L'Alchimiste

Je pensais découvrir un conte philosophique enrichissant et de bonne qualité littéraire mais mes attentes ont été amplement déçues.
Un décor intemporel fade abritant une philosophie simpliste. L'auteur rabâche de fausses bonnes idées qu'il enrobe de concepts vaseux. Il nous sert des louches de destinée humaine, des rasades de cabalistique écologique, jusqu'à plus soif...
Malheureusement, le style n'est pas suffisamment bon pour rattraper cette mauvaise alchimie. Un plomb pour votre bibliothèque.



Lien : http://axel-roques.iggybook...

Un jeune berger espagnol qui a décidé de vivre cette vie d'errance après d'avoir essayé d'entrer dans les ordres, selon les directives de son père. Il sait lire et est instruit. Pourquoi ce choix? Pour étancher sa soif de connaissances du monde.
Un rêve étrange fait deux fois, des rencontres particulières vont le conduire au pied des pyramides d'Egypte. Pourquoi faire? Accomplir sa Légende Personnelle.
Plus que l'histoire d'un pauvre qui voyage et vit des aventures extraordinaires, c'est un parcours initiatique pour nous révéler qu'il ne faut pas avoir peur de rêver ou d'accomplir ses rêves. Il ne faut pas avoir peur d'être soi et différent des autres ou de ce qu'on a prévu pour vous.
Il m'avait été conseillé quand j'étais ado. Je l'ai lu. Je ne me souvenais plus de quoi il parlait. Et pourtant... Il m'a marqué bien plus que je ne pensais.
ET vous? êtes vous prêt à accomplir votre Légende Personnelle?

Un voyage initiatique, une quête de soi, une fabrique de sa légende personnelle, la chasse au trésor, la quête de la sagesse, L'alchimiste est d'un style aussi simple que toutes les questions philosophiques qu'il soulève paraissent superficielle. Mais cela en fait aussi un livre particulier et accessible à tout le monde...

Ecrit très simplement, peut-être trop, la morale de l'histoire est évidente dès le début, mais la lecture est facile et agréable.

Voltaire a imaginé le personnage de Pangloss qui s'obstine à voir dans tous les malheurs du monde la preuve qu'un Créateur bienveillant est à l'oeuvre. Toujours aussi obscène et dogmatique, mais plus niaiseux que son modèle, le Pangloss moderne s'appelle Paulo Coelho.

C'est une histoire que je voulais lire depuis de nombreuse années mais j'ai été très déçu car par l'attente que j'avais de ce roman fut immense .

Ce récit vaut le coup d'être lu car il fait parti des classiques de la littérature.

Je trouve que ce comte traversera le temps car l'essence de l'histoire reste universelle.

L'auteur nous montre bien que le plus important dans un voyage est souvent le chemin et non la destination final.
J'ai aimé qu'il nous demande d'écouter notre coeur et aussi d'apprendre à combattre nos propres peurs.
Il est question des épreuves que la vie nous met sur notre route pour nous faire avancer.

Un des rares livres ou j'ai pas du tout aimer !
Et pourtant à premier coup d'oeil j'avais vu des citations magnifiques dans ce livre et que j'avais vu dans mon livre préféré du moment "Tout le bleu du ciel" de Mélissa Da Costa me donnais l'envie de le lire ! Sauf que je trouve l'histoire très ennuyante ça ne bouge pas j'ai sans doute loupé des pages tellement que ça m'a gaver.. Et pourtant c'est un des livres les plus lus dans le monde...
J'oubliais en plus ils y a des références chrétiennes mais je n'ai pas eu de d'émotions vis à vis de ce livre !

Publié en France en 1995, l'Alchimiste a eu un succès qui ne s'est pas démenti avec le temps et Babelio se fait l'écho de critiques nombreuses mais pas toujours unanimes. Il faut bien reconnaître qu'il s'agit d'un récit particulier.

S'agit-il d'un conte philosophique ? Assurément ! Nous suivons ici un jeune berger andalou qui est amené un choix crucial pour son existence. Va-t-il quitter la vie qu'il s'est construite et partir à l'aventure pour découvrir un trésor improbable ? Bon certes la réponse est facile à trouver, il n'empêche que ce choix à son importance et parlera à tout le monde…

Il s'agit ici d'une quête qui va amener le personnage à évoluer, à prendre de nouvelles décisions, à faire de nouvelles rencontres et à voir son rapport au monde évoluer petit à petit.

Le livre peu ici se concevoir à double niveau. Il y a d'abord l'histoire qui se suit en temps que telle. le berger andalou est amené à suivre des aventures et elles sont relatées dans un style limpide, agréable dont l'hermétisme est subtil. le récit devient toutefois un brin lassant sur la fin. Les chapitres se suivent néanmoins avec facilité.

Ensuite, le roman est une invitation à la réflexion, encourageant le lecteur à méditer sur sa propre existence, sur ses propres choix.

Même si cette lecture est relativement aisée, elle referme un certain potentiel qui s'adressera plutôt aux lectrices et aux lecteurs désireux d'aller au-delà de texte et de bâtir une réflexion personnelle. Il faudra accepter ce principe avant d'entamer cette lecture, au risque d'en sortir avec un sentiment proche de la déception.

Le succès de L'Alchimiste me semble plutôt inquiétant concernant le goût de notre époque. le premier mot qui me vient pour qualifier ce livre est d'ailleurs "niais". On développe ?
Donc, pourquoi ce livre est-il tellement niais ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que ce livre ?
L'Alchimiste se présente comme un conte philosophique. Il conte l'histoire d'un berger, Santiago, qui a rêvé qu'il trouvait un trésor sous des Pyramides. Bon, si vous et moi, nous rêvions de ça, il est probable que nous continuons notre vie sans nous préoccuper. Non ! Santiago, lui, va se mettre dans la tête que son rêve est réel et donc, décider de partir voir les Pyramides. Au cours de son voyage, Santiago va faire de plusieurs rencontres initiatiques. C'est à cette occasion que Coelho va nous faire partager sa pensée.
Bon, jusqu'alors, ça va. J'aime bien, moi, ça, les contes philosophiques. Mais alors, où est-ce que ça ne fonctionne pas ? Mais alors, où est-ce que la machine se met à cracher de l'huile ? Où est-ce que cet Alchimiste se révèle dépourvu d'alchimie ? Premier problème : le style. Il est plat, atone, sans vie et plein de formules toutes faites.
Mais si ce n'était que cela ! car, hélas, ce style, tellement plat, tellement dépourvu de vie, tellement atone, n'est que l'un des plus petits défauts de ce livre. Car L'Alchimiste est un conte philosophie. de la philosophie bon marché, de la philosophie sans intérêt, de la philosophie plate, mais de la philosophie quand même ! L'idée centrale de cette pensée, répétée toutes les trois pages, est la suivante : il faut vivre sa Légende Personnelle, c'est-à-dire accomplir sa vie, en accomplissant une quête. Voilà une idée bien déplaisante ! En effet, derrière l'idée de "Légende Personnelle", il y a une autre, qui prouve l'absurdité de cette thèse.
C'est un déterminisme et le pire des déterminismes. En effet, un homme serait déterminé à ne pouvoir avoir qu'une seule vie réussie, qu'une seule Légende Personnelle. Autant dire qu'à ce compte on peut très bien dire qu'un esclave, par exemple, est heureux, car il a vécu sa Légende Personnelle… On est en droit de considérer que ce n'est pas le cas. Non seulement, l'homme n'est pas libre, mais il est facile de démontrer que l'homme peut choisir sa "Légende Personnelle" !
Examinons le reste du livre.
Paulo Coelho avance tout au long du livre que l'homme serait aidé par Dieu, dans cette quête ! Il devrait suivre les signes que Dieu place sur son chemin pour réussir sa quête, sans compter toutes les absurdités, toutes les niaiseries, selon lesquelles le monde serait un tout unique, etc., etc.
Tout cela n'est que métaphysique. Et c'est pourquoi, je suis en désaccord avec ces affirmations. Qu'est-ce que la métaphysique ? La métaphysique, c'est une façon de voir la réalité, sans prendre en compte ladite réalité, en affirmant beaucoup de choses, sans prendre en compte la vérité. Et c'est ce pourquoi, je me ferais désormais l'ennemi de toutes les métaphysiques, de toutes les pensées qui refusent de regarder en face la réalité. Parmi celles-ci, figure celle de Paulo Coelho.

Je l'avais déjà lu il y a quelques années. Mais j'ai repris plaisir à le relire.
C'est toujours intéressant de lire un livre sur le pourquoi des choses,le pourquoi de la vie. Les peurs que nous pouvons avoir.
lLe sens le la vie,la vraie....pas celle que nous sommes entrain de vivre pour la plupart,moi y compris. Où nous ne prenons plus le temps de rien faire,sinon l'essentiel....boire,manger et dormir comme les brebis de Santiago !! Avec pour nous le travail en plus!
On ne prend pas beaucoup de temps à le lire...mais on ressort de cette lecture,comme un peu transformé ou dû moins on prend conscience (pour celui qui le veut) que notre vie,que notre société c'est sans doute trompée de voie. le bien-être dans la facilité en est un cruel exemple....mais qui s'en plaint? Finalement,nous ne sommes pas beaucoup plus évolué que le troupeau de Santiago,les brebis cherchent de l'eau et de la nourriture. Elles se laissent mené par le berger,un bon berger,un alchimiste....et pour nous? Qui est notre berger? Et est-il si bien intentionné que le héros de ce livre?
Cela demande je crois une profonde réflexion!