller ce livre si vous êtes un peu déprimé. Parce que c'est une histoire qui délivre un formidable message d'espoir, servi par une écriture fine et émouvante. Harold Cobert a un don pour peindre ses personnages. Ils sont vrais, terriblement attachants et d'une infinie justesse. Il vous emporte dans un univers « ordinaire » de façon « extraordinaire », sans complaisance, sans que ce soit jamais glauque. Une très belle leçon de vie, un magnifique message d'espoir.

Un hiver avec Baudelaire est juste une magnifique histoire qui raconte la misère humaine, la déchéance sociale qu'on ne peut arrêter. Telle la spirale infernale de la vie, elle nous emporte toujours plus loin. Ce roman prouve que nul n'est à l'abri et que demain nous pouvons être à la place de Philippe. Il n'y a pas que de la tristesse, il y a aussi beaucoup d'amour et beaucoup d'espoir.
J'ai beaucoup aimé les images que suscite ce livre. Très poétique, un très bon moment de lecture et même si j'ai versé ma larme je dis bravo à Harold pour ce joli roman et je vous invite à le lire !
J'aimerai moi aussi qu'on me raconte l'histoire du prince des Etoiles…

Rencontre au coeur du Spleen de Paris dans ce XXI siècles où se caresse la mélancolie des âmes en peine...où la poésie souffle la souffrance vers la Beauté des Hommes....Tableau d'émotion et d'espoir.

C'est par hasard que j'ai lu ce livre qui m'a été prêté.
J'avais de l'appréhension en pensant que la descente d'un homme à la vie de SDF allait être caricaturé avec le panel d'adjectifs qualificatifs du domaine de la tristesse, mais non!

Ce livre relate la vie d'un "monsieur tout le monde" qui perd en peu de temps, son travail, son logement, sa famille (et surtout sa fille) et ses amis... et qui va devenir SDF.
Le quotidien de sa vie de SDF est explicité, les différentes ressources possibles... Dans sa descente au enfer, il rencontrera un compagnon de route, Baudelaire, qui l'aidera à survivre.

La première partie de ce livre est très négative et relate malheureusement l'égoïsme qui peut nous entourer.
Dans la seconde partie, se sera la renaissance pour notre personnage qui sera entouré par des personnes qui souhaiteront l'aider.

J'ai été beaucoup émue par ce livre. Mon regard sur ces Hommes que nous croisons régulièrement a changé.

"Un hiver avec Baudelaire" est très bien écrit, sans fioriture et sans jugement.